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13. Dies irae, dies illa solvet saeclum in favilla

Chapitre 1 – Du Volcan au gouffre

Le titre de l’épisode, « Dies Irae, dies illa, solvet saeclum in favilla » ( Jour de colère, ce jour-là réduira le monde en poussière) sont les premières phrases du poème latin Dies Irae. Ce titre est d’ailleurs repris en musique (Mozart) à la fin de l’épisode…

TRUC : [Battements d'un coeur… sous l'eau… quelque part… Bruit d'un cheval… dans la Taverne… ]

Mais où sont-ils passés ?

Truc et Machin se sont vus confier la taverne dans l’épisode 10.

MACHIN :

Qui ?

TRUC :

Ben Moumoune et Roger ?!

MACHIN :

Ah ben ça j’en sais rien…

Trop d’urée ? Car en arrière plan sonore, on peut entendre une personne se relâchant la vessie…

TRUC :

Ca n’a que trop duré…

TYPE :

Ohé ? Truc et machin ?

MACHIN :

Quoi ?

TYPE :

Refaites une tournée !
On va perdre la main…
J’ai peur de dégriser

TRUC :

Rhooooo

TOUS :

OUAIIIIIS ! Allez !

Référence à l’épisode 12

GLOUM : [sur le marché… ]

j’ai pas vendu de poissons…

FRÈRE DE SHAMRODIA :

j’ai pas vendu de poisons…

GLOUM :

c’est pas la bonne saison… ?

FRÈRE DE SHAMRODIA : [se pince le nez]

c’est pas la bonne raison… !

GLOUM :

ah ?!

Yanosh, ressuscité dans l’épisode 12, a été chargé par le devin de ramener à la vie les autres prêtres

YANOSH : [dans la cave du devin]

je dois ressusciter même ceux que je n’aime pas ?

DEVIN :

c’est bon pour ton karma…

YANOSH :

oui mais ça ne suffit pas…

DEVIN :

Ah ?!…

En français, le mot saké désigne une boisson alcoolisée japonaise. Il s’agit d’un alcool de riz, produit comme la bière par fermentation répétée, titrant de 14 à 17°. En japonais, bien que ce même terme « sake » désigne cette boisson, son sens peut s’étendre selon le contexte à toute boisson alcoolisée, aussi les Japonais utilisent-ils parfois le terme Nihonshu (textuellement : « alcool japonais »), pour être plus spécifique.

KYO : [dans la cité..]

Je peux plus te saquer !AVANCE ! Foutriquet !

Quel rapport avec la marche, allez-vous dire ? Eh bien, quand la marche est déséquilibrée et que le pied appuie excessivement d’un côté, les forces de compressions se concentrent principalement sur le dessus du petit orteil et le bord externe du pied. Sous l’influence du poids, la peau, à ce niveau, s’épaissit. La corne se forme et se soulève, c’est le cor. Si cet épaississement se situe entre le 4ème et 5ème orteil, on parle d’oeil de perdrix, sorte de protubérance rouge surmontée d’un point noir.

SACHER-MASOCH :

j’ai un oeil de perdrix…

KYO :

et moi un oeil de lynx… (miaou)

SACHER-MASOCH :

Non mais… J’ai mal aux pieds… !

KYO :

pas d’ bol… pas d’bol… AVANCE !

SACHER-MASOCH :

Mais je n’ peux plus marcher !

Riz pourri cantonais dans un bol (cf. le pas d’bol un peu plus haut) ? Peut-être bien… (surtout quand on voit le mot baguette)

KYO :

On va pas cantonner sur cette voirie pourrie ! Tu vas marcher à la baguette…

SACHER-MASOCH :

maiiiis…

KYO :

avance vieux débris !

SACHER-MASOCH : [Sbaffff]

AAahhhh… !

Première apparition de Squikky : Épisode 11…

SQUIKKY : [dans la forêt… ]

cuicuicuicui !

GRENOUILLE :

croa croa croaaaaaa ?!

