Cette œuvre est un travail collaboratif basé sur l'ouvrage de JBX. Les internautes ayant participé sont listés sur la page d'accueil du projet Reflets d'Acide.
Une subtilité n'est pas référencée ? N'hésitez pas à la signaler !

Affichage des références :

08. Au fond du trou...

Chapitre 1 – Préparation à la descente

NARRATEUR :

Devant le gouffre… sinistre et sombre… voici le groupe… en proie au doute…

ZARAKAÏ :

Allons-y !

TOUS :

Ah mais non…

ZEHIRMANN :

Oh que si !

TOUS :

Oh que non !

NARRATEUR :

Décidez-vous…

TRICHELIEU :

Priez pour nous !

ENORIEL :

Voir un vieux dragon noir s’envoler de ce lieu, voilà qui a le mérite de m’inquiéter un peu…

ZEHIRMANN :

Moi ma curiosité face à tel danger n’est en rien entamée…

ENORIEL :

Ouais mais toi, t’es cinglé !

allitération en « T » et « D »

WRANDRALL :

c’est très tentant mais trop tendu d’entrer dedans dites donc…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ha hammm… et il a beau être béant, ce trou n’est pas très engageant…

ZARAKAÏ :

non mais éh ! Faut assumer ! On est ici pour l’explorer !

ENORIEL :

On peut quand même déplorer qu’un tel endroit soit si risqué ?!

ZARAKAÏ :

froussard…

ENORIEL :

tocard…

ZARAKAÏ :

couard…

ENORIEL :

ringard…

ZARAKAÏ :

euh… cafard !

ENORIEL :

bâtard…

C’est la deuxième fois que Zarakaï abandonne la joute oratoire par un simple « Tafiole » (cf. épisode 5, chapitre 3).

ZARAKAÏ :

euh… TAFIOLE !

ENORIEL :

ah non ! ça, ça ne rime pas…

ZARAKAÏ :

ah ouais… au temps pour moi…

WRANDRALL :

savez-vous que ma carte ne sera désormais d’aucune utilité ?!

ENORIEL :

on sait, on sait… si on entre dans l’antre, ce sera sans filet !LOL:Entre dans l’antre

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

… s’enfiler… eh oui… et s’empaler… et sans paRler de s’enfoncer dans un trou inconnu sans protection aucu… ne

ZEHIRMANN :

hum…

ZARAKAÏ :

boh mais non ça ira… et puis la protection ici, c’est moi ! Héhé !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ah bah bon… ton surnom, c’est condom ?

ZARAKAÏ :

quoi ?!

TRICHELIEU :

ah… pardon… je confonds…

ZARAKAÏ :

Mmmm…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

en tout cas, ce trou-là me paraît très profond…

ZEHIRMANN :

Bien plus que tes pensées…

ZARAKAÏ :

Bon allez, faut y aller !

WRANDRALL :

après tout… la quête consiste à explorer ce trou…

ENORIEL :

pffff… si j’ai bien calculé, on ne peut plus reculer…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

mais on peut s’en… corder… pour s’assurer… de ne pas tomber

ZEHIRMANN :

pour tomber plus bas que toi… c’est sûr, faut s’accrocher !

WRANDRALL :

c’est pas une mauvaise idée ! Tenez, voici ma corde.

ZARAKAÏ :

elle a l’air bien solide… (crack) ah ben… non en fait !

WRANDRALL :

rhooo… mais quel bourrin ce…

ZARAKAÏ :

Hum ?

WRANDRALL :

… euh… non… rien… LOL:non rien est phonétiquement proche de nain, et finit donc la phrase précédente.

ENORIEL :

prenons plutôt la mienne, elle est elfique au moins…

ZARAKAÏ :

elle a pas l’air costaude… (gnnnnnnnnn)… euh… ah ben si en fait…

ENORIEL :

Hmpf !

ZEHIRMANN :

attachons-nous les uns aux autres par la taille…

ZARAKAÏ :

ah d’accord…

ENORIEL :

soit…

WRANDRALL :

oui…

TRICHELIEU :

voilà…

ZEHIRMANN :

avec la corde Trichelieu !!!

TRICHELIEU :

hein ?

ENORIEL :

pas avec les mains crétin !

Référence à la chanson connue la chenille, où l’on pose ses mains sur les épaules ou la taille de la personne qui nous précède.

