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07. Le Mont Mucus

Chapitre 1 – Interlude Champêtre

Musique et accent du narrateur font référence à l’adaptation cinématographique des œuvres de Marcel Pagnol La Gloire de mon père et Le Château de ma mère.

NARRATEUR :

il était une fois deux mignonnettes coccinelles qui vivaient dans la verdoyante verdure moisie d’une jolie petite colline farcie de cadavres enfouis ; les pauvrettes voletaient à travers ces forêts de violettes violettes et de coquelicots coquets, de ces bleuets bleutés et autres feux follets qui offraient la beauté de leurs vives couleurs à toutes les bestioles qui grouillaient dans le coin ; elles sautaient de feuille en feuille en s’amusant, comme des petites coquines, en buvant la rosée du matin… et puis soudain… CRACK !

ZARAKAÏ :

tè, ooooh… .Mais j’ai marché sur un truc ?…

Chapitre 2 – Roger le tavernier

NARRATEUR :

ZARAKAÏÏÏÏÏ !

ZARAKAÏ :

Eh ben quoi ?!

Les Bucoliques sont un recueil du poète latin Virgile, paru en -39. Elles sont composées de dix pièces rédigées en hexamètres dactyliques. Virgile les composa entre -42 et -39. Ces églogues sont des courts dialogues entre bergers, sur le modèle de la poésie pastorale grecque, bref exactement ce que vient de faire le narrateur.

NARRATEUR :

Tu viens d’anéantir mes élans bucoliques…

ZARAKAÏ :

Allons bon ? Tu picoles ?

NARRATEUR :

Mais… QUOI ?!

ENORIEL :

Il a dit « Bucolique »… pas « Alcoolique » andouille… !

ZARAKAÏ : [changement de musique]

Ah c’est ça…

NARRATEUR : [inspire !]

Sur la colline des mille gangrènes, entre tombeaux et mausolées, le groupe venait de se voir renforcé par l’arrivée… d’un tavernier… tout dénudé…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ah mais vouiiii ! J’avais pas vu… il est cul nu ! Voilà un détail que j’aurais pu… relever…

ZEHIRMANN :

c’est toi qu’il va falloir relever si tu persistes à le dévisager à mi-hauteur !!! VOYEUR !

TRICHELIEU :

ah mais non… voyons… !

ROGER :

… c’est vrai quoi… c’est embarrassant !

ZEHIRMANN :

couvre-toi donc de ma toge pour l’instant…

ROGER :

merci… hem… Ouilla ! Ton vêtement est chaud bouillant !

ZEHIRMANN :

c’est normal… je l’ai porté… ma température corporelle étant très élevée, je…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

il doit être agréable d’enfiler un… ami… un HABIT aussi chaud…

Refroidir quelqu’un, c’est l’abattre. Zehir joue ainsi sur le lexique de la température.

ZEHIRMANN : [soupire]

tes lapsus pourraient m’encourager à te refroidir…

TRICHELIEU :

ah mais… je ne…

ROGER :

euh… dites… c’est pas un peu grand ?! J’ai l’air d’un nain là-dedans…

ZARAKAÏ : [RIRES]

un nain ? Boup !… Tu n’as même pas de barbe !

Un imberbe… (glabre, quoi)

ENORIEL :

c’est un nain berbe… éhéh

ZARAKAÏ :

hein ?

ENORIEL :

rien…

ROGER :

bon… au fait… qu’est-ce que je fous ici, à poil, moi?

ZEHIRMANN :

Le sujet mérite en effet d’être évoqué…

Mêmes consonances finales que la dernière phrase.

WRANDRALL :

Sache qu’en fait, tu as été invoqué !

ROGER :

quoi ?!

ENORIEL :

c’est choquant, c’est navrant et pourtant…

WRANDRALL :

c’est marrant !

TRICHELIADE !

ROGER :

Comment ce fait-ce ?

ENORIEL :

Ta venue, tavernier est l’objet d’un souhait que le nain assoiffé s’est cru bon d’exaucer lorsque fût libéré cet esprit délabré de l’anneau de mithrill dont il s’est emparé !

ROGER :

ah ouais…

intuitu personnae : Locution latine se traduisant par « en fonction de la personne » et signifiant, dans une opération contractuelle, que la personne du cocontractant ou ses caractéristiques principales conditionnent la conclusion et l’exécution du contrat. (cf. Encyclopédie juridique des affaires et de la vie courante)

ZEHIRMANN :

techniquement, c’est une invocation majeure née d’une méditation intuitu personnae !

ROGER :

ah ouais…

ZARAKAÏ :

un tonnelet de bière… m’aurait bien réchauffé… ça pour sûr, j’en rêvais… mais évidemment, toi tu te ramènes sans tonneau ni godet… éh bé… t’as gâché mon souhait !

