Cette œuvre est un travail collaboratif basé sur l'ouvrage de Nico & Matt. Les internautes ayant participé sont listés sur la page d'accueil du projet Adoprixtoxis.
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Affichage des références :

16. Hyperespace

Une ancienne pub de Zidane pour Volvic, même paroles pour le début, finit sur ‘puis une gorgé de Volvic, toujours’.

UN GEEK :

J’aime ces moments-là, je suis là, devant mon pc, je télécharge l’épisode, je charge mon mp3. C’est toujours les mêmes gestes, d’abord l’oreille gauche, toujours, le fil, l’oreillette, puis l’oreille droite. Et puis j’écoute Adoprixtoxis, toujours.

VOIX OFF :

Adoprixtoxis, la planète mystérieuse, épisode seizième, Hyperesp…

QUELQU'UN :

Eh, attends, attends, attends

VOIX OFF :

Quoi ?

QUELQU'UN :

Bein vu que la planète a été détruite dans le dernier épisode, on peut plus appeler la saga comme ça.

VOIX OFF : [bruit de rembobinage]

Bon je recommence. Pas Adoprixtoxis, la pas planète pas mystérieuse, épisode seizième, Hyperespace.
Quelque part dans les méandres de l’hyperespace, un seigneur zurpien du nom de Phobyzer patiente dans sa station spatiale destructrice.

N° 13 :

Non mais il va bouger son gros cul, lui ?

PHOBYZER :

Votre langage, n° 13

N° 13 :

Veuillez m’excuser, monseigneur, seulement, depuis que l’hyperespace est démocratisé, ça bouchonne !

PHOBYZER :

Quand arriverons-nous à destination ?

N° 13 :

Si on a pas trop de ralentissements sur la H5, on devrait pouvoir y être dans quelques années-muros (à vérifier).

PHOBYZER :

Quelques minutes, quoi !

N° 13 :

Oui, c’est ça.

PHOBYZER :

Mmh, ces grands axes hyperspatiaux ne sont plus aussi rapides qu’autrefois.

N° 13 :

C’est ce que je vous disais monseigneur ! (klaxons, circulation d’un véhicule très rapide) Et allez, en voilà un autre qui double par la droite, maintenant. C’est qu’ils sont dangereux, c’est pourtant limité à 120 fois la vitesse de la lumière par ici.

PHOBYZER :

Bon, puisque nous en avons le temps, je vais me mettre un dessin animé. (musique des bisounours)

N° 13 :

Très bien monseigneur, je vous préviens dès que nous approchons de notre destination.

PHOBYZER :

Oui, faites cela.

GLOOMY :

Bon alors, c’est quoi le plan ?

SYPHILIS :

Bein c’est ce truc là, sur le mur, où y a marqué vous êtes ici.

GLOOMY :

Non, ce que je veux dire, c’est qu’est-ce qu’on fout maintenant ?

KELLOGS :

Bonne question.

GLOOMY :

Attendez, vous voulez dire que vous avez rien prévu ?

KELLOGS :

Y a pas eu grand chose de prévu, ces derniers temps avec tout ce qui nous est tombé dessus. Moi, j’improvise comme je peux.

GLOOMY :

Ouais, bein va falloir un peu plus que ça.

KÉVIN :

Moi quand je sais pas quoi faire, eh ben je compte mes cheveux. Allez Teddy, compte avec moi ! Un, deux, (il continue en bruit de fond)…

Encore une fois, on précise que ce ne c’est qu’une fiction.

KELLOGS :

Bon résumons la situation, histoire que ce soit bien clair pour nous, et pour les auditeurs qui nous écoutent.

GLOOMY :

Et qu’on salue au passage, d’ailleurs.

KELLOGS :

Ouais.

SYPHILIS :

Alors bah, on est dans la station spatiale qui a détruit la planète adop-truc.

GLOOMY :

Ouais, et tous les zurpiens nous croient morts.

KELLOGS :

Et la station est entrée en hyperespace.

VOIX GRAVE :

Et on ne sait pas où elle va.

TOUS :

Hein ?

GLOOMY :

Qui a dit ça ?

KELLOGS :

Il y a personne ici à part nous cinq !

KÉVIN :

Peut-être bien que c’est quelqu’un qui est invisible.

VOIX GRAVE :

Mais non, c’est moi.

SYPHILIS :

Ah, ça recommence !

VOIX GRAVE :

C’est moi, c’est Zluglu.

KELLOGS :

Zluglu ? Mais, c’est quoi cette voix ?

VOIX GRAVE :

Quoi ma voix ?

GLOOMY :

Bein, elle a plus cette sonorité de constipation qu’elle avait avant.

