Cette œuvre est un travail collaboratif basé sur l'ouvrage de Nico & Matt. Les internautes ayant participé sont listés sur la page d'accueil du projet Adoprixtoxis.
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18. Mega Battle Of The Warriors Of The Blue Sky Of The Dark Empty Space Of The Dead Death !!!!

Chapitre 1 – PREMIÈRE PARTIE

VOIX OFF :

Adoprixtoxis, la planète mystérieuse, épisode final, Mega Battle Of The Warriors In The Blue Sky Of The Dark Empty Space Of The Dead Death !!!!

SYPHILIS :

Comment ça pète les titres en anglais…

PRÉSENTATEUR TÉLÉ :

Nous interrompons ce programme pour une allocution du président de la terre.

PRÉSIDENT DE LA TERRE :

Terriens, terriennes, si vous regardez ce message en ce moment, c’est que nous subissons actuellement un attaque extra-terrestre, pouvant entrainer la destruction totale de la planète, et que je suis par conséquent très loin d’ici caché sous mon lit dans un bunker. C’est donc en ma qualité de président du monde que je vous dis très solennellement à vous, peuple de la Terre : Bonne chance !

PRÉSENTATEUR TÉLÉ : [Voix déformée, comme sortant d'un téléviseur]

C’était donc l’allocution du président. Les conseillers scientifiques ont fait état de certains effets secondaires que cette attaque pourrait produire…

TÉLÉSPECTATEUR 1 :

Putain, c’est la fin. Roger, t’as entendu ça à la télé ?

ROGER : [derrière une porte]

Non, quoi ?

TÉLÉSPECTATEUR 1 :

C’est la fin du monde !¡!

ROGER : [n'a pas l'air concerné]

Ah !

TÉLÉSPECTATEUR 1 :

Bein c’est tout l’effet que ça te fait ?

ROGER :

Pardon je t’écoutais pas, j’essaie juste de comprendre pourquoi quand je pisse tout part au plafond.

TÉLÉSPECTATRICE : [fond sonore : ne vous inquiétez pas, ça ne sert à rien… ]

Dis donc, tu pourrais t’habiller quand même.

TÉLÉSPECTATEUR 2 :

Oh merde à la fin, c’est pas comme si tu m’avais jamais vu à poil.

TÉLÉSPECTATRICE :

Je trouve juste qu’il y a des tenues plus appropriées quand on est à table, c’est tout, (saut temporel) c’est tout.

TÉLÉSPECTATEUR 2 :

Quoi qu’est-ce que t’as dit ? (saut temporel) t’as dit ?

TÉLÉSPECTATRICE :

J’ai dit, va t’habiller !

TÉLÉSPECTATEUR 2 :

J’ai quand même le droit d’être cul nu chez moi si j’ai envie, non ? C’est pas comme si je m’exhibais dans une cour d’école maternelle ! (saut spatial, cris d’enfants de maternelle) Mais qu’est ce que je fous là moi ?

MÈRE :

On joue à bébé vole ?

BÉBÉ :

Bébé vole.

MÈRE :

Allez, bébé vooole. Encore ?

BÉBÉ :

Accor’

MÈRE :

Bébé voooole ! Encore une fois ?

BÉBÉ :

Cor’fois.

MÈRE :

Bébé vooooole !

MÈRE : [vole très haut et ne revient jamais]

Bébé ?

VOIX VAISSEAU :

Commandant Phoenix, sur le pont de commandement.

COMMANDANT PHOENIX :

Repos Freeman, faites moi un rapport immédiatement.

MAJOR FREEMAN :

Un rapport, je ne pense pas que ce soit le meilleur moment pour que nous ayons des rapports monsieur.

COMMANDANT PHOENIX :

Faites moi un rapport sur la situation !

MAJOR FREEMAN :

Un rapport entre quoi et quoi, monsieur ?

COMMANDANT PHOENIX :

Putain Freeman, je veux que vous me résumiez ce qui se passe ici et maintenant.

Le mot “rapport”, à toutes les sauces.

MAJOR FREEMAN :

Euh, je ne vois pas le rapport. (PAF.) Un rapport, tout de suite commandant.

COMMANDANT PHOENIX :

Alors ?

Freeman a une façon particulière de s’exprimer, en accentuant à outrance certaines syllabes…

MAJOR FREEMAN :

Nous avons affaire à un trou noir artificiel généré par cette station, si nous ne faisons rien, la Terre sera détruite.

COMMANDANT PHOENIX :

Quelles sont nos options ?

confusion entre les sens de “option”.

MAJOR FREEMAN :

Moi, j’ai pris latin/grec, mais je ne pense pas que ça va nous servir !

COMMANDANT PHOENIX :

En effet. Où en sont les escadrilles que nous avons envoyées ?

MAJOR FREEMAN :

L’ennemi est en surnombre, les renforts n’ont pas suffit !

COMMANDANT PHOENIX :

Tous les vaisseaux en état de combattre sont-ils prêts à engager l’offensive ?

Entreprise, vaisseau de Star Trek (déjà cité), le Survivaure, de la saga audio éponyme, le Planet Express de la série Futurama.

MAJOR FREEMAN :

Presque commandant, on me signale que l’Entreprise, le Survivaure et le Planet Express ne sont pas encore arrivés commandant.

Après le mot d’excuse pour Apollo à l’épisode précédent, le billet de retard… C’est très scolaire, cette flotte Terrienne…

COMMANDANT PHOENIX :

Nous ne pouvons plus les attendre plus longtemps, vous leur donnerez un billet de retard.

MAJOR FREEMAN :

Bien, commandant, avez-vous d’autres ordres ?

Très “2 minutes du peuple”… En outre, Freeman est le nom d’un personnage dans Half-Life.

COMMANDANT PHOENIX :

Il est temps de rendre à ces E.T. ce qu’ils ont semé, envoyez la flotte ! (Floutch) Freeman ?

MAJOR FREEMAN :

Oui, commandant.

COMMANDANT PHOENIX :

Qu’est-ce que c’est que ça ?

MAJOR FREEMAN :

De la flotte, commandant.

COMMANDANT PHOENIX :

Venez ici. (PAF) Alors ?

MAJOR FREEMAN :

Oui, monsieur, j’envoie la flotte, monsieur, enfin, je veux dire les vaisseaux, monsieur.

COMMANDANT PHOENIX :

Merci, major.

Double référence dans le nom du vaisseau. : à Battlestar Galactica et au chocolat de la marque Galak (avec le dauphin sur l’emballage, vous vous souvenez ?)

MAJOR FREEMAN :

Ici le major Freeman, à bord du Battlestar Chocogalak, nous sommes en approche pour vous prêter main-forte.

WEDGE :

Content de vous voir Chocogalak, ça commence à sentir mauvais dans le secteur !

Freeman a l’air de prendre tout ce qu’on lui dit au premier degré… Serait-ce sur lui qu’on a copié l’I.A. de K.R.O.T.E. ?

MAJOR FREEMAN :

Négatif, si vous sentez une odeur, elle doit venir de votre cockpit, il n’y a pas d’air dans l’espace, vérifiez vos filtres !

WEDGE :

Euh, ouais, bien reçu ! (à son escadrille) Bon ça a pas l’air d’être des flèches, mais ils vont déjà moins rigoler en face.

CALRISSIAN :

Il était temps qu’ils arrivent !

CIELMARCHEUR :

Ils sont trop nombreux, et leur bouclier est indestructible !

CARSON :

En plus, c’est bientôt l’heure de la pause syndicale, je suis sûr qu’ils vont encore nous la sucrer !

WEDGE :

Si vous partez en pause, c’est la cour martiale pour tout le monde !

CALRISSIAN :

La cour martiale ?

CARSON :

C’est quoi ?

CIELMARCHEUR :

C’est pas là où on s’entraine pour les arts martiaux ?

WEDGE :

Putain, mais vous êtes complètement (touché par une torpille) AAAAH !

CARSON : [Bip bip bip bip bip]

Qu’est-ce qu’il a dit ?

CIELMARCHEUR :

Qu’on était complètement AAAAH !

WEDGE :

Je suis touché, putain et ce connard qui veut pas me lâcher !

CIELMARCHEUR :

J’arrive leader rouge (abat le vaisseau ennemi).

WEDGE :

Merci Cielmarcheur.

CIELMARCHEUR :

De rien, leader rouge.

CALRISSIAN :

Est-ce que vous avez des dommages ?

WEDGE :

Oui !

CALRISSIAN :

Ah, c’est dommage !

Référence à Star Wars, épisode 1: Anakin, quand il décolle dans le chasseur naboo, demande la même chose à R2 pour qu’il désactive la pilotage automatique.

WEDGE : [bruits R2-D2]

C’est rien de grave, R2, voit ce que tu peux faire. Si ça continue, on va tous y passer !

CALRISSIAN : [la voix semble faire comme si le vaisseau effectuait une vrille]

AAAAAEEEEH !

WEDGE :

Y a pas à dire, ça part vraiment en vrille !

CARSON :

Regardez vos radars.

CIELMARCHEUR :

La flotte terrienne arrive !

CALRISSIAN :

Nous sommes sauvés !
(sons de clochette)

WEDGE :

C’était quoi ça ?

Les camions de glace, qu’on peut voir encore aux états-unis, si je ne dis pas de bêtises, et qui émettent une mélodie sur son de clochettes pour prévenir de leur passage.

CARSON :

Je crois que c’était un vaisseau de glaces !

CALRISSIAN :

Ils ont fait appel à tous les vaisseaux disponibles.