Comme Zarakaï dans l’épisode 5, Roger répète plusieurs fois de suite un ah ouais bien à lui.

ROGER :

ah ouais… désolé… si tu veux… ta bière… je peux te LA PISSER !

ZARAKAÏ :

boup…

WRANDRALL :

Euh… au fait, tavernier… comment te nommes-tu ?

Remarquer l’hésitation : en jeu de rôle, on sentirait que le MJ cherche désespérément à trouver un prénom pour le PNJ… Quant au nom trouvé, il peut faire référence à la B.D. “Le chat” de Gelück, cf. épisode 1.

ROGER :

je m’appelle… Roger…

ENORIEL :

et allez…

ZARAKAÏ :

Roger le Tavernier… !!!!

WRANDRALL :

quelle originalité…

ROGER :

… en tant que PNJ, j’ai évité le pire…

ENORIEL :

Vraiment ? Et qu’est-ce à dire ?

Bertrand Tavernier est un célèbre réalisateur, acteur, producteur, coproducteur, producteur associé, producteur exécutif et scénariste français né le 25 Avril 1941. Rien que ça !

ROGER :

figurez-vous qu’avant, je m’appelais « Bertrand »…

ENORIEL :

Oh mais non ! Mais c’est navrant !

TRICHELIEU :

En quoi est-ce affligeant ?

ENORIEL :

eh bien… Bertrand… tavernier…

TRICHELIEU : [… silence]

Aaah oui… roger c’est bien…

ZEHIRMANN :

moi j’aime bien…

ZARAKAÏ :

ça sonne bien…

WRANDRALL :

on dira rien…

TRICHELIEU : [clochette]

Roger le tavernier… ça en fait des anagrammes !!!

ROGER :

ah bon ?!

TOUS :

AH NON !

Les anagrammes sont correctes, j’ai vérifié :)

TRICHELIEU :

LE RARE GORET VERNI

TOUS :

rhooo !

TRICHELIEU :

LE RIRE VA TE RONGER

ENORIEL :

la connerie aussi !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ROI ! LA VERGE RENTRE…

ZEHIRMANN :

ASSEZ !

TRICHELIEU :

ah euh… c’est… pourtant…

ROGER :

Bon !… c’est pas tout ça… je vais rentrer moi… moumoune va s’inquiéter !

ZEHIRMANN :

moumoune ?

Mon demi… pour un tavernier !

ROGER :

ouais ma femme, ma moitié, mon demi…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

oh… prend-elle en main mes aff… TES affaires… en ton absence ?!

ROGER :

Ouais… c’est elle la patronne !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

… ah ? … et elle est bonne… tenancière… ?

ROGER :

ouais… en affaire, elle sait y faire !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Il faut avoir des reins solides… pour faire ce métier…

ROGER :

ouais… y a parfois des coups durs…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

je m’en doutais… si elle a de la poigne, elle doit savoir ériger… diriger ton affaire de main de maître…

ROGER :

c’est une fille de marin, elle tient la barre à deux mains !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

… petit prétentieux va, ça lui serait difficile !

ROGER :

Hein… mais… pourquoi ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

au vu de ce que j’ai vu lorsque tu étais tout nu…

ROGER :

mais… qu’est-ce que ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

à moins que ta moumoune n’ait de petites mimines… ?

ROGER :

Qu’est-ce que… Quoi ?

ZEHIRMANN :

Trichelieu… ÇA VA TOMBER…

TRICHELIEU :

hein ? mais… ah gzzzz… .

ROGER :

je comprends rien…

ZEHIRMANN :

T’inquiète, tout ceci est MALSAIN…

ROGER :

Bon… j’y vais… euh… Maender Alkoor… ? Par où y repart-on ?

ZEHIRMANN :

T’inquiète ! Zarakaï peut te renvoyer directement à la taverne…

ZARAKAÏ :

ah bon ?

ZEHIRMANN :

ben oui…

ZARAKAÏ :

… t’es sûr ?!

ZEHIRMANN :

certain…

ZARAKAÏ : [sort son marteau]

eh ben… je sais bien que… j’ai un bon coup de marteau… mais là… ça fait loin quand même… !

ENORIEL : [rires]

c’était presque drôle…

WRANDRALL :

si si… pas mal, pas mal…

Ressemble au dialogue entre un pilote et la tour de contrôle, d’autant plus que « roger » est souvent utilisé comme code pour « ok ».

ZARAKAÏ :

direction… inclinaison… tout est bon… Roger… t’es prêt ?

ROGER :

hein ? heu… oui… je suppose…

TRICHELIEU :

mais que fait-il ?

ZARAKAÏ :

à la une, à la deux… A LA… !

ENORIEL :

arrêêêêête !

TOUS :

STOOOOP !