SYPHILIS :

Tu as changé de voix ?

KÉVIN :

Bein faut pas s’inquiéter, hein ! Ma maman, elle dit que quand y a la voix qui change, c’est à cause que y a la puberté, et puis que c’est aussi pour ça que y a des poils qui poussent sur le kiki. Mais, c’est pas grave, hein.

KELLOGS :

Je ne pense pas que ce soit la cause de…

GLOOMY :

Bon eh va falloir que tu nous expliques, là.

VOIX GRAVE :

Ah, oui. Je vois de quoi vous voulez parler. C’est parce que je peux respirer, maintenant.

GLOOMY :

Euh, j’ai du mal à te suivre là.

VOIX GRAVE :

En fait, l’atmosphère d’Adoprixtoxis est mortelle pour nous, les zurpiens.

KELLOGS :

Tu semblais plutôt bien le supporter, non ?

VOIX GRAVE :

Oui, mais seulement parce que je ne respirais pas.

TOUS :

Hein ?

VOIX GRAVE :

Je retenais ma respiration, quoi !

GLOOMY :

Mais, euh, c’est possible un truc pareil ?

SYPHILIS :

Mais pourquoi ta voix elle a changé maintenant ?

VOIX GRAVE :

Eh bien je n’ai plus besoin de retenir ma respiration, on est dans une station spatiale zurpienne. L’atmosphère est respirable pour moi.

KELLOGS :

Je savais que certaines espèces avaient des capacités d’apnée impressionnantes, mais là, c’est stupéfiant !

GLOOMY :

Ouais, mais là ça va pas être possible cette nouvelle voix, là !

KÉVIN :

Bein pourquoi ?

VOIX GRAVE :

Vous n’aimez pas ma vraie voix ?

GLOOMY :

C’est pas ça, c’est juste que ça fait quinze épisodes que t’as la même voix de constipé et l’histoire elle est presque finie, ça se fait pas de changer de voix, comme ça, deux épisodes avant la fin, les gens vont être paumés !

KELLOGS :

C’est pas faux.

KÉVIN :

Donc, c’est vrai !

VOIX GRAVE :

Bon très bien, je reprends ma voix d’avant. Juste le temps de reprendre ma respiration..

ZLUGLU : [respiration très longue et très profonde]

Est-ce que c’est mieux comme ça ?

GLOOMY :

Ah ben là ouais, on reconnaît, là.

KELLOGS :

Bon, où on en était ?

SYPHILIS :

La destination de la station.

KELLOGS :

Ah, oui, c’est ça. Selon moi, vu que leur cible a été détruite, tout porte à croire que la station retourne sur sa planète d’origine.

GLOOMY :

Je pense aussi, et j’aime pas ça.

SYPHILIS :

Vous avez une idée ?

GLOOMY :

Bah, se tirer d’ici au plus vite me paraît une bonne option.

KELLOGS :

On ne peut pas sortir en plein hyperespace, il faut attendre qu’on soit arrivé à destination.

GLOOMY :

Mais ça peut durer des heures ! On va pas rester là à attendre !

KÉVIN :

Bein en attendant, on a qu’à jouer au renard qui passe.

KELLOGS :

Non, on va avoir des choses à faire ! Trouver un vaisseau, et surtout saboter cette station !

GLOOMY :

Alors là ça me plaît comme plan.

KELLOGS :

Par contre il va falloir qu’on se sépare en deux équipes : une pour le sabotage, et l’autre pour trouver un vaisseau, et surtout le préparer au décollage pour qu’on puisse foutre le camp dès que la station sort de l’hyperespace.

GLOOMY :

Okay, je prends l’équipe sabotage, péter des trucs, c’est ce que les Gloomy font de mieux.

KELLOGS :

Très bien, moi je prends l’équipe vaisseau.

SYPHILIS :

Et nous, on va où ?

GLOOMY :

Zluglu avec moi, j’ai besoin de quelqu’un qui pige quelque chose à la technologie zurpienne.

ZLUGLU :

Je suis avec vous capitaine.

Le professeur Kellogs semble très attaché à l’infirmière, comme le sont apparemment les hommes moins importants que le capitaine, au personnel féminin d’un vaisseau.

KELLOGS :

Bon bein je prends mademoiselle Syphilis avec moi, j’ai besoin de quelqu’un qui … me tiendra compagnie.

GLOOMY :

Parfait, bon bein en route alors !

KÉVIN :

Bein et moi ?

GLOOMY :

Ah oui, merde, euh, bein tu vas avec Kellpops !

KELLOGS :

Ah, non non non non, c’est vous son responsable de stage, pas moi.