TRICHELIEU :

ah ?… ouiii… pardon… ça c’est la chenille…

ENORIEL :

irrécupérable…

WRANDRALL :

assurez-vous de bien serrer vos noeuds…

TRICHELIEU :

je peux les vérifier si tu veux ?

ZEHIRMANN :

quoi donc ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Voulez-vous que je me penche sur vos problèmes de noeud… ?

TOUS :

non non ça ira… merci… merci…

ZARAKAÏ :

m’approche pas…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Ah ?… C’est curieux… on ne me prend jamais… au sérieux…

ENORIEL :

tu m’étonnes…

Gouffrons/gouffre

ZEHIRMANN :

bien… engouffrons-nous dans ce gouffre…

TRICHELIEU :

on y va en file indienne ?

ZARAKAÏ :

Hein ?…

TRICHELIEU :

enfin… en rang d’oignons…

WRANDRALL :

ouais

TRICHELIEU :

les uns derrières les autres… quoi…

ZEHIRMANN :

oui !…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

à la queue leu leu…

ENORIEL :

OUI !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

en enfilade…

ZEHIRMANN :

LA FERME !

TRICHELIEU :

ohhhh… bon…

WRANDRALL :

En avant…

TOUS :

oui !

ENORIEL :

Trichelieu ?

TRICHELIEU :

ouiiiiii ?

ENORIEL :

passe devant !

TRICHELIEU :

Pourquoi donc ?

ENORIEL :

j’aime autant…

TRICHELIEU :

tu es bien bon…

ENORIEL :

pourquoi donc…

TRICHELIEU :

parce que j’aurais ainsi la pole position…

ENORIEL :

et alors ?

À l’origine, les missionnaires étaient envoyés par l’Église catholique pour convertir les indigènes dans les contrées lointaines et inexplorées (par exemple l’Afrique) : en tant que tel, Trichelieu peut être considéré comme missionnaire. En revanche, il ajoute une belle tricheuliade, puisque la position du missionnaire désigne une position sexuelle…

TRICHELIEU :

en tant que missionnaire, c’est une satisfaction… (sbafff)

Chapitre 2 – Problèmes pileux

NARRATEUR :

Au même moment, à Maender Alkoor, dans la taverne du voyageur, Roger le tavernier avait tous les honneurs !…

Reprise de la chanson pour enfants il descend de la montagne à cheval sur le même air.

GROUPE : [air connu !]

“Il descend de la montagne… à poil ! ROGER !!!”

ROGER :

Rhooo… qu’est-ce que vous pouvez être con les gars… Ils vont faire tout le couplet … ? Hem… très marrant… les gars… merci… je vous adore… pfff

MOUMOUNE :

oh ! Mais arrêtez d’énerver mon Roger !!!

ROGER :

c’est pas grave moumoune… laisse tomber… la nudité ça fait marrer…

MOUMOUNE :

n’empêche… ton histoire d’invocation… je n’y crois qu’à moitié…

ROGER :

Mais Moumoune pourtant… c’est la vérité !

MOUMOUNE :

j’ai tellement eu peur tu sais… je t’ai cru disparu à jamais…

ROGER : [snif]

mais pleure pas voyons, c’est pas grave, allez viens…

Reprise de la chanson Viens poupoule.

GROUPE :

Mais oui Moumoune ! Allez… Viens moumoune, viens Moumoune VIENNNSBAFF

MOUMOUNE : [poêle !]

“y a d’autres amateurs de poêle ?!”

Jeu de mots sur les poils…

BENET :

moi j’en ai plein de poils ! AH AH AH SBAFF

MOUMOUNE : [coup de poêle !]

non mais !!!

BENET :

eh ben elle rigole pas la Moumoune…

NARRATEUR :

Durant ce laps de temps, dans le ciel azuré, tout en réfléchissant, un dragon noir volait…

Chapitre 3 – Interlude dragonnesque

On apprendra plus tard qu’il ne s’agit pas vraiment du « devin de son maître »…

DRAGONNE :

Ce gouffre est un mystère qui pour moi, reste entier… Je n’ai rien décelé qui puisse confirmer les visions éphémères du devin de mon maître ! Où est ce sanctuaire ? Où est donc son entrée? Quand bien même… vraiment… ce devin est cinglé ! Prédire qu’un tel endroit puisse un jour terrasser notre armée des ténèbres : mais quelle absurdité !…

rendre la vue à un devin…

DRAGONNE :

Cependant, ce présage m’oblige à la prudence… je dois donc m’informer sur ce gouffre perdu… C’est à Maender alkoor que le devin réside ? En lui rendant visite, je lui rendrais la vue..

