Cette œuvre est un travail collaboratif basé sur l'ouvrage de Nico & Matt. Les internautes ayant participé sont listés sur la page d'accueil du projet Adoprixtoxis.
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Affichage des références :

04. La grande évasion

Chapitre 1 – Résumé conflictuel

VOIX OFF :

Adoprixtoxis, la planète mystérieuse. Épisode quatrième…

KÉVIN :

Euh l’autre y parle à l’envers, pourquoi qu’il dit pas quatrième épisode comme tout l’monde ?

VOIX OFF :

J’t’emmerde.

KÉVIN :

Va t’faire foutre.

VOIX OFF :

Toi-même

KÉVIN :

Pauv’ con.

KÉVIN : [Bruit de coup]

Aïeuh…

VOIX OFF :

Épisode quatrième, la grande évasion !

VOIX OFF : [Autre intonation]

Le professeur, l’infirmière et le robot K.R.O.T.E ont été incarcérés dans la plus pire prison de toute la galaxie. Que va-t-il se passer ? Que va-t-il leur arriver ? Vous le saurez dans le prochain épisode d’Adopr…

GLOOMY :

Euh… On vient juste de commencer là.

VOIX OFF :

Ah bon ?

GLOOMY :

Mais promis, on te laissera la conclusion tout à l’heure.

VOIX OFF :

Ouais, trop sympa !

Chapitre 2 – Évasion échouée

KELLOGS : [fredonne]

Tututu tututu

KROTE :

Pompom pompom

KELLOGS :

Tututu tututu

KROTE :

Pompom pompom

Ah, le blues de Syphilis… que certains membres ont décidé de continuer ! (sur ce topic :http://adop.forumactif.com/l-aventure-l-histoire-les-episodes-les-personnages-f3/le-blues-de-syphilis-t1482.htm)

SYPHILIS : [Kellogs et K.R.O.T.E continuent]

Ah que j’ai le blues [pompom pompom] ah que j’ai le blues… [Pompom pompom] La prison c’est pas bon, dans les sandwiches jambon, y a même pas d’cornichons [pompom pompom] C’est pour ça qu’j’ai le blues [pompom pompom] c’est pour ça qu’j’ai le blues… [Pompom pompom] Et j’aime pas la déco, les rideaux sont pas beaux et ils sont tout crados [pompom pompom] Ouuh, j’ai le blues…

Le gardien a la voix d’Homer Simpson

GARDIEN :

Vous allez la fermer ouais ? On aimerait bien dormir !

SYPHILIS :

Euh… Il est vraiment pas gentil ce gardien…

KELLOGS :

J’ai peut-être un plan, mais il faut qu’il se rapproche de notre cellule.

SYPHILIS :

Moi, j’veux bien mais ce gros lourdaud se lève de son bureau uniquement pour répondre au téléphone…

KELLOGS :

Justement, le téléphone est juste à côté de notre cellule et KROTE possède un émetteur capable de le faire sonner !

SYPHILIS :

Ouais mais si ce robot est aussi efficace que toutes les autres fois…

KELLOGS :

Essayons quand même… À toi de jouer KROTE !

KROTE : [bip]

Affirmatif.

RÉPONDEUR : [Bruit de mise en liaison, téléphone qui sonne]

Laissez un message (chant) C’est à vous.

SYPHILIS : [bip]

Qu’est-ce qu’on fait on laisse un message ?

Quel dommage que leur plan n’ait pas marché, pour une fois que KROTE avait réussi…

KELLOGS :

Nan, raccroche.

KROTE :

OK.

SYPHILIS :

Mais pourquoi il a pas décroché ?

KELLOGS : [Ronflements]

Voilà pourquoi !

SYPHILIS :

C’est pas vrai, il s’est déjà rendormi ?

KELLOGS :

Bon, plan B. Il va être temps pour vous d’utiliser vos charmes. Déboutonnez votre chemisier.

SYPHILIS : [déboutonne]

Comme ça c’est bon ?

On peut remarquer encore une fois l’attirance de Kellogs pour Syphilis.

KELLOGS :

Humm… Euh, je veux dire oui. Bon maintenant, passez-moi votre gamelle.

SYPHILIS :

Tenez.

KELLOGS :

Merci. Dès qu’il sera réveillé, commencez à l’allumer.

SYPHILIS :

Ok !

KELLOGS :

Vous êtes prête ? J’y vais !

GARDIEN : [Bruit de lancer]

Oh ! (gamelle qui tombe par terre) Non mais ça va pas la tête ?

SYPHILIS :

Youhou, monsieur le gardien ! Venez par ici !

GARDIEN :

Oui Madame.