GLOOMY :

Mais j’ai pas envie de l’avoir dans les pattes, moi, et de toutes façons je prends K.R.O.T.E., ça fait deux équipes de trois, c’est parfait.

KELLOGS :

Pourquoi ce serait vous qui auriez K.R.O.T.E. ?

GLOOMY :

Parce que c’est MON robot.

KELLOGS :

Oui, et lui c’est VOTRE stagiaire.

SYPHILIS :

Bein vous avez qu’à faire la courte paille.

KELLOGS :

Bonne idée, quelqu’un a une paille ?

LES AUTRES :

En fait … Euh bah non … Non … Bah euh …

GLOOMY :

A pile ou face alors !

KELLOGS :

Quelqu’un a une pièce ?

LES AUTRES : [même chose]
KÉVIN :

Bein faites chou-fleur alors !

GLOOMY :

Hein ? Oh non, eh pas ce truc de con !

KELLOGS :

On a pas vraiment le choix.

GLOOMY :

Bon ok, mettez vous là-bas.

KELLOGS : [pas]

Bon allez je commence. Chou !

GLOOMY :

Fleur.

KELLOGS : [quatre chou-fleur plus tard]

Et chou !

GLOOMY :

Mais aïe ! Putain, j’y crois pas, vous chaussez du 54 ou quoi ? Y a de la triche là !

KELLOGS :

Tatatatata, pas d’histoire, envoyez K.R.O.T.E. vous prenez Kévin avec vous.

GLOOMY :

Rhoo, mais fff, bon ok, allez, viens Kévin.

KÉVIN :

Youpi ! Ouais, capitaine Gloomy, vous êtes trop fort, vous avez réussi à m’avoir dans votre équipe.

GLOOMY :

Mouais, on peut dire ça.

KÉVIN :

Et Teddy, il va où lui ?

GLOOMY :

Euh …

KELLOGS :

Allez, je suis bon gagnant, je vous laisse la peluche !

GLOOMY :

Merci, vraiment, je sais pas comment on aurait fait sans !

SYPHILIS :

Comment on fait pour trouver un vaisseau, maintenant ?

KELLOGS :

Il doit y avoir un pont d’embarquement, ou un hangar, non ?

ZLUGLU :

Oui, mais si vous y allez à pied, il faudra des heures pour l’atteindre.

KELLOGS :

C’est vrai que la station est gigantesque, qu’est-ce que tu proposes ?

ZLUGLU :

Il y a un réseau de téléporteurs dans la station, c’est pratique et plus rapide pour se rendre d’un secteur à un autre.

SYPHILIS :

Ca c’est une bonne idée !

KÉVIN :

Ouais, c’est vrai, marcher c’est pour les nuls ! Hein Teddy !

GLOOMY : [Pouiky]

Attends Zluglu ! C’est bien beau tout ça, mais je les vois mal apparaître au beau milieu d’un hangar ! Ca doit pas être le point de téléportation le moins utilisé en plus !

KELLOGS :

C’est vrai, on pourrait facilement se retrouver nez-à-nez avec d’autres zurpiens !

Merci Syphilis !

SYPHILIS :

Ah non ! J’ai pas envie d’aller au taille-pipe, moi, hein !

GLOOMY :

Au casse-pipe, on dit !

SYPHILIS :

Ah bon ?

ZLUGLU :

Vous avez raison, je vais vous programmer une destination un peu moins directe. Vous aurez un peu de marche, mais ce sera plus sûr ! Et avant tout, je m’y téléporterai pour vérifier que la voie est bien libre.

GLOOMY :

Ca me paraît bien.

KELLOGS :

À moi aussi.

ZLUGLU :

Bon, allez, je reviens tout de suite ! (bips, téléportation, une porte s’ouvre, plus loin dans le couloir, quelqu’un approche) Je me suis trompé de destination.

GLOOMY :

C’est bien, c’est rassurant !

ZLUGLU :

Bon, je recommence. (téléportation, puis retéléportation.) C’est bon, vous pouvez y aller.

KELLOGS :

Très bien.

SYPHILIS :

Oh, pourquoi ils ont fait des cabines de téléportation aussi petites ?

GLOOMY :

Je pense pas qu’ils les ai conçues pour des humains à l’origine.

KELLOGS :

Venez plus près, il faut qu’on se sert.

SYPHILIS : [se serrent]

Comme ça ?

KELLOGS :

Plus près, il ne faudrait pas qu’on perde un bout en route !

SYPHILIS :

Oh, la c’est bon ?

Peut-on dire que c’est une Tricheuliade ?

KELLOGS :

Oh oui, c’est bon(stoing), enfin c’… c’est bien.