ZARAKAÏ :

Eh ben quoi ?

ENORIEL :

T’es un grand malade toi ?!

ZARAKAÏ :

On m’a dit de renvoyer « directement » le tavernier…

ENORIEL :

… grâce à ton anneau magique, sombre et funeste abruti !

ZEHIRMANN :

Tu peux invoquer OU révoquer… Roger… à ton gré, d’une simple pensée !

ZARAKAÏ :

Tè ? Ah bon… ? Suffit d’y penser quoi… ?

ZEHIRMANN :

oui…

ENORIEL :

eh ben c’est pas gagné

WRANDRALL :

il est effrayant ce nain…

ZARAKAÏ :

Bon j’essaye…

ENORIEL :

c’est ça, c’est ça…

ZARAKAÏ : [gnnnnnn]

??… ???… ???… .

ZARAKAÏ :

c’est bon ?

Avec le même ton que « Eh bien me voilà ! »

ROGER :

je suis toujours là…

ZEHIRMANN :

réessaye !

ZARAKAÏ : [gnnnnnnnnnnnnnn]

d’accord… ???… ???… ???…

ZARAKAÏ :

c’est bon ?

ROGER :

je suis toujours là…

ENORIEL :

et t’es pas prêt de partir !

ZARAKAÏ : [gnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn]

mais « dill dou diable » ???… ???…

Référence à la saga romanesque Harry Potter, de J. K. Rowling, dans laquelle Harry s’extasie à plus d’une reprise sur le gonflement appréciable de la veine à la tempe de son oncle, annonciateur d’une explosion de rage de celui-ci. Enfin, en argot, la veine bleue est une belle tricheliade !

TRICHELIEU :

oh… la grosse veine bleue de son front enfle dangereusement…

ZARAKAÏ : [essoufflé]

c’est bon ?…

Et c’est la troisième fois qu’il le dit.

ROGER :

je suis toujours là…

ZARAKAÏ :

boh… c’est nul… ça marche pas…

ENORIEL :

tu parles de ton cerveau, c’est ça ?!

ROGER :

pffff… bon ben… je vais rentrer à pied… merci d’avoir essayé !

ZEHIRMANN :

attends, Roger… j’ai une idée…

ROGER : [murmure à l'oreille du tavernier !]

ah … oui… AH AH ! Bon plan… DIS DONC LE NAIN ?!

ZARAKAÏ :

eh ben quoi ?!

Il faut noter que les nains détestent dépenser leur argent. Petite référence au Donjon de Naheulbeuk, épisode cinq, où le nain dit non, on a pas d’argent pour éviter de leur donner [son] or !

ROGER :

l’autre jour, à la taverne… t’aurais pas oublié de me PAYER ton tonnelet de… Tzzzzioufffff…

TOUS : [disparition]

Mouahahaha !

WRANDRALL :

Bien joué Zehir !

Un réflexe pavlovien est un réflexe conditionné. Le réflexe de Pavlov est un réflexe conditionnel mis en évidence par Ivan Petrovitch Pavlov qui lui a donné son nom. On dit souvent conditionnement pavlovien.

À partir de 1889 le physiologiste montra que si l’on accoutumait un chien à accompagner sa nourriture d’un stimulus sonore, ce dernier pouvait à la longue déclencher la salivation de l’animal sans être accompagné de cette nourriture.

En fait, il est démontré que la sécrétion de la salive peut être provoquée à la fois par un contact direct avec la nourriture et/ou par un stimulus raccordé à celle-ci tel un son de cloche par exemple.

Pavlov a fait considérablement avancer les recherches sur les réflexes conditionnels. Ces réflexes peuvent s’apparenter à une réaction involontaire, non innée, provoquée par un stimulus extérieur. Pavlov a développé la théorie selon laquelle les réactions acquises par apprentissage et habitude deviennent des réflexes lorsque le cerveau fait les liens entre le stimulus et l’action qui suit.

(cf. Wikipédia)

ZEHIRMANN :

c’était bien le réflexe pavlovien que j’attendais de la part du nain…

ENORIEL :

un nain qui a un créancier ferait tout pour s’en débarrasser…

CQFD : ce qu’il fallait démontrer, locution souvent utilisée en mathématiques. Les Anglo-saxons lui préfèrent QED (Quod Erat Demonstrandum).

ZEHIRMANN :

absolument ! CQFD !

ZARAKAÏ :

Ah c’est malin… en plus je suis certain que je ne lui dois rien… !

TRICHELIEU :

ah si… désormais tu lui dois un grand moment de solitude !

ZARAKAÏ :

hein ? et pourquoi ?

TRICHELIEU :

Là où il est réapparu, notre tavernier est nu !

ENORIEL :

Ah oui ! La toge est restée par terre !