LOUTRE :

crouic crouic !

DDE nous revient directement de l’épisode 3

OGRE DDE : [sur le pont du fleuve des glaires tièdes… ]

Pour passer, c’est un comme ça !

TYPE :

ah ?!

Première apparition de la dragonne : Épisode 8

DRAGONNE : [Dans le ciel… ]

Voilà, au loin l’Armée qui va tout dévaster… Ahahahahaha…

Les minotaures ont été tués par le groupe lors de l’épisode 7… les tombes de Wassily, Gilles et Sourdingue viennent aussi de l’épisode 6. On peut donc constater un petit cafouillage temporel, les minotaures auraient dû être découverts avant Gilles et Sourdingue !

ARMÉE : [Près du labyrinthe du Mont Mucus… ]

Meuhhhh… meuuuhh…

RECRUTEUR :

On enrôle tout ce qui est mort !

WASSILY :

Même des minotaures… ?

RECRUTEUR :

Ben oui… !

WASSILY :

Ah bon ?

GILLES :

Beuh…

WASSILY :

Booooh…

Ils sont morts…

RECRUTEUR :

Ben quoi ? Ça vous fait deuil ?

WASSILY :

Oui…

GILLES :

Non…

Faire un effet boeuf, c’est faire grande impression. Pour des minotaures… c’est normal !

WASSILY :

Ça fait un effet boeuf… !

Fin d’un chapitre très chargé en références envers le passé de la saga… mais qui n’apportait rien de nouveau à l’intrigue. Cependant, tous les personnages présentés dans cette introduction joueront un rôle dans la suite de l’épisode… .

RECRUTEUR :

Ah ! Ahah !

Chapitre 2 – L'ivresse des Enfers ...

Nouvelle référence à Loup Solitaire 4 : Le Gouffre Maudit (paragraphe 279, un seigneur trop longtemps oublié).

NARRATEUR :

Dans la noirceur d’un gouffre trop longtemps oublié,
Le sang mêlé au soufre exsudait désormais…
De sinistres clameurs d’un combat acharné
Révélaient l’aversion qui l’avait avivé…

NARRATEUR : [bruits combats]

Le Démon dominait de ses dons la mêlée
Qu’une issue dramatique devait, dès lors, sceller.
Moumoune fut assommée, Zehirmann fut sonné,
Tout comme Zarakaï, Enoriel ou Roger…

Et encore un poème tout en alexandrins !

NARRATEUR :

Ainsi un lourd silence succéda aux tumultes,
Et sur le sol chargé des effets qui en résultent
Gisaient les corps meurtris de nos vaillants héros
Dont la lente agonie amusait leur bourreau…
MOUAHAHAHAHAHAHAHAHEHEHEHEHEHE…

WRANDRALL :

Père ! NON !

BELIAL :

Sottes sous - créatures… piètres êtres égarés… Vos âmes sont des ratures que je m’en vais ôter…

WRANDRALL :

Père ! NON ! Par pitié !

BELIAL :

La magnanimité n’est pas dans ma nature…

WRANDRALL :

Mais Père ! Ils m’ont aidé…

BELIAL :

Les aider à périr sera ma forfaiture…

WRANDRALL :

NOOOON ! Jamais je n’aurais pu, sans eux… vous libérer…

BELIAL :

Me crois-tu délivré alors que je ne peux ressortir de ce lieu à cause de l’un d’eux ?! Lequel est-ce d’ailleurs ?

WRANDRALL :

L’encens vous interdit l’accès à la sortie… ?

BELIAL :

OUIIIIIIIIIIIIIIII ! Le couloir est souillé de volutes bénies…

WRANDRALL :

Je pourrais vous aider…

BELIAL :

Comment le pourrais-tu ?

WRANDRALL :

J’aurais bien une idée…

BELIAL :

eh bien soit… qu’attends-tu ?

WRANDRALL :

Que vous les épargniez…

BELIAL :

quoi ?

WRANDRALL :

Que vous les épargniez !