WEDGE :

Et c’est tout ce qu’ils ont trouvé ?

APOLLO : [tousse, malade]

Leader rouge, ici Apollo ! Prêt à engager le combat !

WEDGE :

Apollo ?

CIELMARCHEUR :

Ouah, salut copain, t’es venu finalement ?

Le premier épisode où l’on voit l’escadrille (17) et où Calrissian a un mot d’excuse de la maman de Apollo parce qu’il est malade.

WEDGE :

Mais putain Apollo, je croyais que vous étiez malade !

APOLLO : [toujours avec une voix de malade]

Négatif, je suis pas malade, je viens vous aider !

WEDGE :

Bon, comme vous voulez. En formation !

APOLLO :

Affirmatif, j’arrive tout de suite ! (abattu) AAAAH !

WEDGE :

Apollo ? Apollo ?!?

CIELMARCHEUR :

Oh non, il s’est fait descendre !
CARSON: Il aura pas duré longtemps !
CALRISSIAN: C’est l’intention qui compte !

WEDGE :

Putain, ils vont nous payer ça !

CIELMARCHEUR :

J’en ai un dans ma ligne de mire, il va payer pour tout les autres.

Une des innombrables redondances de la bataille spatiale des deux derniers épisodes.

CALRISSIAN :

Putain, un chasseur m’a pris en chasse !

CIELMARCHEUR :

Prends ça !

CALRISSIAN :

Il me tire dessus !

WEDGE :

Tenez bon !

CIELMARCHEUR :

Vous en faites pas je l’ai presque eu.

Y’a comme une ressemblance, non ?

CALRISSIAN :

Ah, il m’a presque eu !

WEDGE :

Attendez, j’ai un doute, Calrissian, faites un looping !

CALRISSIAN :

Bien leader rouge (en looping) Aaah.

CIELMARCHEUR :

Putain, le salaud, il part en looping, si il croit que ça va m’arrêter.

WEDGE :

C’est bien ce que je pensais, Cielmarcheur, vous tirez sur Calrissian !

CIELMARCHEUR :

Sans déconner ? Oh putain, merde ! Désolé vieux !

CALRISSIAN :

Y a pas de mal !

CARSON :

J’ai été pris en chasse !

WEDGE :

J’arrive Carson !

CARSON :

Il me lâche pas l’enfoiré, si il continue, il va avoir droit à ma botte secrète !

WEDGE :

Votre botte secrète ? Vous avez une botte secrète ?

Confusion entre paire de bottes cachée et botte secrète.

CARSON :

Oui, une belle paire de bottes que je cache dans mon paquetage, et si il continue il va se la prendre dans le cul !

WEDGE :

Je vous l’ai descendu, Carson.

STARBUCK :

Ici Starbuck, nous ne pouvons pas continuer comme ça, il nous faut une stratégie !

WEDGE :

Au point où on en est, je propose le suicide !

STARBUCK :

Vous pensez à une opération Kamikaze ?

WEDGE :

Putain, ça s’entend quand je suis sarcastique, non ?

CIELMARCHEUR :

Nos forces sont dépassées, on devrait pas partir en retraite ?

Confusion (encore) entre battre en retraite et partir à la retraite.

CARSON :

Non, pas avant 60 ans !

CIELMARCHEUR :

Oh putain !

STARBUCK :

Hors de question de sonner la retraite, nous avons prêté serment !

WEDGE :

Starbuck a raison, nous devons protéger la Terre. Nous tiendrons jusqu’au bout même si nous devons y laisser la vie !

STARBUCK :

Euh, j’ai pas dit ça, non plus.

WEDGE :

La ferme ! Il nous faut une stratégie, la Terre est menacée par ce trou noir, concentrez vos tirs sur le générateur gravitationnel !

LES AUTRES :

Bien reçu !

SYPHILIS : [bruits d'animal sauvage et féroce]

Vous avez entendu ?

KELLOGS :

Ca se rapproche !

GLOOMY :

Mais merde, c’est quoi à la fin ?

KÉVIN :

Zluglu, il dit que c’est un kiki, mais moi mon kiki, il fait pas du bruit comme ça, ou alors il fait pschhhhhh et c’est tout !

GLOOMY :

Chht !

KÉVIN :

Bein non, Pschht, pas chht !

GLOOMY :

J’ai dit la ferme ! Zluglu, c’est quoi ce truc ?

ZLUGLU :

C’est… c’est…

GLOOMY :

Secoue-toi un peu ! C’est quoi cette merde ?

ZLUGLU :

C’est… c’est…

KELLOGS :

On a assez perdu de temps, pas la peine de savoir ce que c’est pour comprendre que c’est pas amical, en route !

ZLUGLU :

C’est… c’est…

GLOOMY :

C’est l’heure d’y aller, alors prends ta patinette, on y va, tu nous expliqueras en route.

SYPHILIS :

On va par où ?

ZLUGLU :

C’est… c’est…

Référence à la chanson éponyme ?

KÉVIN : [chante]

C’est bon pour le moral !

KELLOGS :

Le pont d’embarquement est par là !

GLOOMY :

Ok !

Je sais que je pars très loin, mais dans Lanfeust de Troy, (Les pétaures se cachent pour mourir), ça parle d’un cul de sac, et un jeu de mot est fait en parlant de Cixi une nana pareille, un sac ? mais je doute un peu, c’est capilo-tracté comme raisonnement.

ZLUGLU : [commencent à y aller]

C’est… c’est un cul-de-sac !

KELLOGS :

Ah bon ? Merde ! Bon, on va aller à droite, ça devrait être bon aussi.

ZLUGLU :

Vous comprenez pas que c’est un cul-de-sac ?

GLOOMY :

A droite aussi ?

ZLUGLU :

Non ! Le kiki de Phobyzer, c’est un cul-de-sac !

KELLOGS :

Ah bon ? Bein il doit faire de la rétention, alors !

KÉVIN :

Euh, de quoi qu’il parle ?

Ananusia, de An préfixe privatif, et anus, tout le monde sait de quoi on parle.

ZLUGLU :

C’est une créature immonde et vorace originaire de la planète Ananusia, le seigneur Phobyzer s’en sert pour les condamnations à mort.

Tricheuliade ?

KÉVIN :

Le kiki de Phobyzer c’est un monstre ? Ah bah je comprends plus rien, moi.

King Kong des nombreux films éponymes, et Lassie le chien fidèle qui sauve les enfants tombés dans les puits… Apparemment, Phobyzer a du mal a trouver des idées originales…

ZLUGLU :

Kiki est le petit nom qu’il lui a donné, au début, il voulait l’appeler King Kong, ou Lassie, mais c’était déjà pris.

Connaissant les effets du gastro-gun, le sens de liquéfier ne fait aucun doute…

GLOOMY :

Et quoi, c’est tout ? Un monstre ? Bah on a vu bien pire, et puis je te rappelle que j’ai une arme redoutable pour liquéfier ce genre de problèmes.

ZLUGLU :

Votre gastro-gun n’aura aucun effet sur le cul-de-sac.

GLOOMY :

Tu déconnes ?

ZLUGLU :

Le cul-de-sac est un animal au système digestif si efficace qu’il ne rejette rien après ingestion.

KELLOGS :

impressionnant, tout est utilisé, pas d’excrément, pas même une petite lentille de fiente (?) ?

GLOOMY :

Mais c’est impossible, tu veux dire que ce truc n’a pas de…

ZLUGLU :

Non !

KÉVIN :

Bein moi j’ai rien compris, il marche plus le rayon caca ?

GLOOMY :

J’y crois pas, ce truc n’a pas de trou de balle.

cela corrobore le jeu de mot sus-cité.

ZLUGLU :

Comme tous les êtres de la planète Ananusia d’ailleurs, toutes le sociétés de papier hygiénique qui ont essayé de s’y implanter ont fait faillite.

Confusion entre papier toilette et papiers d’identité. (doit-on y voir une sombre prémonition quant à la politique d’immigration future ?)

KÉVIN :

C’est trop nul, moi j’aime bien faire caca, hein Teddy ? Sauf quand il y a pas de papier, parce il paraît que quand on a pas de papier, eh ben on nous renvoie en Afrique.

GLOOMY :

Kellogs, vous avez une solution ?

Garder son calme… Facile à dire, mais apparemment difficile à faire (enfin, ça se comprend)…

KELLOGS :

Il faut avant tout garder notre calme (rugissement) Courez !

KÉVIN :

Ah bon, on court ? On prend plus les patinettes ?

KELLOGS :

Mais si !

KÉVIN :

Ah bon, d’accord !

GLOOMY : [fuite, course-poursuite]

Merde, il est de plus en plus près.

SYPHILIS :

J’ai peur !

Il ne croit pas si bien dire vu que le NNGDC interviendra pour les sauver du kiki.

KÉVIN :

T’inquiètes pas madame l’infirmière, mon Teddy, il va nous protéger.

KELLOGS :

Stop !

GLOOMY :

Qu’est-ce qui se passe ?

KELLOGS :

C’est un cul-de-sac !

Comme Zluglu, Kellogs a du mal à se faire comprendre, mais dans l’autre sens cette fois…

GLOOMY :

Ouais, ça va, on avait compris…

KELLOGS :

Je veux dire qu’on est coincés !

SYPHILIS :

Oh non !

ZLUGLU :

Il arrive !

KELLOGS :

Quelle ironie, nous voici coincés par un cul-de-sac, dans un cul-de-sac.

GLOOMY :

Elle est super bonne celle-là !

KELLOGS :

Ouais, j’aime bien aussi !