Chapitre 4 – Lente descente aux enfers

NARRATEUR :

Revenons aux tréfonds de ce gouffre secret… dans lequel descendaient nos chers aventuriers… à un rythme effréné…

TRICHELIEU :

poussez pas…

ZEHIRMANN :

on avance pas !

WRANDRALL :

pffff… !

ENORIEL :

vous vous traînez !

Une traînée désigne une péripatéticienne… bref, une prostituée.

TRICHELIEU :

toi-même !

ENORIEL :

quoi ?

TRICHELIEU :

ah non… j’ai mal compris… désolé…

WRANDRALL :

allez, plus vite !

ENORIEL :

Trichelieu, Zarakaï… vous êtes deux boulets !!!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

mais la bonnich… la corniche est étroite… je n’ose forcer… le rythme

ZARAKAÏ :

et moi, j’ai du mal à passer !

ENORIEL :

c’est normal… avec ton bide

ZARAKAÏ :

ça frotte un peu pardi…

WRANDRALL :

tu frottes pas… tu ponces…

ENORIEL :

au rythme où l’on avance, je crois plutôt qu’il pionce…

ZARAKAÏ :

eh oh ça va hein… poupougne !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ah… Il me semble qu’ici, le roc est mieux taillé… c’est à n’y rien piper…

WRANDRALL :

ah ? Mais… si ! Regardez !

ENORIEL :

C’est le début d’un escalier !

ZEHIRMANN :

quoi ?!

ZARAKAÏ :

Ouaiiiiiiis !

WRANDRALL :

il est creusé dans la paroi !

Une petite kyrielle de « a », de « i » et de « s » !

ENORIEL :

il encercle le vide, ceinturant avec style cet abîme abyssal d’une spirale sublime…

ZARAKAÏ :

ouais… un gros colimaçon quoi…

ENORIEL :

mouais…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

il est tétonnant… j’en reste coït…

ZEHIRMANN :

Quoi ?!

Référence à la pièce de théâtre absurde de Beckett Fin de partie.

TRICHELIEU :

ah oui… coit… j’en reste coit !

ENORIEL :

cet ouvrage ancestral est d’une grande beauté…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

j’ai une folle envie de le prendre en premier !

WRANDRALL :

Mieux vaut nous en méfier… peut-être est-il piégé…

ZARAKAÏ :

qu’en penses-tu Zehir ?

Zehir affirmait dès l’épisode 1 sa haine des escaliers : « c’est un peu sa kryptonite ».

ZEHIRMANN :

hmmm… j’aime pas les escaliers…

WRANDRALL :

il me paraît risqué de l’emprunter en effet…

ZARAKAÏ :

Boup… mais non ! Et puis s’il y a des pièges… je peux les détecter !

ENORIEL :

seulement ceux qui sont mécaniques…

ZARAKAÏ :

ah ben… oui…

ZEHIRMANN :

parfait… je détecte l’aura des pièges magiques…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Ooooh… quelle belle paire de cou… rageux détecteurs… vous allez former là…

ZEHIRMANN :

mouais… pour chaque marche nous ferons deux vérifications…

WRANDRALL :

mais ça risque d’être affreusement long ?!!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

je demande à voir…

ZEHIRMANN :

Sans doute est-ce là, la meilleure solution…

ZARAKAÏ :

je commence ?…

Une des expressions préférées de Trichelieu, souvent utilisée…

TRICHELIEU :

Au préalable…

TOUS :

QUOI ?!

TRICHELIEU :

euh… ne devrions-nous pas nous détacher avant d’emprunter cet escalier…

ZEHIRMANN : [silence]

certes… désormais… ce sera plus aisé…

ENORIEL :

ton conseil me semble étonnamment censé.

TRICHELIEU :

il l’est d’autant plus que mon noeud est beaucoup trop serré…

ZEHIRMANN :

ah c’est ça…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

mon sang ne descend pas autant qu’il le devrait…

ENORIEL :

mais quel gland…

Sans sang, le gland rétré… Bref, vous aurez compris !

TRICHELIEU :

ben non justement…

ZARAKAÏ :

Bon… allez, moi… je commence ma détection…

ZEHIRMANN : [tip tap… toc toc… ]

faut de l’attention…

WRANDRALL :

faut de la patience…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

faut du doigté…

ENORIEL :

faut s’activer !!!

ZARAKAÏ :

fausse alerte… c’est pas piégé !