BELIAL :

Tu voudrais négocier un élan de clémence ?

WRANDRALL :

Oui… peut-être… sans doute… enfin… en quelque sorte !

BELIAL :

AH ah ah ah Ah… Crois-tu vraiment pouvoir marchander avec moi ?

WRANDRALL :

Eh bien… euh…

BELIAL :

HA ha ha ha ha… Expose ton idée…

WRANDRALL :

pas ici père… venez…

BELIAL :

Expose ton idée…

WRANDRALL :

Je vous en parlerai devant l’accès… souillé…

BELIAL :

EXPOSE TON IDÉE…

WRANDRALL :

NON !

BELIAL :

grrrrrrrrrrrr…

Encore un poème en alexandrin qui finit avec « Roger ! »

NARRATEUR :

Contemplant son épée au fil si effilé, désignant par le fer ce fils qui le défiait, Bélial planta soudain avec brutalité son regard et sa lame dans le coeur de…

C’est un gentil MJ, il tue d’abord les PNJ :)

WRANDRALL :

ROGER ! NOOOOOOOOOOOOOOOON ! Vous l’avez achevé…

BELIAL :

EXPOSE TON IDÉE…

WRANDRALL :

VOUS… Bête cruelle…

BELIAL :

QUOI ?

WRANDRALL :

Vous… êtes cruel…

Cette phrase fait référence à Friedrich Wilhelm Nietzsche : la cruauté est le remède de l’orgueil blessé. (Le Gai Savoir)

BELIAL :

La cruauté n’est qu’un remède à mon orgueil blessé… EXPOSE TON IDÉE !

WRANDRALL :

Je pourrais sans nul doute nous téléporter tout au bout du couloir encensé…

BELIAL :

Hmmmm… En effet… c’est l’un de mes pouvoirs qui t’a été légué…

WRANDRALL :

mais il est limité : il me faut pouvoir voir là où je souhaite aller…

BELIAL :

Soit… allons devant l’accès… mais juste avant… mon fils…

NARRATEUR :

Bélial reprit l’épée… irradiant du regard un corps inanimé qui gisait à ses pieds…

Référence au film Le fugitif avec Harrison Ford et Tommy Lee Jones.
Le passage où le Maréchal dit au nouveau de son équipe juste après avoir tué un malfrat qui se rendait: « sache que je négocie jamais »…

BELIAL :

Sache que je ne négocie… jamais…

WRANDRALL : (Slach)NOOOOOOOON !

Dans le MP3, on n’entend que la première phrase…

NARRATEUR :

et c’est ainsi que Moumoune eut la tête tranchée… et… hem… ouais… là, je dois avouer… j’ai eu la main lourde en fait… hmmmm… bref…

Chapitre 3 – Près du Tribunal

NARRATEUR :

Loin de ce drame odieux, en plein Maender-Alkoor, un samouraï entrait avec un prêtre retors, dans l’enceinte superbe d’un bâtiment doré…

SACHER-MASOCH :

Arrêtez… Arrêtez… je suis l’incarnation d’une divinité… (SBAFF !) Aaaahhh !

Parler d’un ongle incarné après avoir parlé d’oeil de perdrix… tout se suit !

KYO :

Être un ongle incarné ne va pas te sauver !

L’Obedentiae est un mot latin, qui indique la soumision à la justice… On remarque aussi une similitudesonore entre Obedentiae et obédience, ce qui paraît justifié après qu’il a parlé d’être l’incarnation d’une divinité !

SACHER-MASOCH :

Rhaaa mais non, par pitié ! Pas l’Obedentiae !

KYO :

Trop tard, cafard mochard ! Tu y seras jugé…

SACHER-MASOCH :

Ahhhh… mais…

Freulix est une anagramme de Frileux

KYO :

DooOOOooong ? Comme le disais jadis le grand sage Freulix qui vivait tout en haut de la montagne sacrée… PUTAIN, ça pèle !

SACHER-MASOCH :

HEIN… ?

KYO :

AVANCE… !