ZLUGLU :

Vous êtes sûrs que c’est le moment ?

GLOOMY :

Ah, oui pardon.

KELLOGS :

Désolé.

SYPHILIS :

Là, une porte, on peut peut-être se cacher derrière !

GLOOMY :

Je suis pas sûr qu’on tienne tous derrière une porte.

SYPHILIS :

Se cacher dans la salle, derrière la porte, je veux dire !

GLOOMY :

Ah, ok !

SYPHILIS :

Et c’est moi la blonde !

KELLOGS :

Allez, go ! (ferme la porte) Maintenant, plus un bruit !

SYPHILIS :

Il est juste derrière la porte !

Au film Jurassic Park.

GLOOMY :

Zluglu, tu penses qu’il va savoir tourner la poignée ?

ZLUGLU :

Tourner la poignée, non, il a pas de bras, par contre, défoncer la porte oui !

KELLOGS : [défonce la porte]

Là on est mal !

TOUS :

AAAAAAAAH !

KÉVIN :

Teddy, au secours !

SYPHILIS : [bruits de combat, de coups, avec musique asiatique et interjections comme une parodie de combat karaté]

Qu’est-ce qui se passe ?

GLOOMY :

C’est quoi ce truc ?

KELLOGS : [pouic]

Je ne sais pas, je n’arrive pas à voir, ça va trop vite !

ZLUGLU :

Je l’ai déjà vu quelque part !

GLOOMY : [fin du combat, retour du combattant vers le groupe]

Euh…

SYPHILIS :

Mais c’est…

KÉVIN :

Teddy ! Ouah c’était super, t’es toujours aussi fort dis donc.

KELLOGS :

Hein ?

Redondance de croire.

TEDDY :

Pardonnez-moi d’avoir interféré dans un combat qui était le vôtre, mais j’ai cru bon de croire que mon assistance vous serait utile.

GLOOMY :

Euh, merci Ted.. enfin monsieur.. Teddy ?

TEDDY :

Il n’y a pas de quoi, ce fut un honneur.

KELLOGS :

Mais comment c’est possible un truc pareil, tu… vous n’êtes qu’un ours en peluche !

KÉVIN :

Non, c’est pas qu’un ours en peluche !

GLOOMY :

Mais putain Kévin, tu pouvais pas le dire plus tôt que t’avais un doudou qui fait du kung-fu ? Quand je pense à toutes le fois où ça aurait pu être utile !

KÉVIN :

Mais j’ai pas arrêté de vous le dire qu’il était vivant, sauf qu’en fait il avait plus de pile, c’est tout !

KELLOGS :

Il marche à piles ?

ZLUGLU :

C’est que c’est puissant ces trucs là !

GLOOMY :

C’est une sorte de robot alors !

On a déjà vu pourquoi à l’épisode 11.

TEDDY :

Tout à fait, je suis un NNGDC, un nounours garde du corps, j’appartiens à une série de modèles robotiques destinés à surveiller et à protéger les enfants. Normalement, ma pile est faite pour durer le temps de l’enfance, mais celle de Kévin est, disons, plus longue que prévu.

KÉVIN :

Tu seras toujours mon Teddy à moi, mon Teddy, hein Teddy ?

TEDDY :

J’en ai bien peur, oui !

KELLOGS :

Mais si tu es à court de batterie, comment es-tu de nouveau alimenté ?

GLOOMY :

La salle des générateurs… Kévin, t’as fauché une pile, c’est ça ?

KÉVIN :

Ouais, même que j’ai la langue qui pique encore un peu !

Il n’y a pas que la flotte terrienne qui soit scolaire.

PHOBYZER : [clic de communicateur]

Vous avez tué mon kiki, misérables cloportes, vous allez le payer cher ! À tous les Zurpiens, capturez les intrus, je promets de donner… dix images à celui qui mettra la main sur les terriens !

GLOOMY :

C’est pas un peu radin, pour une tête mise à prix ?

ZLUGLU :

Croyez-moi, avec une offre pareille, on va avoir toute la station sur le dos.

KELLOGS :

On a pas de temps à perdre, la phase deux a été activée, nous devons trouver le moyen de détruire cette station !

PHOBYZER :

Ces terriens vont me le payer, on ne se joue pas ainsi du seigneur Phobyzer, ils ont tué mon kiki, ils ont souillé ma station, (prouts) ils nous ont laissé des séquelles irréversibles !

Effet d’accumulation en rapport avec le mot force.

N°69 :

Monseigneur, je ne voudrais pas vous alarmer, mais les forces terriennes se sont vues renforcer de forces supplémentaires.

PHOBYZER :

Et de combien de temps disposons-nous, avant que nos ennemis ne viennent à bout de nos défenses ?

N°69 :

Les données évoluent en permanence, je pense qu’un repli serait la meilleure solution.

PHOBYZER :

Hors de question, cette station est la plus puissante des stations au monde, nous tiendrons assez longtemps pour la Terre soit détruite, j’en fais le serment, nous ne nous replierons pas tant que cette vulgaire planète existera !

N°69 :

Sauf votre respect, monseigneur, leurs escadrilles se regroupent à proximité du générateur gravitationnel, si ils le détruisent, notre offensive n’aura servi à rien, et…

PHOBYZER :

Tu oses t’opposer aux décisions du seigneur Phobyzer ?

N°69 :

Non, non, je…

PHOBYZER :

Tu as peur, n°69 !

N°69 :

Non, je vous assure que…

PHOBYZER :

Si, tu as peur ! Ouh, il a peur, il a les chocottes, ouh !

N°69 :

Monseigneur, je crains juste que leurs forces ne nous submergent !

Cétacé, baleine quoi…

PHOBYZER : [bruit de baleine]

C’est assez !

PHOBYZER :

Tu es indigne de ta fonction, n°69, dorénavant, tu ne seras plus le conseiller personnel du seigneur Phobyzer. Dorénavant, tu seras… son gobelet à stylos, voilà, ouvre la bouche ! Voilà ! Bien, maintenant, va te ranger sur n°730, mon bureau.

Si ça n’est pas de la mégalomanie, j’en perd mon latin !

PHOBYZER : [gémissements de n°69 qui se range sur n°730]

À partir de maintenant, mon conseiller personnel sera… moi. Qu’en pensez-vous, seigneur Phobyzer ? Excellent choix, seigneur Phobyzer.

COMMANDANT PHOENIX : [communication téléphonique]

J’ai dit que je voulais parler au colonel immédiatement.

COLONEL SERGE-JEAN :

Mais je suis colonel, mon commandant !

COMMANDANT PHOENIX :

Vous n’êtes pas sergent ?

COLONEL SERGE-JEAN :

Bein si !

COMMANDANT PHOENIX :

Mais alors, vous n’êtes pas colonel !

COLONEL SERGE-JEAN :

Mais si, je suis colonel.

COMMANDANT PHOENIX :

Vous venez de me dire que vous étiez sergent !

COLONEL SERGE-JEAN :

Je suis Serge-Jean, et je suis colonel.

COMMANDANT PHOENIX :

Mais bordel, vous ne pouvez pas être sergent et colonel à la fois, ça n’a pas de sens !

COLONEL SERGE-JEAN :

Mais non, colonel, c’est mon grade et Serge-Jean, c’est mon nom ; je m’appelle Serge-Jean, c’est un nom composé, comme Charles-Henri, ou Jean-Patrick.

COMMANDANT PHOENIX :

Reçu 5 sur 5, excusez-moi pour la méprise.

COLONEL SERGE-JEAN :

Pas de mal, commandant, ça m’arrive tout le temps.

COMMANDANT PHOENIX :

Très bien colonel, passez moi le sergent !

COLONEL SERGE-JEAN :

C’est lui-même.

COMMANDANT PHOENIX :

Putain, ça va pas recommencer !

COLONEL SERGE-JEAN :

De quoi ?

COMMANDANT PHOENIX :

Bon, est-ce qu’il serait possible de parler à quelqu’un de compétent sur ce pont ?

COLONEL SERGE-JEAN :

Bein on a bien le soldat première classe John Quelquain, mais il vient pas de Compétan, je crois qu’il est de l’Ohio !

COMMANDANT PHOENIX :

Bon. Vous allez raccrocher, et dire à tout le monde de lancer l’assaut de l’infanterie spatiale. C’est compris ?

COLONEL SERGE-JEAN :

Oui commandant ! (raccroche) Eh les gars, y a le commandant qui dit qu’il faut qu’on lance le lasso.

GARS 1 :

Qu’est-ce qu’il y a ?

GARS 2 :

Qu’est-ce qu’il dit ?

GARS 3 :

Et si on en a pas qu’est-ce qu’on fait ?

GARS 4 :

C’est peut-être un code !

GARS 5 :

T’es sûr que t’as bien compris ?

COLONEL SERGE-JEAN :

Euh… Attends, je rappelle !

WEDGE : [sonnerie téléphone]

Wedge Antillès, qui est à l’appareil ?

COLONEL SERGE-JEAN :

Euh… je me suis trompé !

Si ça c’est pas de la transition…

WEDGE : [raccroche]

Putain, comme si j’avais que ça à foutre ici.

CIELMARCHEUR :

Y a un truc bizarre sur mon radar !

WEDGE :

Quoi ?

CIELMARCHEUR :

Ca fait comme des points noirs.

CALRISSIAN :

Bein faut mettre du biactol !

WEDGE :

Ce sont les seuls endroits où il n’y a pas d’ennemi détecté, crétin.

CIELMARCHEUR :

Ah bah, putain !

CARSON :

J’y vois plus rien, c’est noir de monde !