Cette phrase toute bête est un classique des jeux de rôle, elle s’adresse au narrateur qui sans ça peut considérer l’objet comme oublié. De nombreux rôlistes ont perdu moult équipement pour ne pas l’avoir prononcée !

ZEHIRMANN :

Exact… eh bien… je la récupère !

WRANDRALL :

Messieurs… on a un mont à monter !

TOUS :

oui !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ah ouiiiiiiii !

Chapitre 3 – Le mont mucus

Mucus / Humus : jeu sur les sonorités semblables de ces deux mots, ainsi qu’une tendance à souligner le manque d’équipements du groupe – on est dans un univers moyenâgeux, où on ne possède pas grand chose pour escalader !

NARRATEUR :

Au pied du mont mucus, masse sombre érodée, recouverte d’humus et de plantes tressées, le groupe fut frappé de cette sommité qu’il lui fallait grimper sans pitons, ni piolets…

ZARAKAÏ :

Mais c’est énorme…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ah oui je sais…

ENORIEL :

il faut aller jusqu’au sommet… ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

même si la pente est douce, on risque d’en baver !

ZARAKAÏ :

… faudra au moins 5 heures pour tout escalader !

Ce changement d’opinion du clerc m’a longtemps intrigué. Après une rapide recherche sur Google, je me suis aperçu que le premier résultat pour 5 à 7 est… un site libertin. En creusant, il s’agit d’une expression, pour parler d’un intermède généralement adultérin qu’un patron « s’accorde », le plus souvent avec une secrétaire, sur son lieu de travail. Si votre patron vous propose un 5 à 7, réfléchissez bien avant d’accepter…

TRICHELIEU :

5 à 7 je dirais…

WRANDRALL :

C’est pas de tout repos…

Le repos du guerrier…

TRICHELIEU :

à part pour les guerriers…

ZEHIRMANN :

… j’espère qu’un chemin pourra nous y mener

L’hyménée désigne un mariage. Ce mot est très souvent utilisé dans les tragédies. Il viendrait de l’hymen, qui est… oh, renseignez-vous si ça vous intéresse et que vous avez plus de 12 ans :)

TRICHELIEU :

hyménée ?

ZEHIRMANN :

Non… y Mener !

TRICHELIEU :

ah pardon !

ZARAKAÏ :

vous voyez un chemin, vous ?

WRANDRALL :

… avec tous ces fourrés, il doit être caché…

Tricheuliade d’autant plus appropriée qu’elle suit l’allusion à l’hymen…

TRICHELIEU :

il faudrait déflor… déblayer… ?

ZEHIRMANN :

mouai… avançons à tâtons…

NARRATEUR :

gravissant peu à peu le mont sombre et herbeux, l’équipe fut bientôt devant un mur curieux : une jungle de ronces et d’ajoncs épineux se dressait d’un seul homme face au groupe furieux…

ZEHIRMANN :

ce mûrier barbelé fait 4 mètres de haut !

ZARAKAÏ :

… mais c’est impénétrable !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

hélas…

Que(ue) des pines, que(ue) des pines… mais aussi une reprise d’une citation de Patrice de Mac Mahon (président français) qui avait déclaré devant une ville inondée “Que d’eau, que d’eau”.

TRICHELIEU :

que d’épines, que d’épines…

ENORIEL :

Aïeeeeeuuuuh… en effet…

ZEHIRMANN :

des épines acérées, des feuilles effilées…

WRANDRALL :

ma carte n’indique rien du tout à ce sujet !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

faudrait défouraill… débroussailler…

WRANDRALL :

à coup d’épée ? C’est sans effet…

ZARAKAÏ :

éh bé… fous-y le feu, Zehir !

ZEHIRMANN :

Ah non… je ne crois pas…

ENORIEL :

fous-y le feu, allez quoi !

ZEHIRMANN :

et c’est un elfe qui me dit ça ?

Les Elfes sont censés être amoureux de la Nature et l’apprécier – on peut citer Tolkien, mais aussi le Donjon de Naheulbeuk et son Elfe qui vénère la forêt.

ENORIEL :

beuh ? … ah oui… protégeons la nature et les petits oiseaux…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

surtout le mien !

ZEHIRMANN :

quoi ?!…

TRICHELIEU :

euh… non rien…

ZARAKAÏ :

éh ! Derrière les ronces, il y a un muret !!!

WRANDRALL :

attendez… sur ma carte… y a un truc qui apparaît …

ENORIEL :

hein ? Fais voir… mais… ?! On dirait…

WRANDRALL :

… un dédale ?!

TOUS :

Quoi ?!

ZEHIRMANN :

un labyrinthe… ?