On distingue umbre, proche d’ombre ; denumbra, proche de dénombrer, breza, proche de braise, mais aussi filzaï, assez proche de fairo qui signifie feu en esperanto ; enfin, dans mantaï, on peut voir les Mentaï, personnages de la saga de Pierre Bottero La Quête d’Ewilan, qui sont des mercenaires passés maîtres, entre autres, dans l’art des embuscades. Si l’on ne retient que umbre et denumbra, soit ombre (par extension ce qui est caché/dans l’ombre) et dénombrer, on obtient dénombrer ce qui est caché (ici les pièges).

ZEHIRMANN : [Humbreza afilzaï denumbra olmantaï]

à mon tour… c’est bon…

ZARAKAÏ :

ok, éh bé… deuxième marche té? …

ENORIEL : [tip tap… toc toc… ]

pfff… Eh bien, on est pas arrivé…

Peut-être encore une référence à Ghostbusters : « Où monte cet escalier ? »« Au dessus »…

TRICHELIEU :

à votre avis, où va nous mener cet escalier… ?

ZEHIRMANN :

en bas…

TRICHELIEU :

ah…

ENORIEL :

éh !

WRANDRALL :

l’escalier descend, mais la température monte !!!

ZEHIRMANN :

ah bon ?

Dis-pute, catin, et sein… il est en forme !

TRICHELIEU :

la chaleur le dispute à la moiteur qu’atteint cet air vicié malsain…

WRANDRALL :

pfff… j’aurais bien bu un rafraîchissement…

ZARAKAÏ :

m’en parle pas…

ENORIEL : [Apparition !]

oh non… il n’a pas…

ZEHIRMANN :

si si…

ZARAKAÏ :

quoi ?!

Le nain est magiquement lié au tavernier, cf. épisode 6.

WRANDRALL :

tu as pensé au tavernier…

ZARAKAÏ :

eh bé… ah… oui… j’ai eu soif et…

ENORIEL :

tu l’as donc invoqué !

TRICHELIEU :

mais là où il apparaît, il ne peut que…

TOUS :

tomber !!!

ROGER :

eh bien me voilààààààààààààààààààààààààààààààààààààààà !

WRANDRALL :

révoque-le ! Zarakaï !

TRICHELIEU :

vite !

ENORIEL :

il va s’écraser !

ZARAKAÏ :

je je… gnnn !

ZEHIRMANN :

tu lui dois 100 pièces d’or !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU : [disparition]

ouf… c’était juteux… juSte !

ZARAKAÏ :

j’ai failli avoir une attaque !

WRANDRALL :

je crois que lui aussi !

ZARAKAÏ :

100 pièces d’or ! Tu veux ma mort ?!

ENORIEL :

ah oui, on en est là…

ZEHIRMANN :

Zarakaï, je te suggère d’enlever ton anneau…

ZARAKAÏ :

quoi ?! Ça va pas non ?

TRICHELIEU :

tes obsessions de bière font de ce tavernier un nudiste forcé…

ENORIEL :

mouais, on peut voir ça comme ça…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

surtout en regardant au bon… endroit…

ZEHIRMANN :

Pffff…

S’ensuit un long quiproquo, dialogue de sourds entre les ennemis jurés Zarakaï et Enoriel…

ZARAKAÏ :

En tout cas, ça prouve que Roger est mon garde-fût préféré ! Eh eh !

ENORIEL :

pas fu mais fou !

ZARAKAÏ :

hein ?…

ENORIEL :

on dit pas garde-fu, mais plutôt garde-fou…

ZARAKAÏ :

on dit fou pour un psy, mais pour lui, c’est des fûts !

ENORIEL :

Quelque chose m’échappe…

ZARAKAÏ :

Roger remplit des choppes…

ENORIEL :

hein ?!

ZARAKAÏ :

avec ce qu’il tire des fûts…

ENORIEL :

mais quoi ?

ZARAKAÏ :

des fûts qu’il garde en cave… d’où le nom garde-fûts !

ENORIEL :

Aaaah… d’accord des “fûts”… parle plutôt de “tonneaux”… on comprendra quelque chose…

ZARAKAÏ :

Mon eau ?! Mais… Je te parle de fûts !

ENORIEL :

mais j’ai pas dit “ton eau”… j’ai dit “tonneaux” !

ZARAKAÏ :

Mais… qu’est-ce-qu’il dit ce con ?

ENORIEL :

un fût, c’est un tonneau, bourrique !