WEDGE : [bip bip bip]

Mes senseurs sont saturés, où en sont les vôtres ?

CIELMARCHEUR :

Les miens fonctionnent bien !

WEDGE :

Combien d’ennemis détectez-vous ?

CIELMARCHEUR :

8564, euh non, 8563…

CALRISSIAN : [continue : euh non 8562… ]

ils sont trop nombreux, impossible d’atteindre le générateur de trou noir, ils se sacrifient pour pas que nos torpilles atteignent leur cible !

STARBUCK :

J’ai compris, toutes nos torpilles sont interceptées en vol par ces connards !

CIELMARCHEUR :

Euh non, 8512, euh non…

WEDGE :

C’est bon Cielmarcheur, j’ai compris l’idée !

CIELMARCHEUR :

Oui leader rouge.

STARBUCK :

C’est la merde, nous perdons de plus en plus de pilotes.

PILOTE INCONNU :

Mayday, mayday, mayday !

CALRISSIAN :

Ouais, ok j’arrive on vient t’aider !

PILOTE INCONNU :

Mayday, mayday !

CALRISSIAN :

Ouais, c’est bon, je viens t’aider, j’ai dit !

PILOTE INCONNU :

J’ai pas dit m’aider, j’ai dit Mayday !

CALRISSIAN : [abattu]

J’ai rien compris !

WEDGE :

À rester groupés, nous sommes des cibles trop faciles, séparons-nous ! Escadrille jaune, concentrez-vous sur les ennemis en vol.

ESCADRILLE JAUNE :

Oui leader rouge !

WEDGE :

Escadrille bleue, essayez de percer les défenses et détruisez le générateur !

ESCADRILLE BLEUE :

Affirmatif !

WEDGE :

Escadrille rouge avec moi, nous allons pilonner les hangars de leurs chasseurs !

L’escadrille rouge semble plus familière que les autres…

ESCADRILLE ROUGE :

Wesh gros !

CARSON : [percussion d'objets mous]

Tiens, c’était quoi ça ?

OVNI, OMNI, c’était facile comme jeu de mot.

CALRISSIAN :

Je crois que je suis entré en collision avec un OMNI.

WEDGE :

Un quoi ?

CALRISSIAN :

Un objet mou non identifié.

CIELMARCHEUR :

Moi aussi, c’est quoi ces trucs ?

WEDGE :

Attendez, j’en ai un qui est resté accroché sur le pare-brise, je crois que c’est…

CARSON :

Des soldats, nous sommes en train de traverser le champ de bataille de l’infanterie spatiale.

WEDGE :

Oh merde ! Dégagez de là ! (collisions, cris) Oups, oh, désolé, ohh.

Le spartan est un soldat de Halo.

CALRISSIAN :

Oh regardez, ils ont un Spartan avec eux !

CARSON :

Un Spartan, t’es sûr ?

CIELMARCHEUR :

Il paraît que c’est aussi puissant qu’une escouade de 30 soldats à lui tout seul.

WEDGE :

Ah ben ça tombe bien, ça va compenser les trente qu’on a percutés quoi !

Léonidas dans 300 ?

SPARTAN :

Spartan !

CALRISSIAN :

Ils lancent l’assaut, ce n’est plus qu’une question de minutes avant qu’ils n’investissent la station.

CARSON :

Je sais pas si c’est le bon moment pour investir, avec la crise et tout !

CIELMARCHEUR :

Hangar en visuel, leader rouge, quels sont vos ordres ?

WEDGE :

Pilonnez les hangars, je ne veux plus voir un seul vaisseau sortir de cette station.

ESCADRILLE ROUGE :

À vos ordres !

SYPHILIS : [tir explose dans le hangar]

Vous avez entendu ça ?

KELLOGS :

Espérons que cette attaque ne visait pas le hangar !

GLOOMY :

Il faut qu’on se tire d’ici, ça peut péter d’un instant à l’autre !

KELLOGS :

On peut pas partir maintenant, nous devons d’abord nous assurer que la station sera détruite avant la fin de la phase 2.

GLOOMY :

Détruire la station, mais c’est complètement débile !

KELLOGS :

Je vous rappelle que c’était VOTRE idée, à la base.

GLOOMY :

Et depuis quand mes idées sont bonnes, hein ? L’armada terrienne va s’en charger, on doit penser à sauver notre peau, maintenant.

KELLOGS :

Ils n’ont pas conscience du danger, ils n’ont pas vu Adoprixtoxis se faire détruire !

GLOOMY :

Mais putain ayez confiance, c’est quand même pas compliqué à comprendre que toute l’armée terrienne surpasse…

KÉVIN : [ça part en engueulade et on entend plus ce qu'ils disent]

Et c’est là qu’on s’est retrouvé sur la planète Adoptonpénis, même que y avais un métro et que Vador nous a enfermés en prison dans la glace, mais on s’est enfuis en voiture volante avec un dinosaure et un nain, et puis on est reviendu dans le vaisseau du début, sauf que là y avait tout plein de Zluglus, et un nouveau K.R.O.T.E., mais il s’est fait explosé avec le rayon caca du capitaine Gloomy, et voilà, c’est comme ça qu’on est arrivés ici !

Hum…

TEDDY :

Je vois.

SYPHILIS :

Bon ça fait 10 minutes qu’ils discutent, on sait toujours pas ce qu’on fait.

ZLUGLU :

Tous mes codes ont été bloqués, je n’ai plus accès au réseau de la station.

TEDDY :

Et les autres Zurpiens, sont-ils toujours à notre recherche ?

Crédules, les Zurpiens ?

ZLUGLU :

Oui, mais le panneau « défense d’entrer » que j’ai mis sur la porte devrait nous protéger quelques temps.

KELLOGS :

Bon, nous sommes finalement tombés d’accord.

SYPHILIS :

Enfin !

KELLOGS :

Nous allons nous séparer en deux groupes, que ceux qui veulent détruire la station et sauver la Terre viennent avec moi !

GLOOMY :

Et que ceux qui veulent sauver leur cul viennent avec moi.

KELLOGS : [bruits de pas]

Bon, bein au moins l’opération sera plus discrète si je suis tout seul.

GLOOMY :

Bonne chance Kellogs, ce fut un honneur de travailler avec vous, enfin, c’était pas trop mal, quoi ! Bon allez, on y va !

KÉVIN :

Au revoir professeur !

SYPHILIS : [bruits de tôle froissée]

Ah, qu’est-ce que ?

KELLOGS :

Ils nous ont trouvés !

GLOOMY :

Ils attaquent le plafond au chalumeau !

Euh… Les chameaux, non ?

KÉVIN :

Les chalumeaux, c’est ceux qui ont deux bosses !

ZURPIENS :

Ils sont là ! Où ça ? ah, les voilà ! Les visiteurs !

ZLUGLU :

Oh non, ils ont contourné la porte !

ZURPIENS :

DES IMAGES !

SYPHILIS :

Qu’est-ce qu’on fait ?

TEDDY :

Laissez les moi !

KÉVIN :

Non Teddy, y’en a trop tout plein !

GLOOMY :

On sort par la porte, go !

KELLOGS :

On fonce, et n’oubliez pas les patinettes !

ZURPIENS :

Attrapons-les ! Bouge pas !

SYPHILIS :

Eh, il me tient ma jupe !

GLOOMY :

Attendez ! J’espère pour vous que vous n’avez pas mangé épicé.

ZURPIENS :

L’arme diabolique, fuyons !

GLOOMY : [coup de gastrogun, et conséquences… ]

Ca devrait les retenir un moment !

KÉVIN :

Ah, non, là je pense pas qu’ils vont pouvoir se retenir, hein !

KELLOGS :

Euh, vous n’auriez pas oublié quelque chose ?

GLOOMY :

Hein ? Ah oui, merci, vous avez raison, je remets la sécurité du gastrogun, ça vaut mieux.

KELLOGS :

Euh non, je parlais pas de ça.

KÉVIN :

Pourquoi mon kiki à moi il est moins gros que celui du capitaine Gloomy ?

GLOOMY :

De quoi tu parles ?

Bizarrement, on aurait pu s’en douter…

SYPHILIS :

C’est vrai que c’est impressionnant, et j’en ai vus, hein, pourtant !

GLOOMY :

Eh oh, je suis là, vous me voyez ?

KELLOGS :

Ouais, ça, pour vous voir, on vous voit !

GLOOMY :

Mais de quoi vous… Ah !, Mon pantalon, où… où il est ?

KELLOGS :

Sûrement dans la salle !

GLOOMY :

Mais putain de ceinture, mais, mais je peux pas rester comme ça, je j.. j.. j’y retourne !

KELLOGS :

Non, on a plus le temps, on doit pas rester ici, d’autres Zurpiens vont arriver !

GLOOMY :

Attendez, je vais quand même pas vous suivre le cul à l’air ! J.. Kévin, donne moi ton pantalon !

KÉVIN :

Maieuh, mais arrêtez !

GLOOMY :

T’as un slip, moi j’en ai pas, donne moi ton pantalon.

TEDDY :

Non, capitaine Gloomy, je vous déconseille de faire ça !

KÉVIN :

Vas-y, Teddy, montre lui !

GLOOMY :

Mais je…

ZURPIENS :

Les voilà !

SYPHILIS :

Ah, d’autres Zurpiens.

KELLOGS :

Par ici, vite !

GLOOMY :

Mais, mais, mais attendez-moi !

MAJOR FREEMAN :

Commandant, on me signale que l’infanterie a commencé à s’infiltrer à bord de la station.