SACHER-MASOCH :

ah ?…

Réference… à Babar ! C’est navrant… mais c’est vrai !
Plus sérieusement, il semble plus probable que ces paroles soient inspirées de l’acte II de Carmen

GARDE :

Halte là ! Qui va là ?!

Qui va là ?

KYO :

Kyo va là… avec ça… !

SACHER-MASOCH :

Ah mais… rhaaa…

Début d’un quatrain composé d’alexandrins rimé en a avec une coupure a l’hémistiche sur les 3 premiers vers.

GARDE :

Vous venez là pour quoi ?

KYO :

J’amène ce renégat devant les magistrats…

GARDE :

dans ce cas, c’est par là…

GARDE :

il vous faudra passer par le secrétariat…

KYO :

ah bon ?!

GARDE :

eh oui…

SACHER-MASOCH :

oh non…

KYO :

Merci !

GARDE :

de rien…

KYO :

Avance… Vaurien !

SACHER-MASOCH : [SBAF]

aaaahhhhhh…

NARRATEUR :

Dans une salle déserte aux colonnes marbrées, un bureau granité accueillait chichement Kyo et son… protégé…

KYO :

y a quelqu’un ?

SACHER-MASOCH :

y a personne…

KYO :

Y a personne ?

SACHER-MASOCH :

Y a pas un chat…

Deuxième utilisation décalée d’un chat… voir aussi l’épisode 12. Ce chat suivra Kyo et ses acolytes durant un bon bout de temps et survivra même à la vague nécrotique !

KYO : [*Miaou… *]

Et ça c’est quoi ?…

SACHER-MASOCH :

oui mais non, ça c’est pas…

KYO : [fier]

AHAH ! … Oh mais… Ding ding !

SACHER-MASOCH :

Quoi ?

KYO :

il y a une petite sonnette posée sur le bureau…

SACHER-MASOCH :

ah… et ?

KYO :

Ze vais aller sonner !

SACHER-MASOCH :

Ah… ?
DING DING DING DING DING DING…

PEGGY :

ça va ça va, j’arrive…
DING DING DING DING DING DING…

PEGGY :

mais ouais, ça va… j’arrive !
DING DING DING DING DING DING…

PEGGY :

Mais c’est fini CE BORDEL ?!

Sûrement une référence à une voie ferrée : les barrières qui descendent (Ding Ding… ) et Kyo qui fait Tchou Tchou… sans compter que le son utilisé pour la sonnette est exactement celui utilisé pour les cloches des passages à niveau aux États-Unis.

KYO :

Tchou tchou madame…

PEGGY :

hein ?

SACHER-MASOCH :

euh… bonjour…

PEGGY :

qu’est-ce que vous voulez vous deux là ?

Un petit poème tout en hexasyllabes…

KYO :

il faut que comparaisse ce con plein de bassesses devant les magistrats qui jugent les malfrats !

SACHER-MASOCH :

Mais non !

Allitération en “F”

KYO :

mais siiii ! Infâme félon fétide fécal, fêlé…

SACHER-MASOCH :

Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis…

PEGGY :

C’est un traître… ?

KYO :

authentique…

PEGGY :

C’est un prêtre… ?

KYO :

chaotique…

PEGGY :

et de quoi ?

SACHER-MASOCH :

… Shamrodia…

Dans Ton Cul ! (expression qui reviendra plus tard dans l’épisode)

PEGGY :

Eh ben… ! Remplissez dans ce cas, l’imprimé DTC…

SACHER-MASOCH :

bouh…

KYO :

l’imprimé DTC… ?

PEGGY :

DTC…

KYO :

DTC… ?

DANgerosités TONsuréees CULtuellles

PEGGY :

DTC ! Dangerosités Tonsurées Cultuelles…

KYO :

euh… ah ?

PEGGY :

Voilà… complétez ça… et en triple exemplaire…

SACHER-MASOCH :

Bouh…

Droit DTC ?

KYO :

3 DTC… ?

PEGGY :

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Voilà qui n’est pas pour déplaire au prêtre de Shamrodia !