SYPHILIS :

Eh, c’est quoi ça ?

Big Mama.

KELLOGS :

Ma lampe torche.

SYPHILIS :

Ah d’accord.

ZLUGLU :

C’est bon, vous êtes en position ?

KELLOGS :

On peut dire ça comme ça !

ZLUGLU :

Ok, c’est parti.

GLOOMY :

Bonne chance.

KÉVIN :

Dis au revoir Teddy. (pouiky)
(téléportation)

ZLUGLU :

Et voilà, j’espère que ça va aller pour eux.

Là en tout cas, oui, on peut le dire !

GLOOMY :

Je suis pas inquiet, Kellogs avait l’air d’avoir les choses en main.

KÉVIN :

Où c’est qu’on va nous ?

GLOOMY :

Le meilleur moyen de saboter cette station, c’est de l’attaquer là où ça fait mal.

KÉVIN :

Ah bon ? elle a des coucougnettes la station ?

GLOOMY :

Putain, non ! Je pensais plutôt à sa source d’énergie.

KÉVIN :

Bein c’est ce qu’est ce que je dis !

ZLUGLU :

Dans ce cas, le mieux pour nous, c’est de nous rendre dans le secteur de l’alimentation générale.

GLOOMY :

Très bien. Tu penses que c’est risqué ?

ZLUGLU :

Pas vraiment, c’est un secteur peu fréquenté. Sauf quand il y a une panne.

GLOOMY :

À nous de nous assurer qu’il y en ait une définitive.

ZLUGLU :

Je pars quand même en éclaireur.

KÉVIN : [bips, téléportation]

Bein comment il va faire l’éclaireur si il a pas de lampe torche ?

GLOOMY :

Laisse tomber Kévin.

KÉVIN :

Oui, mais…

GLOOMY :

J’ai dit laisse tomber !

ZLUGLU : [retéléportation]

La voie est libre, on peut y aller.

GLOOMY :

Allez Kévin, entre là-dedans.

KÉVIN :

Ouais, mais on va être tout serré !

GLOOMY :

Discute pas, entre là-dedans.

KÉVIN : [entre et pousse, pouiky]

Oh, mon Teddy, il est tout compressé.

ZLUGLU :

Je ne suis pas sûr qu’on va tenir à trois.

GLOOMY :

Masi si vous allez voir. (entre et pousse beaucoup) Vous voyez bien qu’on tient à trois ! Ca va vous ?

ZLUGLU :

On fait aller.

KÉVIN :

J’ai votre genou sur mes boules !

GLOOMY :

Oups, pardon. Zluglu, ça va aller pour composer le code ?

ZLUGLU :

Je vais essayer !

GLOOMY : [bips téléportation, sortent laborieusement, pouiky]

Bon, c’est par où ?

ZLUGLU :

Par ici, au bout du couloir !

TEDDY : [pouiky, puis voix lointaine en arrière plan]

Seigneur Mortys ?

GLOOMY :

Ah non, ça va pas recommencer !

TEDDY :

M’entendez-vous ?

KÉVIN :

Eh, c’est pas de ma faute.

GLOOMY :

Mais chut, tu fais plus de bruit que ta peluche !

GLOOMY : [ouhouh]

Faudrait pas qu’on se fasse repérer.

ZLUGLU : [rha, ça ne fonctionne pas ! clic]

Nous y voilà !

GLOOMY :

C’est ici ?

ZLUGLU :

Oui.

KÉVIN :

Bein y a rien ici.

GLOOMY :

Il est où le générateur ? C’est quoi cette salle ?

ZLUGLU :

Attendez, il faut ouvrir une de ses petites trappes sur les murs.

GLOOMY :

Ok, attends.

GLOOMY : [ouvre, silence]

Euh… … … C’est ça ?

KÉVIN :

On dirait des piles !

ZLUGLU :

Oui, oui, c’est ça ! Je comprends que ça impressionne, la haute technologie.

Le naquada et l’E2PZ sont des énergies de Stargate.

GLOOMY :

Mais, c’est des piles à quoi ? Nucléaires ? Naquada ? E2PZ ?

ZLUGLU :

Non, non, alcalines. (silence) Quoi ? Qu’est ce que j’ai dit ?

GLOOMY :

Tu veux dire que toute la station fonctionne avec les mêmes piles que ma brosse à dents électrique ?

ZLUGLU :

Vous avez une brosse à dents qui marche avec des piles ? Vous êtes sûr que c’est pas dangereux ?

KÉVIN :

Bein mon Teddy aussi il marche à piles, hein, mais lui il lave pas les dents !