SYPHILIS : [bruits de pas et rire lubrique]

Ce que vous êtes mignon, vous auriez pas envie de venir me rejoindre dans ma cellule ?

GARDIEN :

Uuuuh, la vilaine tentatrice !

KELLOGS : [doucement]

KROTE, assomme-le !

GARDIEN : [Bam !]

Ahou !

SYPHILIS : [tombe sur le sol]

On l’a eu !

KELLOGS : [musique victorieuse]

Parfait, maintenant, fouillons-le, il faut trouver les clés.

SYPHILIS :

J’les trouve pas…

KELLOGS :

Vous êtes sûre d’avoir bien fouillé partout ?

SYPHILIS :

Oui oui !

KELLOGS :

J’sais pas pourquoi, j’ai pas confiance. KROTE, détecte-moi ces clés.

KROTE :

OK.

KROTE : [bip, bip]

Je les ai repérées.

KELLOGS :

Où sont-elles ?

KROTE :

Elles sont sur le bureau, là-bas.

KELLOGS :

Comment ?!

SYPHILIS :

QUOI !

Chapitre 3 – Infiltrations, exsudations et retrouvailles

VOIX OFF :

Pendant ce temps, Gloomy, Zluglu et Kevin tentent d’infiltrer la prison pour venir en aide à leurs copains. Mais les conduites d’aération ne semblent pas être le chemin le plus facile…

GLOOMY :

Stop, arrêtez-vous !

TOUS : [collisions]

Oh ! Oulà !

GLOOMY :

Ça va derrière ?

ZLUGLU :

Vous auriez pu prévenir avant, j’ai l’autre derrière qui m’est rentré dans le cucul.

GLOOMY :

Euh… Kevin, ça va ?

KÉVIN : [incompréhensible, bruit de pet]

Mmmmm… Oh, t’es tout dégoûtant !

GLOOMY :

J’en ai marre, on n’y voit rien ici. Bon, quand vous aurez fini, vous pourrez p’têtre me dire si je prends à droite ou à gauche.

Que quelqu’un te rentre dans le « cucul » ça doit donner envie de se tenir « trou droit »

ZLUGLU :

Et pourquoi pas trou droit, euh tout droit ?

GLOOMY :

D’accord.

GLOOMY : [se tape contre le mur]

Outch ! Je ne sais pas pourquoi, mais je m’y attendais…

KÉVIN :

Bon ben on a qu’à aller à droite alors…

GLOOMY :

Prenez un chewing-gum Kevin.

KÉVIN :

Non merci.

Moyen très subtil de rafraîchir l’haleine de quelqu’un qui s’est fait flatuler dans le visage : lui faire prendre un chewing-gum. Si c’est amené avec subtilité, il ne se doutera de rien. Et si c’est Kévin, la subtilité est secondaire. La phrase en elle-même est très certainement une référence au célèbre film des nuls La cité de la peur avec la réplique culte prenez un chewing-gum, Émile, si, si, prenez un chewing-gum.

GLOOMY :

Si si, prenez un chewing-gum.

KÉVIN : [machouillis]

D’accord !

GLOOMY :

Allez, on y va. Attendez, j’vois de la lumière qui arrive du couloir de gauche.

KÉVIN :

Oui, ça fait mal à mon oeil…

GLOOMY : [Chuchotant]

Chut ! Quelqu’un approche

JAMES BOND : [Musique de James Bond]

Tiens donc, bonjour.

GLOOMY :

Qui vous êtes vous ?

JAMES BOND :

Mais enfin, vous devez certainement me reconnaître…

GLOOMY :

Ben non, désolé.

Une telle modestie…

JAMES BOND : [musique de James Bond en fond]

Un telle coiffure, une telle classe, une telle musique… Non, vous ne me reconnaissez pas ?

GLOOMY :

Non, vous faites quoi là ?

JAMES BOND :

Je regrette, ceci est top secret

GLOOMY :

Ah ouais, pourquoi ?

JAMES BOND :

Euh… Ça aussi, c’est top secret.

GLOOMY :

Eh ben bonne continuation

JAMES BOND :

Merci, vous de même.

GLOOMY : [fin de la musique]

Ben allez, on continue.

GLOOMY : [bruits métalliques]

Stop, attendez. On arrive près d’une grille, on va pouvoir regarder discrètement voir si c’est pas la cellule de nos amis.

ZLUGLU :

D’accord.

GLOOMY :

Où est passé Kevin ?

ZLUGLU :

Il arrive.

KÉVIN :

J’avais oublié mon Teddy.

GLOOMY :

Bon, à partir de maintenant, on va avancer tout doucement pour ne pas faire de bruit, d’accord ?

ZLUGLU :

D’accord !

KÉVIN :

OK !

GLOOMY :

Moins fort !