SACHER-MASOCH :

l’art de la torture est administratif…

KYO :

ouais ouais ouais… dépêche-toi…

Sacher-Masoch est l’un des instigateurs du sadomasochisme…

SACHER-MASOCH :

alors… nom prénom… Sacher-Masoch… profession… prêtre de…

KYO :

mais tu vas te hâter !

Incompréhension sur le terme athée qui désigne une personne ne concevant pas l’existence de Dieu.

SACHER-MASOCH :

Ah non, je suis croyant…

KYO :

hein ?

SACHER-MASOCH :

héhéhé… athée… croyant… éhéhéhéhé…

PEGGY :

pfffffffffff…

KYO :

SBAAAAAAAAAFFFF…

Chapitre 4 – Valse des Secrets

NARRATEUR :

durant cette période, dans la cave du devin, entre résurrections et recherches à la c… chaîne…

L’on découvrira tout du long de l’épisode que Bernie n’est autre qu’une parodie de Stéphane Bern (journaliste, animateur radio et TV français) : même type de voix, mêmes manières ampoulées. Noter aussi la présence d’un esprit presque aussi tordu que celui de Trichelieu avec l’utilisation du passé simple de pouvoir.

BERNIE :

Que vous pûtes nous ravir aux sombres toiles mornes des limbes maritornes ne peut que me ravir !

YANOSH :

ah ben… tant mieux alors…

BERNIE :

d’un mot, vous nous sauvâtes… ?

YANOSH :

ressusciter… c’est mon métier…

Un peu de pommes de terre : vous m’épatâtes (patate), parmentier,
pu réussir (purée)
économe
ef-frite-nt. Rappelons que Stéphane Bern a fait de la publicité pour une marque de pommes de terre !

BERNIE :

Qu’importe, vous m’épatâtes… quel don à part (m) entière !

Grand dieu tutélaire de la guérison et de la vie. il est le fils caché de Tsa: le serpent guérisseur de Sebeck. Très proche de la nature, certaines rumeurs théologiques prétendent que Sylvanus (dieu tolérant de la nature) et Ilo ne font qu’un… Ilo est le dieu officiel de la Franconie jusqu’à l’événement du culte du Grand Phénix…

YANOSH :

Je n’eus pu réussir sans ma foi en Ilo…

BERNIE :

Vous voilà économe de vos plus beaux mérites ?!

YANOSH :

pour le coup, ils s’effritent…

Tricheuliade, mais pas de Trichelieu :)

BERNIE :

Du tout… Vous m’ébaubîtes !

YANOSH :

euh… oui non… je ne…

BERNIE :

en un mot comme en cent… merci, merci, merci…

YANOSH :

de rien… de rien…

En un mot comme en cent, mille mercis ! (ça fait beaucoup de mercis)

BERNIE :

Mille merciiiiiiiis vraiment !

YANOSH : [smack]

mais oui… y a pas de mal…

BERNIE : [smack]

Ah mais si si… Merciiiiii !

YANOSH :

c’est assez…

BERNIE :

smack

YANOSH :

ça suffit… !

BERNIE :

smack

YANOSH :

Non mais c’est fini oui ?… Va mourir… !

Va mourir encore ! (il vient d’être ressuscité, faut-il le rappeler ?)

BERNIE :

Ah ? Euh… encore ? Euh… merciiiiiii… !

YANOSH :

Pfiou… qu’il est pénible ce Bernie…

DEVIN :

Oh ouiiii…

YANOSH :

et alors… ces recherches ?…

DEVIN :

ah ben là, c’est la dèche…

YANOSH :

Rien sur la protection de notre belle cité ?

DEVIN :

non…

YANOSH :

aucune information ?

DEVIN :

non…

YANOSH :

Rien sur le gouffre caché ?

DEVIN :

non.

YANOSH :

Ni même sur les dragons ?

DEVIN :

NON !

Mute : qui ne parle pas. Sans oublier la répétition du « u » !