COMMANDANT PHOENIX :

Combien en avons-nous perdu ?

MAJOR FREEMAN :

Près de 50 commandant, mais nous les avons retrouvés, ils avaient perdu leurs cartes.

COMMANDANT PHOENIX :

Très bien, lancez-moi notre toute nouvelle interface de contrôle des troupes.

MAJOR FREEMAN :

Oui, tout de suite commandant.

Petite référence à WarCraft 3. Le peon (unité de base orc qui construit) fait les sons de réponse quand le militaire clique.

INTERFACE :

Prêt à travailler.

COMMANDANT PHOENIX :

Nous y voilà.

MAJOR FREEMAN :

Impressionnant, comment cela marche, monsieur ?

COMMANDANT PHOENIX :

C’est très simple, je sélectionne les troupes

INTERFACE :

Que dois-je faire ?

COMMANDANT PHOENIX :

Et je les envoies à cet endroit.

Warcraft 3 toujours.

INTERFACE :

Je peux le faire.

Encore une référence à WarCraft, ou à tous les jeux de civilisations : le bois est en général une ressource importante, qu’il faut récolter dès le début du jeu.

MAJOR FREEMAN :

Incroyable, mais pourquoi envoyer ces hommes couper du bois, monsieur ?

COMMANDANT PHOENIX :

J’ai seulement mal cliqué.

Warcraft 3 encore !

INTERFACE :

Quoi ? Oki doki !

COMMANDANT PHOENIX :

Voilà.

MAJOR FREEMAN :

C’est donc comme ça qu’on gagne une guerre ?

COMMANDANT PHOENIX :

C’est une guerre moderne Freeman, une guerre moderne ! (alarme) Qu’est-ce que c’est ?

MAJOR FREEMAN :

Nous passons au niveau d’alerte supérieur commandant.

COMMANDANT PHOENIX :

N’étions-nous pas déjà en alerte rouge ?

MAJOR FREEMAN :

Si, nous venons de passer en alerte vachement rouge, commandant. L’évacuation totale de la planète a été ordonné.

COMMANDANT PHOENIX :

Impossible, mais comment ont-ils pu ?

MAJOR FREEMAN :

La Terre, commandant, elle se déforme !

COMMANDANT PHOENIX :

Oui, on dirait , on dirait une…

MAJOR FREEMAN :

Une grosse banane commandant ?

COMMANDANT PHOENIX :

Euh, j’allais dire une grosse bite, mais ça marche aussi.

KELLOGS :

Je pense qu’on les a semés, tout le monde va bien ?

GLOOMY :

J’ai froid.

SYPHILIS :

Oui, ça se voit !

KÉVIN :

Il est comme le mien maintenant.

GLOOMY :

Bon, c’est fini, oui ?

ZLUGLU :

Nous sommes arrivés.

TEDDY :

Quel est cet endroit ?

KELLOGS :

Le hangar.

GLOOMY :

Je croyais que vous vouliez rester pour faire sauter la station.

KELLOGS :

A l’évidence, les Zurpiens sont trop nombreux, ça ne servirait à rien de se faire prendre, nous trouverons une solution une fois sortis d’ici.

GLOOMY :

Ah ben voilà.

TOUS : [explosion de roquette]

Aah !

SYPHILIS :

Qu’est ce qu’il se passe ?

ZLUGLU :

Les forces terriennes bombardent les hangars de la station.

KELLOGS :

Pas de temps à perdre, nous devons réquisitionner une de ces navettes avant que la baie de débarquement ne soit détruite.

TEDDY :

Hmm, très bien.

SYPHILIS : [pas, bruits combat en fond sonore]

Vous avez un plan ?

KELLOGS :

Oui, nous allons envoyer Zluglu faire diversion pour attirer les gardes hors du hangar. Nous en profiterons pour nous infiltrer dans la navette, et surprendre leurs occupants. Une fois la navette en notre possession, nous n’aurons plus qu’à désactiver le champ de protection pour sortir.

TEDDY :

Hmm, voilà, c’est fait.

GLOOMY :

Hein ?

TEDDY :

J’ai nettoyé la zone, on peut y aller.

KELLOGS :

Et le champ de protection ?

TEDDY :

Désactivé, il y avait 3 550 000 combinaisons possibles, mais j’ai ru la chance de tomber sur la bonne à la 932 498e tentative.

KELLOGS :

Bon, bein, on y va alors.

GLOOMY :

En route !

KÉVIN :

Il est vraiment trop fort mon Teddy.

GLOOMY :

là, je dois avouer que je suis sur le cul.

SYPHILIS :

Et ça va ? Le sol est pas trop froid ?

GLOOMY :

Ha ha ha, mort de rire.

KELLOGS :

Courez plus vite.

GLOOMY :

Ouais, ouais, je voudrais vous y voir, hein, j’ai une arme de destruction massive dans chaque main.

KELLOGS :

Entrez !

ZURPIENS : [loin]

Les voilà ! Attrapez-les !

SYPHILIS :

Des Zurpiens arrivent !

GLOOMY :

Mesdames et messieurs, veuillez attacher vos ceintures, nous risquons d’entrer dans une zone de forte turbulence.

KÉVIN :

On peut mettre un film ?

KELLOGS :

La voie est libre, mais faites attention aux tirs terriens quand on sera dehors.

GLOOMY :

Compris, dans 3, 2, 1, GO !

ZLUGLU : [décollage]

Hourra !

SYPHILIS :

Ouais, on a réussi !

GLOOMY :

Nous voilà enfin sortis d’affaire.

TOUS : [la navette essuie un tir]

Aah !

GLOOMY :

Mais d’où ça vient ?

KELLOGS :

Une escadrille terrienne nous a pris en chasse !

KÉVIN :

Mais pourquoi que les gentils ils sont méchants avec nous ?

SYPHILIS :

Ils sont fous ou quoi ?

KELLOGS :

Nous sommes à bord d’une navette zurpienne, ils nous prennent pour l’ennemi !

Chapitre 2 – DEUXIÈME PARTIE

GLOOMY : [explosion de torpille]

Ouah, c’est pas passé loin ! Essayez de les contacter, faites quelque chose ! Il faut leur faire comprendre qu’on est avec eux !

ZLUGLU :

Il faut voir le bon côté des choses, les zurpiens ne nous tirent pas dessus.

KELLOGS :

Navette zurpienne à escadrille terrienne, humains à bord, je répète, vous tirez sur des alliés !

SYPHILIS :

Ils ont pas l’air de comprendre !

GLOOMY :

Je vous ai toujours dit que vous aviez une voix de connard !

KELLOGS :

Je comprends pas, j’ai émis sur toutes les fréquences, ils ont forcément reçu le message ! (torpille)

GLOOMY :

Mais faites quelque chose bordel !

KELLOGS :

Cessez le feu, nous sommes des alliés, je répète, nous sommes des alliés (à travers la radio de l’escadrille) méchants, nous sommes des méchants, je répète, nous sommes des méchants !

CALRISSIAN :

Mais pourquoi il nous dit ça lui ?

WEDGE :

Il nous nargue, dégommez cet enfoiré !

KELLOGS :

Y a rien à faire, ils comprennent pas.

GLOOMY :

Je sais pas combien de temps je vais pouvoir éviter leurs tirs.

ZLUGLU :

Laissez-moi voir la radio.

KELLOGS :

T’as une idée ?

ZLUGLU :

Peut-être, attendez ! (bidouille) Ah, voilà, la radio était en mode méchant, tout ce que vous disiez était traduit en menaces.

KELLOGS :

Mais c’est complètement con !

GLOOMY :

C’est pas le moment d’émettre des jugements, là, essayez.

KELLOGS :

Navette zurpienne à escadrille terrienne, cessez le feu, nous sommes des alliés, je répète, alliés à bord !

ZLUGLU :

Aucune réaction !

GLOOMY :

C’est le mot allié, je pense que ça ressemble trop au mot alien à la radio.

KÉVIN :

Ils ne tirent plus.

SYPHILIS :

Mais ils nous pourchassent toujours !

WEDGE : [dans la radio pendant tout l'échange]

Ici leader rouge, c’est quoi ce bordel ?

GLOOMY :

Wedge ?

KELLOGS :

Ah, enfin ! Navette à leader rouge, ce serait un peu long à expliquer !

WEDGE :

Veuillez décliner votre identité !

KELLOGS :

Ici Albert Kellogs, j’ai avec moi Rebecca Syphilis, Kévin tout court, et le capitaine Jean-Claude Gloomy.

WEDGE :

Gloomy ?

CARSON :

LE Gloomy ?

SYPHILIS :

Oh, ils ont l’air de vous connaître !

ZLUGLU :

C’est plutôt bon ça non ?

GLOOMY :

Ca dépend !

WEDGE :

Jean-Claude Gloomy ?

CALRISSIAN :

Gloomy la poisse ? Celui qui a eu sa licence de pilote à la 43e tentative ?

GLOOMY :

Euh, lui-même.

WEDGE :

Qui s’est écrasé avant même de décoller !

CALRISSIAN :

Il a bombardé l’infanterie alliée !

Dans Kaamelott, Karadoc et Perceval font ça aussi, pour faire un feu, ils utilisent la réserve de flèches.

CARSON :

Il a foutu le feu au réserves de munitions !

Décidément, c’est en accord avec la chanson de l’épisode 2.

GLOOMY :

Ouais, ouais, oh oh, ça va là, hein, vous allez pas faire tout le curriculum, si ?

WEDGE :

Bah putain le monde est petit, hein !