ZARAKAÏ :

Ah… non ! Pour un fût, on dit barrique…

ENORIEL :

Mais… je… argh ! ce nain est un fou furieux !

ZARAKAÏ :

Mais c’est toi qui est confus…

ENORIEL :

QUOI ?! C’est une histoire de fou…

ZARAKAÏ :

MAIS NON ! DE FUT !

ENORIEL :

mais JE M’EN FOUS !

ZEHIRMANN :

Arrêtez… c’est sans issue !…

TRICHELIEU :

un peu de calme ne serait pas de refus…

WRANDRALL :

En tout cas, grâce à Roger, on sait pourquoi ce lieu s’appelle le gouffre de AAAAAAAA !

ZARAKAÏ :

ah bon ?

WRANDRALL :

Eh bien me voilàààààààà !

ZARAKAÏ :

EH EH ! C’est con mais c’est bon !

ZEHIRMANN :

Continuons plutôt nos vérifications…

TOUS :

ouais…

Chapitre 5 – Retour à la taverne

NARRATEUR :

et c’est ainsi qu’à la même heure, dans la taverne du voyageur, la peur allait prendre place en lieu et place de la bonne humeur !…

GROUPE :

Roger a disparu ! C’est comme ce matin ! Ça a fait “pouf” et puis plus rien…

MOUMOUNE :

Oh mais non, c’est pas vrai ! Où qu’il est mon Roger ?

TOUS :

c’est une malédiction ! Regardez sur le sol… y a plus que son caleçon ! Eh… attendez… il réapparaît !!!

ROGER :

… … … … … … … ..aaaaaaaaaaa AAAAAAAAAAAH !

GROUPE : [clap clap]

Ouais ! Le retour de Roger !

MOUMOUNE :

Oh ! Mon chéri ! Ça va ?

ROGER : [essouflé]

m’en parle pas…

GROUPE :

Eh ! il est encore cul nu ! OUAIS !!!
« À poil Roger, à poil Roger, à poil !!! »

ROGER :

super merci les gars, j’avais besoin de ça… !

MOUMOUNE :

Rhabille-toi !

ROGER :

mais ouais… ça va… pffff…

GROUPE :

… Eh ! À poil MOUMOUNE ! À POIL MOUMOUNE ! À (SBAAAFFF)

MOUMOUNE :

Je vais vous calmer moi !

Le benêt a déjà fait ce commentaire lors du premier interlude à la taverne.

BENET :

houlà… eh bé elle rigole pas la moumoune…

MOUMOUNE :

Le nain t’a encore invoqué ?

ROGER :

Ouais… et sans le faire exprès…

MOUMOUNE :

ne peut-on pas t’exorciser ?!

ROGER :

aaah… ça c’est une idée à creuser…

MOUMOUNE :

Ah ! Y a-t-il un prêtre dans l’assemblée ?

Des enfants, non, mais ils chantent souvent (Gégène, Pom Pom Pom, Il descend de la montagne… )

ROGER : [silence]

Euh… Moumoune… ça m’étonnerait… y a jamais eu d’enfant de choeur à la taverne du voyageur…

BENET :

Eh ! Si tu me payes une bière, Moumoune, je veux bien te bénir ! Eh Eh Eh…

ROGER : [SBAFF]

houlà… inutile de frapper ce benêt !

MOUMOUNE :

je t’ai pas sonné Roger !

ROGER :

Ah moi non mais lui, oui…

MOUMOUNE :

j’y peux rien c’est ainsi…

ROGER :

essaye de te calmer !

MOUMOUNE :

à condition d’empêcher ces disparitions à la con !

À part les hobbits, on peut difficilement faire moins qu’un nain !

ROGER :

D’accord, d’accord… Mais celui qui m’invoque… ce n’est rien moins qu’un nain…

MOUMOUNE :

et alors ?

ROGER :

pour défaire un tel lien… sans doute faut-il que je m’en aille trouver… .un prêtre nain !

MOUMOUNE :

un… quoi ?

ROGER :

un prêtre nain… !!!

GROUPE : [silence dans la taverne]

MOUHAHAHAHAHAHAHAHAAAA… N’importe quoi !

MOUMOUNE :

Bon sang… un prêtre Nain… mais ça n’existe pas !!!

ROGER :

Le problème il est là… je dois voir le devin !

MOUMOUNE :

quoi ?!

ROGER :

lui seul pourrait m’aider… par un présage ou une idée…

MOUMOUNE :

le devin ?! Le vieux machin ?