WRANDRALL :

il s’étend tout autour du sommet…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

une vraie ceinture de chasteté…

Référence possible à Coluche, dans son sketch du cancer du bras droit, dans lequel il critique un diagnostic de son médecin qui lui annonce qu’il a une cirrhose : « une cirrhose du bras droit, vous croyez docteur ? Ça existe ça !? C’est nouveau, ça vient de sortir ? »

ZARAKAÏ :

… éh bé c’est nouveau ça… ça vient de sortir !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

faudrait déjà pouvoir rentrer…

NARRATEUR : [sifflote]

hum hum…

WRANDRALL :

ah ouais… le narrateur a trouvé son bonheur…

NARRATEUR :

Wrandrall fut étonné que sa carte ait changé… Mais magique elle était, l’aurait-il oublié ?!

Rébellion des PJs !

WRANDRALL :

tu parles… c’est honteux !

NARRATEUR :

ah mais non… c’est le jeu !

ZARAKAÏ :

c’est tiré par les chevaux…

ENORIEL :

non, tiré par les cheveux …

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ou par une queue de cheval ?…

ZEHIRMANN :

quoi ?

TRICHELIEU :

euh… ce n’est que la fusion de leurs deux expressions…

ZEHIRMANN :

je vois…

ZARAKAÏ :

moi pas !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

les dés semblent pipés en tout cas…

ENORIEL :

mouais c’est ça !

WRANDRALL :

bon… j’ai trouvé… pour entrer dans le labyrinthe c’est par là…

ZEHIRMANN :

eh bien on y va !

NARRATEUR :

ainsi le mont mucus avait-il son secret, un labyrinthe immense et par tous, oublié, qui étendait ses voies tout autour du sommet…

ENORIEL :

qui dit labyrinthe, dit errance…

TRICHELIEU :

mon Dieu… nous sommes perdus… !

ZARAKAÏ :

mais… on vient juste d’entrer !

TRICHELIEU :

eh ben… on est pas sorti… c’est moi qui vous le dit… .

WRANDRALL :

éh… !

ZEHIRMANN :

procédons par ordre :

ENORIEL :

mouais…

WRANDRALL :

éh… dites !

ZEHIRMANN :

à chaque intersection, nous marquerons la direction d’où nous venons.

WRANDRALL :

éhoh… ?!

Référence très discrète à Ghostbuster. Enoriel a déjà fait la même phrase lors de l’épisode 5.

ENORIEL :

pertinent pertinent…

ZARAKAÏ :

ah ouais… t’es pas con toi…

WRANDRALL :

EH… LES GARS !!!

TOUS :

quoi ?!

WRANDRALL :

ma carte est magique…

Prolepse subtile du quiproquo qui ne manquera pas de suivre lors de la présentation de Kyo Shin Zamurato, samouraï et garde du corps du vieux devin, dont la première apparition se fera dans l’épisode 10.

ZARAKAÏ :

mais quio !

ENORIEL :

c’est bien, on lui dira…

ZEHIRMANN :

alors… nous dessinerons des flèches par terre et…

WRANDRALL :

non mais… ELLE EST VRAIMENT MAGIQUE !…

ENORIEL :

mais QUOI ? Oui ! et alors ?…

WRANDRALL :

alors le chemin est tout indiqué !

ZARAKAÏ :

comment ça ?

WRANDRALL :

c’est une vue du dessus, regardez !

TOUS :

quoi ?!!!

NARRATEUR :

oh non !!! Mais… OH ZUT !

ENORIEL :

Ah mais oui dis donc !

ZARAKAÏ : [rires]

mais c’est complètement con !

TRICHELIEU :

c’était bien la peine de nous faire du mouron !

ZEHIRMANN :

serait-ce une faille dans la narration ?! Ahah

Retournement des rôles : rébellion du narrateur :)

NARRATEUR :

Mais c’est… c’est… c’est HONTEUX !

WRANDRALL :

ce parchemin indique un itinéraire EXACT pour arriver au souterrain ! La preuve !

ENORIEL :

exact… ! Mouaahaha !

TRICHELIEU :

mais c’est magique !

WRANDRALL :

j’ai pas arrêté de le dire !

NARRATEUR :

Mais c’est… c’est HONTEUX !

ON TE=>Honteux…

ZARAKAÏ :

ON TE le fait pas dire !!! Eh eh !

Chapitre 4 – Labyrinthe et minotaures

NARRATEUR : [inspire]

… scandaleux… l’équipe entra dans le dédale avec un guide Michelin…

Trichelieu transformera, quelques minutes plus tard, un Minotaure (mâle) en Vache (pis). bon, c’est peut-être un peu tordu comme prolepse, mais qui sait ?

TRICHELIEU :

la narration va de “male” en pis…

WRANDRALL :

alors, prochaine à droite…

ZEHIRMANN :

ok…

ENORIEL :

euh… trichelieu…

TRICHELIEU :

oui ?!

ENORIEL :

il a dit à droite…

TRICHELIEU :

eh bien, par là ?!