YANOSH :

Zut flûte et mute…

DEVIN :

il faudrait pouvoir lire le Grimoire des Secrets…

YANOSH :

le Grimoire des Secrets ?!

DEVIN :

eh oui…

Une référence est faite à Benjamin Gates et le livre des secrets

YANOSH :

ZHE grimoire des Secrets ?!

DEVIN :

Eh… Ouiiii !

Hésindé est la déesse de la sagesse, du savoir, de l’érudition et de la science. Les arts, la magie et l’alchimie relèvent aussi de son domaine.

YANOSH :

celui qui est gardé dans le temple d’Hésindé ?

Clin d’oeil à la phrase que ce même devin prononce dans l’épisode 11 à savoir c’est l’unique que j’ai en stock !

DEVIN :

Ben… oui… le seul, l’unique… qui soit d’époque…

YANOSH :

Tu ne pouvais pas le dire plus tôt ?

DEVIN :

Pourquoi… ?

YANOSH :

BERNIIIIE ?! BERNIE ??!

DEVIN :

Mais… quoi ?!

YANOSH :

Faut vite aller le choper !

DEVIN :

Choper qui ? Bernie ?!

YANOSH :

Oui ! C’est le prêtre d’Hésindé !

DEVIN :

Ah ? Aaahhh… oui ! C’est vrai !

YANOSH :

eh ouaiiis… il est con lui…

Chapitre 5 – Partir seul à l'aventure

NARRATEUR :

Entrons dans la taverne, carottée sans grand peine par des soiffards avides de vins et de rengaines…

Reprise de Je n’suis pas bien portant, de Gaston Ouvrard. Sur le dernier mot de Gégène, on entend un client dire « Quoi ? » (carquois).

GÉGÈNE :

Juste après m’être apprêté, avant de m’aventurer, je m’apprête à préparer mon beau sac d’aventurier… Quels objets dois-je emmener ? Ai-je assez pour m’équiper ? Au moment de tout lister, j’ai bien envie de pleurer…
Caaaaaar…

GÉGÈNE :

J’ai une épée molle, des bottes qui rigolent, un bouclier rose et bleu, une armure qui craint le feu. J’ai un casque en tôle, une ceinture qui colle, un caillou défectueux, une arbalète pour les vieux.
Et la suite n’est pas mieux…

GÉGÈNE :

J’ai des gants débiles, des sardines à l’huile, une cape qui sent le bouc, un chapeau qui me rend plouc… J’ai un arc en laine, un chandail en chêne, un couteau de 20 kilos, une hache pour fendre l’eau…
Et la suite c’est cadeau…

Des godasses qui font danser=>référence au Donjon de Naheulbeuk et aux bottes à danser du Ranger. Quant à l’anneau magique, c’est bien évidemment Le seigneur des anneaux

GÉGÈNE :

J’ai une bouillotte, une potion de flotte, un parchemin pour vêler, des godasses qui font danser…
J’ai l’anneau magique qui rend alcoolique… Et cet anneau le voici, grâce à lui, je suis ici !

TOUS :

OUaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !
EHEHEHEHEHEHE…

Chapitre 6 – Mémoire de l'oie

La musique utilisée pour le flashback de l’oie est la même que celle utilisée pour Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban quand il utilise avec Hermione le retourneur de temps…

NARRATEUR : [Scène du « N20 »]

A ce point du récit, il nous faut revenir sur un moment précis… flash-back et compagnie…

TOUS :

AHHHHHH…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Aaaaaahhhh ! Mais… je viole ! Je voooole !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Quelle joiiie d’être une oie ! Je fais même du surplace… Si ça, c’est pas la classe ! Héhé… hem… tout le monde a glissé… mais… mais… fichtre… bigre… diantre… pfiou… je suis sexténué… j’y vois plus rien, il fait tout noir… j’ai mal aux reins, je me sens choir… rhaaaa… je… vais… arf… Aaahhh… AAAAAHhhhhh !

TRICHELIADE !