Peut-être une référence au vin, qui se bonifie avec le temps ? En tout cas, le clerc utilisera exactement la même expression dans l’épisode 11, et un magistrat la parodiera dans l’épisode 13.

ROGER :

Il est vieux mais il est bien !

MOUMOUNE :

Ce n’est qu’un charlatan !

Faut-il y voir une référence à Le devin d’Astérix ? Dans cet album, le devin subjugue les gaulois en prévoyant le beau temps après un orage…

ROGER :

il arrive à prévoir chaque année le printemps.

MOUMOUNE :

tu parles sérieusement… ?

ROGER :

euuuuh… plus ou moins… en effet…

MOUMOUNE :

Roger… tu me fais pitié !

ROGER :

imagine qu’il m’indique la personne adéquate qui pourrait annuler cette malédiction…

MOUMOUNE :

bon bon bon… tu as ma permission… va va.. va… va… va.

Phrase qui se continue…

GROUPE :

“chier” !

ROGER :

J’irais le voir ce soir…

MOUMOUNE :

pffff… ce soir ? ça sera trop tard… cours-y donc maintenant

ROGER :

Peux pas… J’ai des clients !

MOUMOUNE :

Bon… je prends les devants… je vais chercher un prêtre qui pourra te remettre en… en…

BENET :

… en place !!!

MOUMOUNE :

mais non !… en état… de… de…

BENET :

… de siège ?

MOUMOUNE :

mais non !… de grâce !!!

BENET :

Boh ! Là… elle finasse !

MOUMOUNE : [approbation de la foule]

Bon Roger… moi j’y vais…

ROGER :

tu vas chercher un prêtre ?

MOUMOUNE :

Je vais tenter ma chance…

ROGER :

Pfffff…

GROUPE :

Elle s’en va la mémère ?! Ça nous fait des vacances… !

MOUMOUNE :

QUOI ?!

Troisième répétition du benêt.

BENET : [poêle : pim pam]

Eh ben… elle rigole pas la M… SBAFFF

Chapitre 6 – Dragon ou dragonne, tout un genre...

NARRATEUR :

Survolant les nuages de toute sa noirceur, faisant fi des courants et de la pesanteur, le dragon approchait de sa destination.

La phrase « à l’abri des regards indiscrets » est placée sur tous les appareils qui demandent un numéro de carte bancaire. En arrière-plan sonore, on perçoit le chant du pinson, qui plus tard narre cette rencontre.

DRAGONNE :

Maender Alkoor… Voici donc le volcan qui abrite en son sein cette étrange cité que je ne connais point… avant d’y pénétrer, mieux vaut me transformer à l’abri des regards indiscrets… Cette clairière éloignée conviendra tout à fait (atterrissage)… (GAZZZALATIFEZZZMIRA) (dés)

DRAGONNE : [voix féminine]

Ah ! Mon apparence humaine me rend bien plus discrète…

NARRATEUR :

une dragonne ?

DRAGONNE :

mais oui…

Une nonne est une soeur… bref, un personnage féminin ! De plus, cela fait vivre la rime… (le oh non aurait convenu pour « un dragon » dans la phrase précédente).

NARRATEUR :

Oh nonne !

DRAGONNE :

pourquoi ?

En JdR, les caractéristiques des PnJ (tels que le sexe) sont déterminées par un jet de dés.

NARRATEUR : [dés… ]

parce que et allez… saletés de dés… te voici affligée d’une grande beauté !

Alea jacta est, les dés (le sort) sont jetés.

DRAGONNE :

Le sort en est jeté… et celui-ci me sied…

Sied//Scié

NARRATEUR :

Et moi je suis scié devant cette malchance !!!

Émouvoir, séoir quelques lignes plus haut… la dragonne est littéraire !

DRAGONNE :

Quel est donc le souci qui t’émeut narrateur… ?

NARRATEUR :

J’espérais inspirer un peu plus de terreur par ta seule présence…

DRAGONNE :

Mais ma féminité ne contrarie en rien cette douce espérance… !

L’un des plus jolis jeux de mots de la saga : une dragonne désigne une lanière permettant de se passer un objet au poignet (un appareil photo, un bâton de ski). D’où la distinction entre le dragon qui fait peur et la dragonne qui attache.

NARRATEUR :

Siiiiiii car… si un dragon on le fuit, une dragonne on s’y attache !