Référence à Vol 714 pour Sidney, quand Tintin guide le capitaine Haddock et lui dit: “À gauche. Non, l’autre gauche!”. On trouve aussi ce gag dans Kid Paddle, Matrix, et une petite dizaine d’œuvres plus ou moins connues.

ENORIEL :

non, l’autre droite !

TRICHELIEU :

ah pardon !

WRANDRALL :

maintenant à gauche…

ZEHIRMANN :

ok…

WRANDRALL :

à droite…

ZARAKAÏ :

ouais…

WRANDRALL :

à droite…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ah oui… encore…

WRANDRALL : [bruit de vache… ]

oh oh…

ENORIEL :

aïe…

TRICHELIEU :

Tiens ? Y a t-il des bovins dans le coin ?!

ZEHIRMANN :

si on veut… qui dit labyrinthe, dit minotaure…

TRICHELIEU :

mi… MINOTAURE ?!!… c’est quoi ?

ENORIEL :

CHUT ! Un taureau bipède !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

bipède… ah oui…

ZARAKAÏ :

Zehir ?! On se grille une bonne côte de boeuf pour midi…

Les phrases qui suivent sont une liste d’allusions pour le moins saignantes…

ZEHIRMANN :

ouais ! Saignant ou à point… ?

Reprise du « à point » de la phrase précédente

ZARAKAÏ :

ah ah… à point nommé…

Faux-filets…

TRICHELIEU :

il faut filer dare-dare…

ZEHIRMANN :

ah ah… il faut filer… c’est bien trouvé !

TRICHELIEU :

hein ? mais… non…

Faux-filets tartare//il faut filer dare dare !

ZARAKAÏ :

et… oui… faut filer “tartare” ! EH EH !

ZEHIRMANN :

Dieu que c’est mauvais ! Ah ah !

ENORIEL :

arrêtez vos jeux de mots débiles ! Le monstre se rapproche…

WRANDRALL :

le voilà ! AAAAHHHH

TRICHELIEU :

AAAAHHH !

On distingue “rôti”.

ZEHIRMANN :

YENDALEZZAROTIMIRISTANOY !

ZARAKAÏ : [Sbroufffffff… ]

oh… Zehir ! NOOON !

ENORIEL :

pfff… c’est pas drôle…

ZARAKAÏ :

j’ai même pas eu le temps de m’approcher…

ENORIEL :

ni moi de dégainer…

WRANDRALL :

ni moi de m’avancer…

Référence à la pièce de théâtre Le Père Noël est une ordure, où un pervers entonne « si tu avances quand je recule, comment veux-tu, comment veux-tu que je t’en** ». Au regard de l’appétence du clerc pour les doubles sens salaces, une telle référence semble tout à fait appropriée, bien que légèrement capillotractée !

TRICHELIEU :

ni moi de reculer…

NARRATEUR :

ni moi de raconter !

ZEHIRMANN :

je suis désolé… mais…

ZARAKAÏ :

tiou !… écoutez…

WRANDRALL : [minotaureS]

oh oh…

Référence à la bande dessinée Astérix : Obélix dit ceci chaque fois qu’il s’apprête à combattre plein de Romains.

ZARAKAÏ :

chic chic chic !

ZEHIRMANN :

Hmmm…

Mon dieu ? Ne devrait-il pas plutôt dire : ma déesse ?

TRICHELIEU :

mon Dieu ! ils sont nombreux !

WRANDRALL :

ils vont arriver de tous côtés…

ZEHIRMANN :

le prochain à débouler sera pour Zarakaï !

ZARAKAÏ :

ouaiiiiiiiiis !!!

ENORIEL :

l’occasion de voir le boucher boiteux en action !

TRICHELIEU :

ça sent la finesse…

WRANDRALL :

ça y est, il est là ! Fonce Zarakaï !

ZARAKAÏ : [meuuuuh ! SBAFF ! MEUUUUH ! SBBBBAFFFF ! MEUUUUUUH ! Sploutch !]

viens là… viens que j’attendrisse un peu ta viande…

TOUS : [clap clap]
ZARAKAÏ :

… Eh eh !! Haché menu…

ENORIEL :

c’est pas haché, c’est broyé…

TRICHELIEU :

je vais vomir…

ZEHIRMANN :

bravo !

WRANDRALL :

c’était très.. sale !

ZARAKAÏ :

merci !

Répétition de l’épisode 1 quand le narrateur présente les joueurs.

ENORIEL :

c’est à mon tour ce me semble ?!

ZEHIRMANN :

eh bien… oui… si tu veux !

Le finish him fait référence (entre autres) à la saga de jeu vidéo Mortal Kombat. L’assiette anglaise quant à elle est un plat bien français de charcuterie, très approprié.