GLOOMY :

Mais, mais comment un trou noir peut-il être généré par la seule énergie de piles alcalines ?

ZLUGLU :

Attention, toute l’énergie de la station ne provient pas que de cette salle, vous pensez bien que ce serait impossible !

GLOOMY :

Ah ben je me disais bien, ouais !

ZLUGLU :

En tout, il y a 23 354 salles comme celle-là dans la station.

GLOOMY :

Mais, mais votre espèce ne connaît que la pile comme source d’énergie ?

Les pubs Duracell avec le lapin rose.

ZLUGLU :

C’est pas n’importe quelle pile, c’est des Durocell, avec une seule, on peut faire marcher un lapin en peluche pendant 12 heures d’affilée.

KÉVIN :

Ah ouais, j’aurais dû en prendre des comme ça pour Teddy, parce que depuis que ses piles elles sont à plat, et ben il sait plus faire que ça.

GLOOMY : [pouiky]

J’hallucine !

ZLUGLU :

Par contre, vous m’avez demandé de venir ici pour le sabotage, mais je sais pas trop comment vous allez vous y prendre !

GLOOMY :

Bah, je suppose qu’il suffirait d’enlever une pile pour que votre station « ultra-moderne » soit HS, mais faudrait pas que ça arrive pendant qu’on est encore dedans, et à moins de la remettre dans le mauvais sens, ce serait pas trop difficile pour les Zurpiens de réparer !

KÉVIN : [bruit de décharge électrique]

Aïeuh !

GLOOMY :

Qu’est-ce que t’as encore ?

Décidément, pour tester, Kévin… lèche.

KÉVIN :

J’ai léché une de ces piles de rechange, là, mais ça pique !

ZLUGLU :

Attention, je vous le dis, c’est hyper dangereux de les manipuler.

GLOOMY :

Mouais, c’est ça. N’empêche que c’est pas avec des piles qu’on déclenche des explosions, et moi, j’aime les explosions.

ZLUGLU :

Ah ben si vous voulez vraiment que ça explose, il reste toujours l’autodestruction.

GLOOMY :

Ah ouais ?

ZLUGLU :

Oui, c’est programmable à partir de n’importe quelle console de la station.

GLOOMY :

Mouais, j’aime pas trop, ça enlève le côté créatif du sabotage ! C’est comme si Picasso avait juste un bouton à pousser pour peindre ses toiles. Je suis un artiste, moi.

ZLUGLU :

Je comprends pas.

GLOOMY :

Y a rien à comprendre, j’aime pas, c’est tout. Et comment on la déclenche, ton explosion ?

ZLUGLU :

Comme vous voulez, un mot de passe à prononcer, allumer la lumière dans une salle précise, enfin n’importe quelle action codée que vous aurez choisie pourra déclencher la bombe.

KÉVIN :

Même tirer la chasse d’eau ?

ZLUGLU :

Oui.

KÉVIN :

Et, et, et même faire un prout ?

ZLUGLU :

Oui, même faire un prout.

KÉVIN :

Et, et, et même…

GLOOMY :

Ca va Kévin, on a compris l’idée. On peut faire ce qu’on veut, donc.

ZLUGLU :

C’est ça.

GLOOMY :

C’est pas mal, ça, j’aime bien ton idée de chasse d’eau, Kévin.

KÉVIN :

Ah oui ?

GLOOMY :

Ouais. Et si c’était Phobyzer lui-même qui déclenchait sans le savoir la destruction de sa propre station ?

ZLUGLU :

C’est une idée.

GLOOMY :

Les Zurpiens doivent pas être très différents des humains, Phobyzer va certainement aux toilettes à heure fixe, non ?

Et pissé ?

ZLUGLU :

Je peux le vérifier facilement. (clics sur la console) Statistiquement, oui, sauf quand il a mangé épicé.

GLOOMY :

Et c’est le cas, aujourd’hui ?

Un plat inventé par les Nuls dans leurs sketches Objectif Nul. Personne n’aime le manger, car il facilite grandement le transit…

ZLUGLU :

Non, aujourd’hui, il a mangé des moukrènes à la glaviouse, et des…

GLOOMY :

Ok, ok, ok, ok. Donc c’est bon, quoi ? Bon, statistiquement, quand est-ce qu’il va aller aux toilettes la prochaine fois ?

ZLUGLU :

D’ici environ trois heures.

GLOOMY :

Il faut pas trois heures pour atteindre Zurp, on devrait déjà être arrivés, et on se sera barré depuis longtemps. Programme l’autodestruction ! Que cette bombe pète lorsque la chasse d’eau de Phobyzer sera tirée.

ZLUGLU : [clics sur la console]

Voilà, c’est fait !