DRAGONNE : [rire débile !]

amusant… amusant… snnnifff… snifff… Hum… voilà bien une odeur qui vraiment me ravie… sans doute est-ce le parfum d’un cadavre enfoui… snif… ce vilain tas de terre qui ne ressemble à rien doit en être la tombe… Voyons voir l’épitaphe…

Bien entendu, référence à Guertrude, décédée au 1er épisode, où l’on avait pu entendre l’oraison. Voilà maintenant l’épitaphe… pas piquée des vers, elle non plus.

NARRATEUR :

“Ci-gît Guertrude, barbare rude, on l’aimait bien… cette bourrin… “ Mouhahahaha

Chapitre 7 – Descente d'escalier...

Le mot “Colimaçon” est un synonyme en vieux français de limaçon, qui est lui-même un synonyme d’escargot. Zarakaï précisait justement ci-dessus qu’ils descendaient un gros colimaçon… à une vitesse d’escargot.

NARRATEUR :

Dans le gouffre inquiétant et plus précisément dans l’escalier géant, le groupe descendait à la vitesse d’un colimaçon… (héhé hé… je suis en forme moi !)

WRANDRALL :

c’est trop long…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

c’est quoi donc ?

WRANDRALL :

ces détections…

TRICHELIEU :

ah… bah bon…

WRANDRALL :

pfff… ne peut-on pas jeter un truc dans l’escalier ?

ENORIEL :

… tu voudrais déclencher les pièges dissimulés ?

Voir quelques phrases plus bas…

WRANDRALL :

Absolument ! C’est ça l’idée…

ZEHIRMANN :

Mieux vaut y renoncer…

WRANDRALL :

Pourtant, ça peut marcher ?!

ZEHIRMANN :

pour espérer déclencher tous les pièges cachés, il nous faudrait bien plus que de simples objets…

WRANDRALL :

Ah ?…

ENORIEL :

eh oui… du genre… un être vivant…

ZARAKAÏ :

et qui ferait un poids suffisant !

ENORIEL :

toi qui est si lourd, vas-y, tu peux foncer !LOL:Lourd au propre comme au figuré.

ZARAKAÏ :

toi qui est léger… tu vas bientôt voler !

WRANDRALL :

Et si on utilisait Roger le tavernier !

ZARAKAÏ :

quoi ?!

La question de l’alignement se reposera bientôt… dès la fin du prochain épisode, pour être précis !

ZEHIRMANN :

cela témoignerait d’un alignement particulièrement mauvais…

ENORIEL :

En effet…

TRICHELIEU :

ce serait très vilain !

ZARAKAÏ :

euh… Wrandrall… tu veux la vérifier par toi même ton idée ?

WRANDRALL :

quoi ?

ZARAKAÏ :

parce que je peux te le faire dévaler, moi, cet escalier !

WRANDRALL :

euh… mais non ! Je plaisantais… voyons… poursuivez donc vos détections…

ZARAKAÏ :

Mmmmm… bon… Zehir, prochaine marche… à toi de jouer…

ZEHIRMANN : [clic]

ok…

ENORIEL :

ohoh…

ZARAKAÏ :

ah ? NON ! ATTENDS ! J’ai pas…

ZEHIRMANN :

mer… deeeeeeeeuuuuuuuhhh

ZARAKAÏ :

… j’ai pas vérifié cette marche… je crois… hum…

ENORIEL : [bim bam boum slac… ]

Ah bravo Zarakaï… Là tu t’es surpassé !

ZARAKAÏ :

éh bé… quoi ? il a glissé !

ENORIEL :

tu parles ! C’était piégé !

WRANDRALL :

je crois qu’il est parti pour tout dégringoler…

ZARAKAÏ :

Eh ben… déjà qu’il aimait pas beaucoup les escaliers…

WRANDRALL :

ça va pas s’arranger…

ENORIEL :

Que de pièges cachés !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

oui… C’en était bourré…

WRANDRALL :

il va tous les déclencher !

ZARAKAÏ :

… plus besoin de les détecter… !

ENORIEL :

mouais…

Référence au film Les Trois Mouquetaires (celui réalisé par Lester en 73) dans lequel, lors d’une scène dans une salle de torture, un prisonnier s’étant fait appliquer un tisonnier crie « mais ça fait mal ! » et le bourreau de répondre « c’est ça l’idée ».

WRANDRALL :

c’était ça l’idée…

ZARAKAÏ :

ouille ya ya !!! Regardez par terre ! Regardez-moi ça !