ENORIEL : [saut acrobatique, réussite critique, triple boucle piquée, coup puissant, assiette anglaise, finish him,… ]

YALLLAAAH !

TOUS : [clap clap]
WRANDRALL :

impressionnant…

ZARAKAÏ :

mouais… pas mal… pour un elfe…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

les sauts et les assauts étaient fort bien montés

ENORIEL :

Wrandrall, le prochain sera pour toi!

WRANDRALL :

QUOI ?! Mais tu n’y penses pas ?!

ZEHIRMANN :

C’est l’occasion de faire tes armes !

WRANDRALL :

contre un minotaure ?

ZARAKAÏ :

allez sandale, bouge toi !

WRANDRALL :

Je ne suis qu’un novice !

gay-rier !

TRICHELIEU :

et ça prétend être “guer-rier” !

ZARAKAÏ :

tu vas pas te dégonfler ?!

WRANDRALL :

pfff… bon… ok… J’y vais… mais j’ai peur…

ENORIEL :

Attention ! Ton minotaure arrive, droit devant !

WRANDRALL : [Splatch ! MEUUUUUHHH… ]

haaa !!! HAAAAAA !!!

TOUS :

OOOOHHH !

TRICHELIEU :

Oh Mon dieu !

ZARAKAÏ :

Coupé en deux ! D’un coup d’un seul !

ZEHIRMANN :

c’est pas possible !

ENORIEL :

c’est mon-stru-eux !

Non, c’est semi-démoniaque !

TRICHELIEU :

c’est démoniaque…

Trois fois le mot coup ! Et dans trois expressions différentes, ça en valait le coup !

WRANDRALL :

PAS DU TOUT ! C’était un… un coup de pot !

Référence au Cid de Corneille, et à la phrase de Don Rodrigue défiant le comte.
Don Rodrigue « Parle sans t’émouvoir.
Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées
La valeur n’attend point le nombre des années. »

Le Comte « Te mesurer à moi ! qui t’a rendu si vain,
Toi qu’on n’a jamais vu les armes à la main ! »

Don Rodrigue « Mes pareils à deux fois ne se font point connaître,
Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître. »

ZEHIRMANN :

pour un coup d’essai, c’était un coup de maître…

ENORIEL :

t’es pas humain toi, hein ?

WRANDRALL :

mais si je…

Effectivement, l’épée est maudite et tient un rôle central comme on le découvrira dans le gouffre.

ZEHIRMANN :

fais moi voir ton épée…

Où comment détourner l’attention de sa petite personne… il vaut mieux pour Wrandrall ne pas répondre à la question « t’es pas humain toi » et ne pas montrer son épée !

WRANDRALL :

heu… mais… non !… pas le temps… de… Y’en a d’autres !… Trichelieu ?!

TRICHELIEU :

quoi ?

WRANDRALL :

c’est à toi !

TRICHELIEU :

de quoi ?

WRANDRALL :

d’y aller !

Immense dialogue de sourds, entre Trichelieu qui n’y comprend rien, et Wrandrall qui tente désespérément de détourner les soupçons.

TRICHELIEU :

où ça ?

WRANDRALL :

là-bas…

TRICHELIEU :

ici ?

WRANDRALL :

non là…

TRICHELIEU :

et pourquoi ?

WRANDRALL :

pour tuer !

TRICHELIEU :

QUI ?

WRANDRALL :

un minotaure !

TRICHELIEU :

QUOIII ?!

ZEHIRMANN :

oui là… quand même…

ZARAKAÏ :

eh oui pardi…

ZEHIRMANN :

je ne l’imagine pas guerroyer…

ZARAKAÏ :

même face à un gobelin crevé…

ENORIEL : [à part]

ne peut-on pas y voir une opportunité de s’en débarrasser avec utilité… ?

Trichelieu se met en position… mais sa position n’est pas celle attendue, comme le prouve les remarques qu’on lui fait et son « je me relève alors ? »…

ZEHIRMANN :

bon Trichelieu… prépare-toi… en position !

TRICHELIEU :

ah bon ?

WRANDRALL :

tout le monde y est passé, non ?!

TRICHELIEU :

… vraiment ? Bon d’accord… voilà…

ENORIEL :

mais… mais… NOOON !

Le « Ka-ouain-dios » prononcé ainsi est une exclamation espagnole assez osée qui peut se traduire par « je chie sur dieu ». Amis de la subtilité et du bon goût, bonsoir. Cependant, JBX précise que cette expression est très répandue en patois landais, et qu’il n’en connait pas sa signification exacte.

ZARAKAÏ :

mais “Ka-ouain-dios” ! Mais qu’est-ce qu’il fout ?

TRICHELIEU :

eh bien quoi ?

WRANDRALL :

Arrête de faire le con !