GLOOMY :

Trop petit ! bon assez perdu de temps !

KELLOGS :

Il faut absolument prévenir le haut commandement, la Terre va être détruite si on ne fait rien.

CALRISSIAN :

Vous arrivez un peu tard, les mecs.
(en fond, bruit d’aspiration qui augmente progressivement)

CIELMARCHEUR :

On vient de passer en alerte vachement rouge !

WEDGE :

La Terre est en cours d’évacuation.

KELLOGS :

Vachement rouge, mais alors ?

WEDGE :

Regardez à dix heures.

Qui ne se souvient pas de Minikeums ?

KÉVIN :

Ouais à 10h, on peut regarder les minikeums.

GLOOMY :

Oh putain !

SYPHILIS :

Oh mon Dieu mais…

KELLOGS :

C’est trop tard.

Freeman décrivait cette forme comme une banane, donc les deux sont en accord…

KÉVIN :

C’est quoi ce truc bleu, là-bas ? On dirait un haricot vert, sauf qu’il est pas vert, ça existe les haricots pas vert ?

GLOOMY :

Mais ta gueule Kévin, c’est pas le moment, laisse ta putain de fiente vocale dans ton claque-merde !

KELLOGS :

Du calme, Gloomy, du calme.

NNGDC jusqu’au bout !

KÉVIN :

Euh, vous pouvez répéter la fin, y a Teddy qui m’a bouché les noreilles !

SYPHILIS : [Le bruit très fort]

Il se passe quelque chose !

La fin de l’aspiration se fait avec un bruit qui rappelle celui qu’on fait quand on essaye d’aspirer un fond de verre avec une paille.

CARSON : [L'aspiration prend fin]

La station absorbe notre planète !

Citation de Star Wars Ep IV.

VOIX OFF :

Au même instant dans une Galaxie très lointaine.

LUKE :

Qu’est-ce qu’il y a ? Ça ne va pas ?

Ces deux répliques sont tirées de Star Wars (4è opus), à la destruction d’Alderaan. Cela convient donc assez à la situation…

KENOBI :

J’ai ressenti un grand bouleversement de la force, comme si des millions de voix avaient soudainement hurlé de terreur, puis s’étaient éteintes aussitôt.

KÉVIN : [Syphilis pleure]

Bein, d’où qu’elle est la Terre ?

GLOOMY :

J’arrive pas à y croire, j’arrive pas !

KELLOGS :

Nous venons de perdre notre planète !

SYPHILIS :

C’est notre chez nous qu’ils ont détruit !

GLOOMY :

Nos familles, nos amis, ils sont tous…

ZLUGLU :

Je… je suis désolé !

GLOOMY :

Il n’y a plus rien à faire. Nous avons échoué. (musique qui fait penser que l’épisode et donc la Saga sont terminés.)

La musique techno contraste fortement avec la musique triste de la scène précédente.

PHOBYZER : [musique techno, cris, rires..]

Whououououououou !!! Les humains ont perdu ! Et nous on a gagné !! Allez champagne pour tout le monde ! (« chante » sur la musique) C’est Phobyzer qui a gagnééééééé, gagnéé, et les autres ont perduuuuu, ouaiiiiiis ! C’est Phobyzer qui a gagnééééé, gagnééé, et les autres ils ont perduuuuuuuu, ouaiiiis, c’est qui le meilleur ?

ZURPIENS :

Phobyzer !

PHOBYZER :

C’est qui le meilleur ?

ZURPIENS :

C’est Phobyzer !

PHOBYZER :

Vous n’êtes pas fatigués ?

ZURPIENS :

On est pas fatigués !

On peut dire que Phobizer met l’ambiance…

PHOBYZER :

Vous n’êtes pas fatigués ?

ZURPIENS :

On est pas fatigués !

PHOBYZER :

Ouaiiis ! Ha ha ha ha (s’éloigne et passe une porte) Bien, comment éteint-on ce rayon gravitationnel déjà ? Peut-être est-ce ce bouton ? (de l’autre côté de la porte, cris, bruit de vidage)

VOIX VAISSEAU :

Dépressurisation secteur 9, terminée.

PHOBYZER :

Bon, peut-être est-ce celui-là, alors (clic, klaxon). Non plus, celui-là ?

Apparemment, ce n’est toujours pas le bon bouton. Mais pourquoi des phares sur une station spatiale ?

MAJOR FREEMAN : [Transition]

Commandant, il semble que la station fasse des appels de phare. Peut-être tentent-ils de communiquer avec nous.

COMMANDANT PHOENIX :

Communiquer ?

Pas faire exprès de détruire une planète, il faut le faire…

MAJOR FREEMAN :

Oui commandant, peut-être veulent-ils s’excuser, peut-être n’ont-ils pas fait exprès.

COMMANDANT PHOENIX :

Cet acte est impardonnable, honteux, inqualifiable !

MAJOR FREEMAN :

Oui, commandant.

COMMANDANT PHOENIX :

Quand je pense que je venais de payer la dernière traite de mon appartement en bord de mer. Où est le respect dans tout ça Freeman ? Où est le respect ?

MAJOR FREEMAN :

Je ne sais pas commandant.

COMMANDANT PHOENIX :

À une heure de la retraite, c’est quand même parfaitement dégueulasse, non ?

MAJOR FREEMAN :

Oui, commandant.

COMMANDANT PHOENIX :

Mais je ne suis pas seul, la Terre n’est plus, mais l’humanité subsiste. Je vais m’adresser à elle, passez moi le micro, Freeman, et branchez-moi sur le réseau radio général.

Freeman, toujours à côté de la plaque…

MAJOR FREEMAN :

Euh, je ne suis pas général, commandant, je suis juste major. (SBLAF) Oui, commandant, le réseau général, commandant, tout de suite commandant. (clics, allumage haut-parleur)

Un discours plein de références ! “A new Hope* est le titre de l’épisode IV de Star Wars ; ‘Ce jour n’est pas arrivé’ : référence au discours du président dans le film Indépendance Day, ou d’Aragorn dans le film Le Retour du Roi ; Mes frères, mes biens chères soeurs, reprenez avec moi tous en choeur : est une ligne de la chanson connue d’Eddy Mitchell Pas de boogie-woogie ; ‘Une fois mille personnes’ vient de *La cité de la peur ; et ‘So say we all’ de Battlestar Galactica. Quand au suppositoire… il vient probablement du livre Dreamcatcher de Stephen King dans lequel le commandant dit une phrase similaire.

COMMANDANT PHOENIX :

Ici le commandant Phoenix, aujourd’hui nous sommes devenus orphelins. Notre mère la Terre nous a été enlevée. Je devine la tristesse dans vos coeurs, elle est aussi présente dans mon Peacemaker. Mais devons-nous nous avouer vaincus ? Quand je vous regarde, je ne vois pas le reste d’une civilisation, je vois l’espoir, un nouvel espoir, a new hope. Il est un jour où l’humanité tout entière sera asservie, mais ce jour n’est pas arrivé. Il est un jour où les hommes et les femmes ne se relèveront pas, mais ce jour n’est pas arrivé. Mes frères, mes biens chères soeurs, reprenez avec moi tous en choeur , non, l’humanité n’est pas morte, l’humanité renaîtra, et nos ennemis apprendront à nous craindre. On peut tromper une fois mille personnes, mais on ne peut pas tromper mille fois mille personnes. L’heure est venue pour nous de nous venger, cet acte de barbarie sera puni sans appel. Châtions nos bourreaux, ils sont la maladie qui infecte l’univers, et nous, nous sommes le suppositoire ! So say we all !

LES AUTRES :

So say we all !

COMMANDANT PHOENIX :

So say we all !

LES AUTRES :

So say we all ! (extinction du micro)

3 parsecs faisant un peu plus de 9,5 années-lumières, leurs ogives ont intérêt à avoir une sacrée portée…

COMMANDANT PHOENIX :

Freeman, mettez le vaisseau en position 6.2.6. à trois parsecs de la station et chargez les ogives, on va les griller ces fumiers !

MAJOR FREEMAN : [au début sanglote, puis se reprend]

Oui, oui,… Oui, commandant !

KELLOGS :

Qu’est-ce qu’on fait ?

GLOOMY :

Vous avez entendu comme moi, non ? Je mets la navette en position d’attaque !

KELLOGS :

Mais, ce vaisseau n’est pas fait pour ça !

Entre prendre les choses en main et se barrer la queue entre les jambes, quand on sait que Gloomy n’a ni pantalon ni slip, on comprend pourquoi il prévient Syphilis…

GLOOMY :

On a foiré Kellogs ! On aurait pu sauver la Terre, mais on a foiré, alors soit on prend les choses en main, soit on se barre la queue entre les jambes ! (à Syphilis) Et c’est pas la peine de relever !

SYPHILIS :

J’ai rien dit, moi !

KELLOGS :

Vous avez sûrement raison. Profitez, je dirai pas ça tous les jours !

GLOOMY :

Bon c’est peut-être pas un vaisseau de combat, mais il peut se défendre. Kellogs aux senseurs, Zluglu et Syphilis aux tourelles. Kévin…

KÉVIN :

Oui, je fais quoi moi ?

GLOOMY :

Rien, tu fais absolument rien.

KÉVIN :

Mais, c’est trop pas du justeuh !

SYPHILIS :

Ils sont pas très confortables les sièges des tourelles.

ZLUGLU :

Tourelle B armée et parée.

KELLOGS :

Très bien, et la tourelle A ?

SYPHILIS :

Tourelle A pas armée, et pas parée du tout !