WRANDRALL :

Des clous,

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Des pieux…

ZARAKAÏ :

Des lames !

ENORIEL :

et de…

Première référence directe au nom de de la saga. Selon JBX, les dragons noirs ne crachent pas du feu mais de l’acide. La flaque d’acide est donc la trace de l’énervement de la dragonne qui n’a rien trouvé au fond du gouffre.

TOUS :

l’acide !!!

ENORIEL : [râle… ]

je l’entends qui râle en bas…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

j’espère que ce n’est pas contre moi…

ZARAKAÏ :

il doit pas être en bon état…

ENORIEL :

ON ARRIVE ZEHIR !

TRICHELIEU :

Zehir ?!… Tu tu… tu t’es fait mal ?

À question idiote, réponse idiote (mare aux canards).

ZEHIRMANN :

non… JE ME MARRE CONNAaaarglh…

TRICHELIEU :

Ah… ça va… il m’a reconnu…

ZARAKAÏ :

eh… ça sent le caramel fondu…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

mais jouis t-il ? Euh… Mais Où gît-il ?!

ENORIEL :

là-bas sur le sol ! Regardez !

TOUS :

OOOOHHH ! Mon Dieu !

Chapitre 8 – Évanouissements en série

C’est peut-être de cette étape que vient le nom de la série ? Mais qui peut l’affirmer…

NARRATEUR :

En bas de l’escalier, Zehirmhann s’extirpait d’un trou rempli d’un acide violet… Mouhahahaha

ENORIEL :

… Zehir ! Tu… tu es…

WRANDRALL :

en train…

ZARAKAÏ :

de te…

TRICHELIEU :

liquéfier… !

ZARAKAÏ :

Ouya ya…

ENORIEL :

pauvre zehirmhann… c’est trop affreux… il est… tout

À partir de cette phrase commence une série de réflexions centrée autour des fruits et légumes : pommes, choux, fraises et figues

TRICHELIEU :

Défiguré… ohhh… c’est… intolérableeuhhhh (dans les pommes)

Mauvaise utilisation de l’expression, qui désigne normalement le fait « d’être dans l’embarras » (à cause de la consonance avec é-chou-er)

ZARAKAÏ :

Té ! le clerc est dans les choux…

Les plantes carnivores piègent leurs proies de la même manière. Celles-ci sont « engluées », puis « brûlées » par des substances équivalentes à de l’acide.

ZEHIRMANN :

je suis tout englué… l’acide est en train de me brûler…

WRANDRALL :

que… peut-on faire pour t’aider ?

ZEHIRMANN :

rien… seul le feu peut m’en débarrasser… il me faut donc m’immoler…

Peut être peut-on voir ici une référence au donjon de Naheulbeuk, et à la célèbre chanson elfe farci et troll farceur

ENORIEL : [zaaaahrhamalian !]

Quelle vision infernale… je sens que je défaille… (dans les pommes)

Peut-être une référence à la chanson “Troll farceur et Elfe farci” du Naheulband.

ZARAKAÏ :

Eh éh ! La tafiole est dans les pommes…

WRANDRALL :

ces vapeurs, cette odeur c’est… insuppor… (dans les pommes)

Mauvaise utilisation de l’expression… elle désigne normalement une personne atteinte d’une maladie dégénérative tristement connue entraînant des tremblements incontrôlables (tout comme le ferait une personne qui secoue un sucrier au-dessus d’un bol de fraises)

ZARAKAÏ :

Le guerrier est parti sucrer les fraises…

ZEHIRMANN :

AAAHHH… la douleur est… insoutenable… aaaaaa… .(dans les pommes)

L’histoire du MNS a déjà été racontée lors de l’épisode 3. Une question reste ouverte : Pourquoi le nain sort-il son marteau ?

ZARAKAÏ :

le zorlim s’est caramélisé … Eh bé ! Quelle meusclagne… ! Mais… Y a plus que moi debout ?! Booooh… mais d’il dou diable… quelle équipe de feignasses… caou couns… Et qui que c’est qui va devoir jouer les infirmiers ? Hein ? C’est bibi ! Et pardi ! MNS un jour, MNS toujours… ça commence à me pomponner la figue… non mais sans blague… ça use, ça diffuse, ça abuse… eh bé je refuse… enfin… je peux pas… mais dans l’idée c’est ça… et par lequel je dois commencer ? J’en sais rien… ils sont tous mal en point ! (sort son marteau… )

Proposez vos changements sur Github !