ZLUGLU : [chuchotant]

OK !

GLOOMY :

C’est quoi cet endroit dégueulasse ?

ZLUGLU :

Ça c’est l’atelier poterie.

La musique est celle du film Ghost, qui passe pendant que les héros font de la poterie.

GLOOMY : [musique]

Les prisonniers font de la poterie ?

ZLUGLU :

Ben oui.

GLOOMY :

Ah bon ?

ZLUGLU :

Ben oui, c’est un programme de réinsertion, c’est pour apprendre le travail en équipe.

GLOOMY :

Ouais bon allez, on continue.

GLOOMY : [bruits métalliques]

Stop. C’est quoi cet endroit ?

ZLUGLU :

Ça c’est le nouveau concept de prison.

La musique est celle de Loft Story, et les voix sont celles des parents de Milhouse dans les Simpson.

FEMME : [quelqu'un renifle]

Ça ne sent pas très bon. Qui c’est qui a pété ?

HOMME :

Me regarde pas comme ça, j’ai rien fait !

GLOOMY :

Ça, une prison ?

ZLUGLU :

Oui, c’est réservé aux prisonniers les plus atteints. Y a cinquante caméras qui les surveillent !

GLOOMY :

Ah ouais, là, j’comprends mieux. Bon allez, en route. Kévin ne suit pas ?

Comme des millions de téléspectateurs.

ZLUGLU :

Non il est encore en train de regarder les autres d’avant.

GLOOMY :

Faut vraiment être con.

KÉVIN :

Désolé, j’m’ai perdu.

GLOOMY :

Ouais ouais… Bon allez on y va.

TOUS : [bruit de chute]

AAAH !

Une phrase construite en parfait accord avec les règles syntaxiques françaises. (ça va bien avec “j’m’ai perdu”)

KÉVIN :

J’ai bobooooo…

SYPHILIS :

J’en étais sûre ! Le capitaine Gloomy est venu nous sauver !

KELLOGS :

Nous voilà tirés d’affaire.

KROTE :

You-pi.

SYPHILIS :

Vous allez bien capitaine ?

GLOOMY :

Mouais, euh, ça va, ça va, content de vous revoir…

KÉVIN :

Moi aussi.

KELLOGS :

Mais mon Dieu, Kévin, vous avez survécu au crash ?

GLOOMY :

Ouais je sais c’est surprenant, mais on n’a pas que ça à faire.

ZLUGLU :

Moi aussi je suis vivant !

Parodie des conjugaisons, je tu il nous vous ils.

GLOOMY :

Bon, OK, il est vivant, je suis vivant, nous sommes vivants, on est tous vivants, c’est super ! Maintenant, il faudrait p’têtre penser à partir, non ? Et puisqu’on y est, c’est quoi ce truc infâme qui est devant la porte de votre cellule ?

SYPHILIS :

Ça c’est notre gardien.

GLOOMY :

J’aurais tout vu dans cette prison…

KELLOGS :

Bon, vous nous sortez de là oui ou non ?

ZLUGLU :

Tout de suite.

SYPHILIS :

Les clés sont sur le bureau, là-bas.

Petit rebondissement sans frais ;)

GLOOMY :

Pour quoi faire ? K.R.O.T.E, défonce la porte.

KROTE :

Affirmatif.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

KELLOGS : [bruits de coup]

Hum hum… j’avoue que j’avais pas pensé à cette solution.

SYPHILIS :

Mais comment vous nous avez retrouvés ?

Faille dans le scénario ?

GLOOMY :

Bah… Euh… Commence pas à m’emmerder toi hein !

SYPHILIS :

Ohé, ça va, j’m’intéresse, c’est tout…

ZLUGLU :

Capitaine, j’ai trouvé une bouche d’égout, on pourrait peut-être partir par là ?

GLOOMY :

Bon d’accord, traînons pas.

KÉVIN :

Oh non, pas les égouts ! Déjà mon tee-shirt il est tout sali !

SYPHILIS :

Ça a l’air profond.

KELLOGS :

De toute façon, on n’a pas le choix. Sautez ou je vous pousse.

SYPHILIS :

C’est bon, c’est bon… Aaaaaaaaah !

Chapitre 4 – Conclusion et montée d'adrénaline.

Comme promis, la voix off a la conclusion.

VOIX OFF : [bruit de plongeon]

C’est bon, c’est à moi là ? L’aventure se poursuit dans les égouts, l’équipe doit retrouver son chemin dans un véritable dédale de tuyaux. Que va-t-il se passer ? Que va-t-il leur arriver ? Vous le saurez dans le prochain épisode d’Adoprixtoxis.

KÉVIN :

Oulala, y a du suspense, hein Teddy ?

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