KELLOGS :

Qu’est-ce qu’il se passe ?

SYPHILIS :

Bein je sais pas comment ça marche, je suis juste infirmière, moi !

Mais, alors, pourquoi elle est dans l’équipe ?

GLOOMY :

Et déjà qu’elle sait pas se servir d’une seringue, faut pas espérer des miracles !

SYPHILIS :

C’est vous qui m’avez mise à ce poste !

GLOOMY :

C’était vous, ou Kévin, et croyez moi, le choix n’a pas été facile.

ZLUGLU :

C’est très simple vous allez voir : appuyez sur le bouton rouge devant vous.

SYPHILIS :

Celui-là ? (clic)

ZLUGLU :

C’est ça.

SYPHILIS :

Ah c’est pas facile, hein !

ZLUGLU :

Maintenant, empoignez le manche très fermement, et faites un mouvement du haut vers le bas pour charger.

Référence sexuelle d’une subtilité éclatante.

SYPHILIS :

Ah bein ça je sais faire !

ZLUGLU : [chargement]

Très bien, maintenant visez, et pressez la gâchette pour tirer.

SYPHILIS :

Ok ! (tir, destruction vaisseau) Ouah super, j’en ai eu un !

KELLOGS :

Parfait, essayez de tirer sur un ennemi la prochaine fois.

SYPHILIS :

C’était un allié ?

KELLOGS :

Oui !

SYPHILIS :

Ok !
(dans la radio, on est dans la navette de Gloomy)

WEDGE :

Leader rouge à flotte terrienne, en formation d’attaque immédiatement.

LES AUTRES :

Roger !

WEDGE :

Surtout, méfiez-vous des panneaux « point faible », je vous rappelle que ce sont des pièges.

LES AUTRES :

Roger !

WEDGE :

Et surtout, é(rot)

LES AUTRES :

Roger !

Comment peut-il se faire frapper s’il est seul dans son cockpit ? C’est la magie du MP3 !

CIELMARCHEUR :

Euh roteur (SBLAF), aïe.

GLOOMY :

Bon on attend quoi pour attaquer là ? (tir, destruction vaisseau)

SYPHILIS :

C’était bon là ?

KELLOGS :

Toujours pas.

SYPHILIS :

Rah, mais comment vous faites pour les reconnaître ?
WEDGE (radio): Leader rouge à flotte terrienne, lancez l’assaut, je répète, lancez l’assaut !

GLOOMY :

C’est parti !

KÉVIN :

On va où ?

GLOOMY :

Dans ton cul !

KÉVIN :

Et on arrive bientôt ?

KELLOGS :

Va t’asseoir, Kévin.

KÉVIN :

Mais !

CARSON :

Vous avez une signature radar ?

CALRISSIAN :

Non, seulement la station et des vaisseaux terriens.

CIELMARCHEUR :

Bein, où sont les chasseurs ennemis ?

WEDGE :

Ils ont rappelé leurs escadrilles, la station doit préparer son entrée en hyperespace.

GLOOMY :

Pas question de les laisser filer !

WEDGE :

Feu à volonté, on doit l’abattre avant que ces enfoirés ne s’échappent !

LES AUTRES :

Bien reçu.

WEDGE :

Mettez tout ce que vous avez !

KÉVIN :

Je m’ennuie, moi.

GLOOMY :

Ta gueule, Kévin.

KELLOGS :

Y a rien à faire, leur bouclier est trop puissant. (navette touchée, explosion, les héros crient)

SYPHILIS :

C’était quoi ?

GLOOMY :

Des tirs de la station, leurs tourelles nous canardent ! (nouvelle explosion, nouveau cri)

KELLOGS :

Nous subissons des dégâts, notre proue est endommagée.

GLOOMY :

Oh, merde !

KÉVIN :

C’est quoi la prout ?

KELLOGS :

La proue, j’ai dit, on tiendra pas plus longtemps, si on ne répare pas.

P’roue de secours …

ZLUGLU :

Il y a une proue de secours à l’arrière, je m’en charge.

GLOOMY :

Hors de question, toi tu tires sur la station, on peut encore tenir !

ZLUGLU :

Kévin peut me remplacer.

KÉVIN :

Oh ouais, trop super méga cool !

KELLOGS :

Hors de question.

KÉVIN :

Beuh, trop des nuls !
(nouvelle explosion et cri)

WEDGE :

Attention Gloomy, ton appareil est en feu !

GLOOMY :

Non, c’est impossible !

WEDGE :

Bien sûr que si pourquoi ?

GLOOMY :

Parce qu’il ne peut pas y avoir de feu dans l’espace, crétin !

KELLOGS :

D’ailleurs, il ne peut pas y avoir de son non plus, normalement. (plus de musique, ni de bruit de combats)

GLOOMY :

Euh, ouais.

KELLOGS :

Ouais, c’est vrai que c’est un peu calme.

SYPHILIS :

On s’emmerde carrément ouais !

GLOOMY :

Bon bein tant pis pour les lois de la physique alors ! (reprise musique et sons combat)

KELLOGS :

Attention droit devant (saut temporel) devant !

GLOOMY :

Oula, c’est pas passé loin.

KELLOGS :

Encore un peu et on rejoignait la Terre dans ce trou noir !

KÉVIN :

Je m’ennuieuh !

KELLOGS :

Y a un truc que je comprends pas.

GLOOMY :

Quoi ?

KELLOGS :

Si ils s’apprêtent à entrer en hyperespace, pourquoi le rayon gravitationnel fonctionne encore ?

Voilà la réponse à la question de Kellogs. À noter que les deux sons entendus ici sont des sons de base de Macintosh et de Windows.

PHOBYZER :

Bon, peut-être celui-là alors ! (clic, Coin) Non plus ! Bon, celui-là ?! (clic, son Windows) Non.

KÉVIN :

Je veux tirer avec madame Syphilis.

GLOOMY :

Non, tu restes là !

KÉVIN :

Maieuh, c’est trop pas du juste, d’abord, et puis c’est nul, on s’amusait plus quand on était sur Atromidépis. Je voudrais trop voyager dans le temps pour y retourner, na !

KELLOGS :

Qu’est-ce que t’as dit ?

KÉVIN :

Euh, je sais plus ! J’ai dit quoi ?

KELLOGS :

Kévin, mais, mais tu es un génie !

KÉVIN :

Ah bon ?

Référence à la description de Kellogs sur le site officiel ?

GLOOMY :

Euh, génie, genre autiste baveux ?

KELLOGS :

Je pense savoir comment nous sortir de là. (s’éloigne)

GLOOMY :

Mais, mais vous allez où comme ça ?

KELLOGS :

Laissez-moi, j’ai des calculs à faire ! Teddy, je vais avoir besoin de toi !

TEDDY :

J’arrive.

GLOOMY :

Et moi je fais quoi pendant ce temps, des gaufres ? Je vous signale que j’ai personne aux senseurs !

Encore un quiproquo.

KÉVIN :

Je peux faire le senteur si vous voulez, j’ai le nez super méga fort !

GLOOMY :

Kellogs, revenez ici tout de suite !

KELLOGS :

La ferme, je réfléchis. Teddy, branche-toi sur la console.

GLOOMY :

Bon ok, Kévin, tu vas me dire ce que tuvois sur cet écran pendant que je pilote.

KÉVIN :

Sur l’écran ?

GLOOMY :

Oui, y a quoi sur l’écran ?

KÉVIN :

Bein euh, y a de la poussière !

GLOOMY :

Abruti ! Ca va pas être facile ! Kellogs !

KELLOGS :

Foutez-moi la paix !

KÉVIN : [explosion, cri]

Ah bein ça, ça devait être la grosse boule verte !

GLOOMY :

Il faut me le dire avant qu’on se la prenne !

KÉVIN :

Ah ok, euh bein là y a une grosse boule verte ici (met ses doigts sur l’écran) euh, une autre là ! Et y en a une à côté ! Eh regardez là où je mets le doigt, ça sert à rien que je vous montre si vous regardez pas !

GLOOMY :

Je pilote, merde ! Kellogs !

KELLOGS :

Ca y est ! (bruits électroniques)

GLOOMY :

Wouaoh, qu’est-ce qu’il se passe là, je contrôle plus rien !

KELLOGS :

Je viens de programmer le pilote automatique.

GLOOMY :

Vous m’expliquez ?

KELLOGS :

Les coordonnées que j’ai entrées sont trop précises pour être exécutées en mode manuel.

GLOOMY :

Mais on… on… on va…

KÉVIN :

Ouah, c’est joli ce rayon bleu là-bas !

GLOOMY :

Mais on va droit sur le trou noir !

KELLOGS :

Oui !

GLOOMY :

C’est une blague ?

KELLOGS :

C’est la seule solution !

GLOOMY :

Vous parlez du suicide ? Parce que croyez-moi, j’aurais très bien pu le faire manuellement, ça !

SYPHILIS :

Eh, vous faites quoi ? Pourquoi on va sur le trou noir ?

ZLUGLU :

Mais vous êtes fous ou quoi ?

KELLOGS :

Faites moi confiance(saut temporel)fiance !

KÉVIN :

Y a trop beaucoup de lumière, ça fait mal à mes noeils !

GLOOMY :

On va jamais s’en sortir(saut temporel)tir !

ZLUGLU :

C’est la fin !

Effectivement, c’est le temps restant du fichier mp3.

KELLOGS :

Non, il nous reste encore 4 minute 20 !

TOUS :

AAAAAAAAA(saut saptio-temporel)AAAAAAAAAAH !