GLOOMY :

Très bien, ça il va le sentir passer.

KÉVIN :

Ouais, moi j’aime trop pas sentir quand ma maman elle met de la bombe dans les toilettes.

GLOOMY :

Non, ce que je voulais dire, c’est que… mais pourquoi je perds mon temps à essayer de t’expliquer ?

KÉVIN :

Je sais pas.

GLOOMY :

Bon, retournons au téléporteur ! J’espère que Kellogs et Syphilis s’en sortent aussi bien que nous.

SYPHILIS :

Moi je vous dis que c’était par là.

KELLOGS :

N’importe quoi !

SYPHILIS :

De toute façon, il y a un plan là, on a qu’à regarder.

KELLOGS :

Si vous y tenez !

SYPHILIS :

Alors … vous êtes ici. Rha, pour nous dire où on est, ça y a du monde, mais pour nous dire où aller, là y a plus personne !

KELLOGS :

Hum ! C’est un plan d’évacuation, pour évacuer, il faut aller au hangar, et pour aller au hangar, il suffit de suivre cette ligne rouge sur le plan, cette même ligne rouge qui est tracée au sol dans ce couloir et que nous suivons depuis tout à l’heure !

SYPHILIS :

Ah, mais… je… fin … Bon, d’accord. Mais moi, ce que je disais, c’est qu’on aurait pu demander notre chemin, juste pour être sûrs.

KELLOGS :

Et pourquoi pas donner tout de suite l’alerte en signalant qu’il y a des intrus à bord ?

SYPHILIS :

Y a des intrus à bord ?

KELLOGS :

J’abandonne. Bon, c’est par là !

SYPHILIS : [porte, pas]

Eh !

KELLOGS :

Quoi ?

SYPHILIS :

Y a Zluglu, là-bas ! Et il vient vers nous.

KELLOGS :

Ils ont peut-être déjà fini le sabotage !

SYPHILIS :

Coucou Zluglu, dis, tu pourrais nous aider, on est perdus.

KELLOGS :

Non, on est pas perdus !

SYPHILIS :

Rho lala, la fierté masculine. Bon, on te suit d’accord ? Allez, venez, professeur !

KELLOGS :

Non, mais attendez, le hangar, c’est p.. (pas s’éloignant) Bon ! (suit les deux autres)

GLOOMY : [serrage dans un téléporteur]

Bon, ça va ? tout le monde est entré ? Y a pas un bout qui dépasse ?

ZLUGLU :

Ca devrait aller.

KÉVIN :

Je suis encore tout serré !

GLOOMY :

C’est bon Zluglu, dépêche-toi de faire le code. Les autres nous attendent au hangar !

ZLUGLU :

Oui. (bips, téléportation)

GLOOMY :

Ca va ? tout le monde est entier ?

ZLUGLU :

Je crois que oui !

KÉVIN :

Eh y a tout plein de zluglus !

GLOOMY : [se retourne]

Qu’est-ce que tu rac… Oh putain !

Film Toy Story avec les petits aliens à trois yeux.

ZURPIEN :

Un visiteur, venu d’ailleurs !

ZURPIENS :

Ooooooooooooooh.

GLOOMY :

Je croyais que tu devais nous emmener dans un endroit sécurisé, Zluglu !

ZLUGLU :

J’ai dû me tromper !

GLOOMY :

Sans blague ! Cette salle est remplie de Zurpiens !

ZLUGLU :

C’est la salle d’attente.

GLOOMY :

La quoi ?

ZLUGLU :

C’est dans cette salle qu’on va quand on a rien à faire. On prend un ticket, et on attend qu’il y ait un boulot à faire !

GLOOMY :

C’est une sorte de réserve quoi !

ZLUGLU :

C’est ça !

ZURPIENS : [bruit de tissu qui tombe]

Ooooooooooooooh.

KÉVIN :

Eh capitaine, votre pantalon il est tombé, on voit votre kiki !

GLOOMY :

Hein ? Mais qu’est-ce que ?

ZURPIENS :

Le sceptre magique !

GLOOMY :

Hey, arrêtez de zieuter !

ZLUGLU :

Retournez-vous capitaine.

GLOOMY :

Ouais d’accord !

ZURPIEN : [se retourne]

Le portillon magique !

ZURPIENS :

Ooooooooooooooh.

GLOOMY :

Hey !

KÉVIN :

Ca doit être à cause que vos bretelles elles ont lâché !

GLOOMY :

Mais j’ai pas de bretelles, j’ai une ceinture pour … et merde ma ceinture, y a plus la boucle !

ZLUGLU :

Le téléporteur a dû cafouiller !