ZEHIRMANN :

Va te placer à l’intersection !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

je me relève alors ?

TOUS :

OUIIII !

ZARAKAÏ :

tu te fous là-bas, le minotaure va débouler…

TRICHELIEU :

mais je vais me faire tuer !

On retrouve le même enchaînement dans le film la Momie.

ENORIEL :

c’est ça l’idée !

TRICHELIEU :

quoi ?!

ENORIEL :

c’est pas risqué !

TRICHELIEU :

ah…

ZEHIRMANN :

on va t’aider…

Magnifique formule du Clerc qui peut, on le découvre ici, rendre eunuques n’importe quel jeune et même castrer des mâles. Soit il faut que je revoie mes cours de latin soit la syntaxe n’est pas correcte.

TRICHELIEU :

oh.. vraiment… bon… j’y vais… mon Dieu, il arrive… il est immense… il bave, il gratte le sol, il meugle… Il m’a vu… IL ME FOOONCE DESSUS… AAAHH ! TRAVIA OEUNUQUEUS IDEM CASTRATUM !

ENORIEL : [MEUuuuu ?!… Mouuuuuuu… ]

mais… ?

ZARAKAÏ :

le minotaure s’est arrêté !!!

WRANDRALL :

mais… mais, il se met à brouter… !!!

ZEHIRMANN :

Trichelieu… que lui as tu fait ?!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

eh bien… je l’ai… stérilisé !

WRANDRALL :

quoi ?!

ZEHIRMANN :

c’est plutôt bien joué !

ZARAKAÏ :

ah bon ?

Fonction à toutes les sauces…

ENORIEL :

l’agressivité d’un minotaure est fonction de ses fonctions de reproduction…

ZARAKAÏ :

allons bon…

Double sens…

TRICHELIEU :

il fera moins mâle à présent…

WRANDRALL :

ah ! la vache…

TRICHELIEU :

Certes…

WRANDRALL :

bon… continuons ! Le souterrain n’est plus bien loin !

Chapitre 5 – Après l'effort...

NARRATEUR :

Après avoir erré dans ce dédale vidé de tout son intérêt, l’équipe fut enchantée d’atteindre le sommet.

ZEHIRMANN :

Il y a une belle vue d’ici !

ZARAKAÏ :

Oui.

ENORIEL :

regardez cette faille qui éventre la cîme !

Une nouvelle référence à Sacré Graal des Monty Python.

WRANDRALL :

c’est le gouffre de haaaaaaaaaaaaaa… que l’on nomme aussi…

ZEHIRMANN :

le trou de la mierdaille, on sait, on sait, merci…

Cette phrase et la tricheliade qui suit ont été élues au concours Tricheliade sur le site Synops, et ont donc gagné leur présence dans cet épisode.

ZARAKAÏ :

c’est pas un trou, c’est une fente…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

logiquement, le trou se trouve sous la fente !

TRICHELIEU : [SBAFFF !]

Aïe ! mais qu’est-ce que…

ZEHIRMANN :

T’ES LOURD !!!

Il est intéressant de constater que c’est Enoriel qui entend en premier le dragon, quand on connait ses liens… (cf. épisode 14).

ENORIEL :

Chut chut !

ZARAKAÏ :

quoi !

ENORIEL :

Cachons-nous, viiiiite !

WRANDRALL :

quoi ?!

ZEHIRMANN :

eh bien…

ENORIEL :

chut… j’ai entendu…

Prolepse à nouveau de ce que vont trouver les aventuriers : le démon Bélial, le père de Wrandrall.

TRICHELIEU : [bruit rauque]

un bruit venant des enfers…

ZARAKAÏ :

oui oui oui oui oui…

ZEHIRMANN :

cela provient du gouffre…

WRANDRALL :

… tous à couvert !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU : [bruits de camouflage lol]

ça va jaillir… tel un geyser…

ZEHIRMANN :

ferme là !

ENORIEL :

ça y est… il… c’est… OH ! NOOONN !

TOUS : [cri contenu d'effroi ! // bruit du vol d'un dragon]
TRICHELIEU :

un… dra… un dra… un DRA…

ZEHIRMANN :

un dragon noir OUI ! il s’envole !

ZARAKAÏ :

ça… quand même, c’est une grosse bestiole…

ZEHIRMANN :

il s’en va !

ENORIEL :

le souterrain… est l’antre… d’un dragon noir ?!

WRANDRALL :

mais je savais paaaaas !!!!

TRICHELIEU :

ne me dites pas qu’on doit aller explorer ça ?

ENORIEL :

ce serait suicidaire !

ZEHIRMANN :

on en a vu d’autres…

ZARAKAÏ :

ouais… allez… on y va… !

TOUS :

mais vous êtes malades ?!!

NARRATEUR :

Mouahahaha… Le souterrain les attendait désormais…

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