KELLOGS : [à partir de ce moment et jusqu'au retour, on entend le tic tac d'une montre ou d'une pendule]

Chut !

GLOOMY :

C’est quoi ce bordel ?

KELLOGS :

La ferme ! je vous dis.

SYPHILIS :

On est où ?

KÉVIN :

Qu’est-ce qu’il se passe Teddy ?

TEDDY :

C’est un peu long à expliquer !

ZLUGLU :

On est revenus dans la station ?

Autant, le temps donné précédemment est rigoureusement exact, autant celui-ci ne l’est pas : leur voyage temporel dure ici 50 secondes (et non 30).

KELLOGS :

Pas le temps d’expliquer, on a 30 secondes avant le retour.

GLOOMY :

De quoi vous… ? (ouverture porte)

KELLOGS :

Par là !

N°69 :

de forces supplémentaires.

PHOBYZER :

Et de combien de temps disposons-nous, avant que nos ennemis ne viennent à bout de nos défenses ?

Première partie de l’épisode, les répliques sont identiques.

N°69 :

Les données évoluent en permanence, je pense qu’un repli serait la meilleure solution.

GLOOMY :

Putain Phobyzer ! Vous allez me dire ce qu’il se passe ou merde ?

KELLOGS :

Merde, suivez-moi et pas un bruit ! Entrez vite ! (ouverture, puis fermeture de porte, bruit de mouches)

SYPHILIS :

Pouah !

“Merde”, c’est bien le mot…

KÉVIN :

Ca sent pas bon !

GLOOMY :

Vous auriez pu trouver une autre cachette !

KELLOGS :

La ferme ! Bon, on nous a pas vus !

Un hublot dans les toilettes d’une station spatiale ?

ZLUGLU :

Regardez dehors, par le hublot !

GLOOMY :

La Terre ! mais alors… ?

SYPHILIS :

On est revenus en arrière ?

Référence à leur voyage dans le temps de l’épisode 13.

KÉVIN :

Sauf que cette fois, y a pas de dinosaure !

Encore une fois, petite inexactitude dans le temps : il y a 15 secondes avant la fin de la téléportation

KELLOGS :

Encore 10 secondes, restez groupés, il ne faudrait pas qu’on en perde un en route ! Gloomy, quand je vous le dirai, tirez la chasse d’eau !

GLOOMY :

La chasse d’eau, mais pourquoi .. ? Ah, ça y est, je crois que je commence à comprendre ! C’est les toilettes de…

épisode 17, préparation de l’auto-destruction de la station.

ZLUGLU :

Phobyzer, mais oui !

KELLOGS :

Vous êtes prêt ? Maintenant !

PHOBYZER :

Tu oses t’opposer aux décisions de… ? (floutch, chasse d’eau) Mais qui est dans les toilettes personnelles du seigneur Phobyzer ?

N°69 :

Je ne sais pas monseigneur, je…

VOIX VAISSEAU :

Auto-destruction dans 3, 2, 1…

C’est tout ce qu’il trouve à dire ?

PHOBYZER :

Fichtre !

VOIX VAISSEAU :

BOUM !

WEDGE : [explosion]

Vous avez vu ça ?

CALRISSIAN :

Des explosions !

CARSON :

On a enfin réussi à percer leur bouclier !

Star Wars, épisode I, il se passe exactement la même chose.

CIELMARCHEUR :

Négatif, le bouclier est toujours actif ! C’est comme si il explosait de l’intérieur !

WEDGE :

Que tout le monde s’éloigne de la station ! Leader rouge à Battlestar Chocogalak, la station s’autodétruit, je répète, la station est en train d’exploser !

MAJOR FREEMAN :

Bien reçu, leader rouge. Commandant, la station explose !

COMMANDANT PHOENIX :

Mais de quoi vous… ? Incroyable !

MAJOR FREEMAN :

C’est formidable, commandant, la Terre est sauvée !

COMMANDANT PHOENIX :

Victoire ! Les forces terriennes ont fini par bouter l’ennemi !

MAJOR FREEMAN :

Les rapports font état qu’aucune de nos torpilles n’a atteint sa cible, commandant. Il semble que la station ait explosé d’elle-même.

COMMANDANT PHOENIX :

Nous ne connaitrons sans doute jamais les tenants de cette victoire. Notre planète est sauvée, c’est tout ce qui compte, major.

MAJOR FREEMAN :

Oui, commandant.

COMMANDANT PHOENIX :

Rentrons chez nous Freeman. Peut-être pourriez-vous prendre les commandes ?

MAJOR FREEMAN :

Oui, monsieur, avec plaisir, monsieur. Eh les gars !

LES AUTRES :

Ouais ?

MAJOR FREEMAN :

C’est moi qui prends les commandes !

Prendre les commandes… Mais pas celles du vaisseau…

LES AUTRES :

Ouais, pas trop tôt ! Une Margarita pour moi steuplait ! Une Pepperoni pour moi.

GLOOMY : [saut spatio-temporel, les héros tombent]

Ah c’est plutôt rude comme arrivée, hein !

KÉVIN :

Ah, j’ai mal à ma tête !

Les rescapés du Survivaure ±Nous semblons avoir atterri dans les latrines de la faune locale

SYPHILIS :

Ah, ça sent pas bon, j’aime mieux pas savoir sur quoi on a atterri !

GLOOMY :

Tout ce que je peux vous dire, c’est que ça porte bonheur !

SYPHILIS :

Euah !

GLOOMY :

C’est quoi cet endroit Kellogs, on est où ?

KELLOGS :

Si mes calculs sont exacts, on est sur Terre, quelque part en Afrique centrale !

SYPHILIS :

En Afrique ?

Référence à ce même épisode, un peu plus tôt, où Kévin a cette réplique : C’est trop nul, moi j’aime bien faire caca, hein Teddy ? Sauf quand il y a pas de papier, parce il paraît que quand on a pas de papier, eh ben on nous renvoie en Afrique.

KÉVIN :

Oh zut, on aurait dû prendre du papier dans les toilettes de Phobyzer !

GLOOMY :

Et on est quand ?

Star Wars, épisode VI, où on voit l’explosion de l’étoile de la mort dans le ciel d’Endor.

KELLOGS :

Si j’en crois l’explosion qu’on voit dans le ciel, quelques secondes après qu’on aie tiré la chasse !

SYPHILIS :

On a réussi, la Terre est sauvée !

GLOOMY :

Whouhou !

ZLUGLU :

Incroyable !

Des lapins roses ? En Afrique centrale ? Kévin doit sans doute parler d’éventuels nuages résultant de l’explosion…

KÉVIN :

Regardez, y a tout plein de petits oiseaux et des lapins roses !

GLOOMY :

On leur a quand même bien pourri la gueule à ces Zurpiens ! Euh, désolé Zluglu.

Freud avait raison, tout est sexe ! ^^

ZLUGLU :

Vous rigolez ? Je suis libre maintenant ! Et sans Phobyzer, Zurp pourra peut-être commencer un nouvel âge sans dictature, et avec reproduction sexuée aussi !

SYPHILIS :

Quand je pense qu’à la base, on devait juste sauver un vaisseau-cargo, et pour finir, on a sauvé la Terre !

Gloomy aurait-il changé pendant l’aventure ? au début, arrogant et égoïste, et à la fin, il reconnait les mérites de Kellogs.

GLOOMY :

Kellogs a sauvé la Terre ! Bravo mon vieux, mais comment vous avez fait ?

KELLOGS :

C’est simple, en tenant compte de notre expérience sur Adoprixtoxis et des données gravitatiospatiotemporelles, j’ai calculé l’angle de pénétration dans le faisceau qui nous amènerait à…

GLOOMY :

Ouais, ouais, ok, d’accord, merci ! Bon bein, vous avez assuré, bravo !

KELLOGS :

J’ai un de ces mal de crâne, moi !

GLOOMY :

Tu m’étonnes !

SYPHILIS :

Bon, on fait quoi maintenant ?

ZLUGLU :

Il faudrait essayer de trouver une ville ou quelque chose !

GLOOMY :

En route ! Rentrons chez nous !

KELLOGS :

Mais vous savez même pas où vous allez !

Au début de la saga, le professeur suit Gloomy qui ne sait pas non plus où ils sont ni où ils vont.

GLOOMY : [Echos]

Bein, ça change pas de d’habitude, et puis ça a pas l’air de vous empêcher de me suivre apparemment !

KÉVIN :

On est bientôt arrivés ?

il a un GPS, mais ils ne savent pas où ils sont !

TEDDY :

Mon GPS indique que non, Kévin.

KÉVIN :

Ah ? Bon !

SYPHILIS :

Vous croyez qu’on aura une médaille ?

KELLOGS :

Aucun risque, personne ne pourra jamais savoir qu’on a sauvé la Terre. Techniquement, elle n’a jamais été détruite.

SYPHILIS :

Ah, c’est dommage !

Retour vers le futur ? Avec les explications sur le continuum du temps ?

GLOOMY :

Mais y a un truc que je comprends pas, si la station a explosé, les autres nous étaient dedans, à ce moment-là, non ? Du coup, ils ont pas pu sortir de la station pour entrer dans le rayon, vu qu’ils sont morts, du coup, ils ont pas pu tirer la chasse pour détruire la station ! Du coup, les autres nous ne sont pas morts, si la station n’a pas explosé, du coup ils ont pu revenir dans le passé détruire la station, mais dans ce cas, les autres seraient morts, non ? Vous avez une explication à ce truc ?

Quel autre mot pour clôturer une telle saga ?

KELLOGS :

Euh…

Proposez vos changements sur Github !