GLOOMY :

Sans déconner il va me falloir une sacrée thérapie après cette histoire !

KÉVIN :

Et votre slip aussi il a disparu ?

GLOOMY :

Non, j’en porte pas !

ZLUGLU :

Vous devriez, ça vous aurait épargné un grand moment de solitude.

GLOOMY :

Ouais, mais j’aime pas, je me sens tout serré quand j’en mets.

KÉVIN :

On fait quoi alors ?

GLOOMY :

Bein, je vais devoir tenir mon pantalon !Bon, faut pas traîner ici ! Zluglu, t’es où ?

ZLUGLU :

Ici, capitaine !

GLOOMY :

Où ça ici, j’arrive pas à faire la différence, vous êtes tous pareils.

KÉVIN :

C’est comme si que c’était des jumeaux, sauf que là, bah ils sont vachement plus que deux.

GLOOMY :

Zluglu, lève la main, que je vois lequel est le bon.

KÉVIN : [Tous le monde lève la main]

Bein, ils ont tous levé la main !

ZLUGLU :

C’est normal, on s’appelle tous Zluglu.

GLOOMY :

Voilà qui est pratique ! Bon, Zluglu, baisse la main. (baissent tous la main) voilà, bon maintenant, toi qui nous accompagnes et qui est arrivé dans cette salle en même temps que nous, lève la main ! (Zluglu lève la main) Bein voilà ! on va pouvoir enfin …

KÉVIN : [les autres Zurpiens secouent leurs lèvres avec leur doigt]

Mais c’est quoi qui se passe ?

GLOOMY :

Qu’est-ce qu’ils ont tous à remuer leurs lèvres avec leur doigt ?

ZLUGLU :

Ils donnent l’alerte !

GLOOMY :

Et merde !

KÉVIN :

Eh, y en a un qui m’a attrapé le tee-shirt !

GLOOMY : [frappe]

Dégage, toi ! dans le téléporteur, vite !

KÉVIN :

Aïe

ZLUGLU :

Ah !

GLOOMY :

Désolé ! Le code, vite.

ZLUGLU :

Oui, tout de suite !

KÉVIN : [bips, téléportation]

Eh, mais y a tout plein de zluglus ici, aussi !

GLOOMY :

C’est pas vrai, on est où cette fois ?

PHOBYZER :

Ha ha ha ha ha, Bienvenue, terriens !

VOIX OFF :

La suite, au prochain épisode.

De nouveau, on voit des personnes étrangères à l’histoire intervenir dans le déroulement des évènements.

NICO :

Attends, c’est pas là que l’épisode il devait finir !

MATT :

Bein pourtant, ça fait une bonne fin d’épisode, avec du suspens et tout !

NICO :

Ouais, mais non !

MATT :

On continue, alors !

NICO :

Bah ouais !

MATT :

Bon, ok !

PHOBYZER :

Ha ha ha ha ha, Bienvenue, terriens !

ZLUGLU :

Oh, non, c’est Phobyzer !

PHOBYZER :

Hum, je vois que nous avons non seulement mis la main sur les terriens, mais aussi, sur le traître.

KÉVIN :

N’importe quoi, d’abord, Zluglu c’est pas un traître. On a cru un peu au début, mais en fait nan, c’est un gentil !

PHOBYZER :

Peu importe, qu’on les arrête ! Mettez les mains en l’air !

ZURPIENS : [ils obéissent, le pantalon tombe]

Ooooooooooooooh.

GLOOMY :

Euh, ça vous embête si je tiens mon pantalon ?

PHOBYZER :

Que l’un des gardes lui tienne son pantalon !

GARDE 1 :

Oui monseigneur !

GLOOMY : [la main n'arrive pas tout à fait au bon endroit]

Eh, mais ! Fais gaffe où tu mets tes mains, toi !

GARDE 1 :

Désolé.

GLOOMY :

Zluglu, c’est lequel Phobyzer ? J’arrive pas à voir !

ZLUGLU :

C’est le petit vert qui a une grosse tête !

GLOOMY :

Mais, ils sont tous comme ça !

ZLUGLU :

Pas tout à fait, sa tête est plus grosse d’un centimètre de tour, c’est même assez flagrant !

GLOOMY :

Mouais, ça m’aide, merci ! Et puisqu’on parle d’aide, comment ça se fait qu’on s’est retrouvé ici ?

PHOBYZER :

Ha ha ha, même le célèbre capitaine Gloomy ne pouvait échapper à la vigilance de Phobyzer. Dès que j’ai eu vent de votre présence ici, j’ai fait dévier tous les flux de téléportation vers cette salle. Voilà, pourquoi vous êtes ici. Et pourquoi il y a autant de monde dans cette salle.

N°69 :

Euh, monseigneur, nous devrions peut-être d’ailleurs renvoyer tout le monde à sa tâche.

PHOBYZER :

C’est juste, que tout le monde retourne à la laverie immédiatement.

N°69 : [les Zurpiens commencent à sortir]

Euh, nous devrions quand même garder quelques garde avec nous Monseigneur.

PHOBYZER :

Effectivement, que les gardes restent avec nous !

GARDES :

Bien monseigneur ! Oui, monseigneur !

GLOOMY :

Mince, ça a faillit être trop facile !

PHOBYZER :

Nous voilà finalement face-à-face. Je vous croyais pourtant morts ! Les terriens sont décidément surprenants.

GLOOMY :

Et vous n’avez encore rien vu !

J’ai encore envie d’utiliser le terme Tricheuliade !

PHOBYZER :

Croyez-moi, j’en ai vu suffisamment tout à l’heure !

GLOOMY :

J’ai plus d’un tour dans mon sac !

PHOBYZER :

Appelez ça comme bon vous semble !

GLOOMY :

Vous allez le regretter !

KÉVIN :

Ouais d’abord, les autres ils vont venir nous aider, na !

PHOBYZER :

Quels autres ?

GLOOMY :

Bein pour l’effet de surprise, c’est raté, Kévin, tu pouvais pas la fermer pour une fois ?

KÉVIN :

Bein qu’est-ce que j’ai dit ?

PHOBYZER :

Ainsi donc, d’autres terriens sont dans cette station, voilà une information utile.

GLOOMY :

Ce ne sont pas n’importe quels terriens, ce sont les meilleurs ! Ce sont des hommes compétents et entrainés, et qui maitrisent le combat, le camouflage et la plupart des armes de poing. Clignez des yeux une seule fois, et vous serez morts sans même les avoir vu venir. (ouverture porte et pas) Ils sont …

SYPHILIS :

Mais où tu nous emmène Zluglu ? C’est quoi cet endroit ?

GLOOMY :

Et merde !

KELLOGS :

Mais, c’est …

SYPHILIS :

Eh, mais ils sont là, coucou capitainr, coucou Kévin, coucou Zluglu ! Zluglu ?

PHOBYZER :

Hin hin hin, Je crois que vos renforts sont arrivés mon cher capitaine Gloomy ! Qu’on les arrête.

GARDES :

Oui, monseigneur ! À vos ordres monseigneur !

SYPHILIS :

Eh mais, lâchez-moi !

Normalement c’est le contraire :)

KELLOGS :

Aïeuh ! Vous avez de la chance que j’aie des lunettes, sinon, je vous aurais déjà cassé la gueule !

666, le nombre de la bête.

PHOBYZER :

Bien joué, N°666, en ramenant ces étrangers ici, tu t’es attiré les faveurs du seigneur Phobyzer ! Tiens, voilà une image, tu vas pouvoir aller frimer devant tes copains.

N°666 :

Ouais, super !

GLOOMY : [part en courant]

Je vois que votre plan a fonctionné à merveille !

KELLOGS :

Oh, la ferme !

PHOBYZER :

Qu’ils sont mignons ! Vous devriez être contents, vous voilà à nouveau réunis ! Qu’y a-t-il de mieux pour des amis que de mourir ensemble ?

KÉVIN :

Vous avez pas le droit de faire ça !

SYPHILIS :

Ouais, c’est vrai, c’est illégal !

ZLUGLU :

Ca, ça ne va pas l’arrêter !

KELLOGS :

Effectivement, je ne crois pas que la loi soit une source d’inquiétude pour quelqu’un qui vient de détruire une planète !

PHOBYZER :

Le grand à lunettes est moins bête qu’il n’y paraît. Mais laissons ce débat de côté, voulez-vous ? Il est plus que temps de … (alerte)

N°69 :

Monseigneur, nous sommes arrivés, nous sortons de l’hyperespace !

PHOBYZER :

Parfait ! Juste à temps !

GLOOMY :

Attendez, c’est quoi ce bordel, là ?

KELLOGS :

Cette planète, ce n’est pas Zurp !

KÉVIN :

Je l’ai déjà vue quelque part, moi !

SYPHILIS :

Oh mon Dieu !

GLOOMY :

C’est, c’est…

KELLOGS :

Oui, c’est la Terre !

MATT : [rire machiavélique qui finit en toux]

Ça va, c’est bon là, on l’arrête l’épisode ?

NICO :

Ouais, là c’est bien là, ça va bien leur foutre la haine de pas savoir la suite !

Proposez vos changements sur Github !