NARRATEUR :

Le prêtre volatile, en pleine sus-tentation

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

aaah ?!

NARRATEUR :

vit soudain le mur luire et s’ouvrir sans un son… (bruit !) J’avais dit SANS UN SON… pffffffffff…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Aaahhhhh ! Un trou… sous l’inscription ! Il me faut me poser… je dois y pénétrer… mais voler à tâtons… sans me casser le fff… SPONK !

NARRATEUR :

Et voilà comment l’oie, assommée, se posa, sur le sol sec et froid d’une secrète alcôve…

Fin de la phrase du clerc…

TRICHELIEU :

ionnn… cui cui cui cui q… oui…

Chapitre 7 – Choix d'avenir déclamé

L’ensemble du chapitre (voire de l’épisode) est une énorme référence à Racine. Tout reprend les éléments de la tragédie racinienne : les personnages nobles (Bélial correspond à un empereur et Wrandall le prince), le mot antichambre qui est l’endroit où se passe la plupart de ses pièces, la trahison au sang, l’atmosphère antique qui règne. La référence s’éclaircit quand le narrateur ajoute : Tu viens de massacrer mon crescendo tragique, mon apogée antique, mon pinacle emphatique. Ajoutons aussi la tournure des phrases qui ressemble à s’y méprendre à celles de Racine. Et pour finir, JBX place le terme racine dans le chapitre.

NARRATEUR :

Revenons à présent, au présent accablant d’un père atrabilaire et d’un fils sursitaire… Le silence planait à l’instar des volutes qui empêchaient le père de quitter son… repère …

WRANDRALL :

bien…

L’encens a été dispersé par Trichelieu dans l’épisode 11.JDM:Bien / mal.

BELIAL :

mal… je sens l’encens béni corroder mon aura…

WRANDRALL :

euh…

BELIAL :

Téléporte-moi vite tout au bout du couloir…

WRANDRALL :

votre main…

BELIAL :

Quoi ?

WRANDRALL :

votre main…

BELIAL :

QUOI ?

WRANDRALL :

il me faut vous toucher pour nous téléporter…

BELIAL :

certes…

WRANDRALL :

Aïe… Mais vous serrez trop fort…

BELIAL :

Aussi fort que tu es faible…

WRANDRALL :

Gaw… ATZOUROUTSOUM…

NARRATEUR : [*ziouf*]

Sur le seuil de l’immense porte en adamantium, réapparurent Bélial et son frêle filium…

BELIAL :

Aaaaah ! Voici donc l’antichambre de ma captivité… ce gouffre, cet escalier… le ciel, MA liberté… Je revis désormais, ma vengeance a sonné… Mille ans que j’attends ça ! Allons, ne traîne pas… Mon armée est fin prête pour aller décimer les piètres héritiers de…

WRANDRALL :

ATZOUROUTSOUM…

BELIAL : [*ziouf*]

Maiiis…

WRANDRALL :

… Père… je ne vous suivrais pas…

BELIAL :

Comment ?!

WRANDRALL :

Je ne vous suivrais pas…

BELIAL :

… QUOI ?! SUIS-MOI renégat… ou tu regretteras…

WRANDRALL :

Votre sombre héritage n’est que haine et fierté… Votre soif de vengeance ne saurait m’incomber…

BELIAL :

Tu oses me défier et renier ton sang ?! Et sans autre fierté, renoncer à ton rang ?!

WRANDRALL :

On ne peut être fier que de ce que l’on choisit … et plus que mes racines… je veux choisir ma vie…

Une référence involontaire à X-Men 3, où Magnéto assène un magnifique « traître à leur propre cause »

BELIAL :

Traître à ta propre cause…

WRANDRALL :

Seule la vôtre est en cause…

BELIAL :

La tienne est entendue puisque tu as fait ton choix. Ici, tu es venu, ici, tu seras roi…

WRANDRALL :

… quoi ?

BELIAL :

je te lègue l’endroit qui fut mon seul royaume…

WRANDRALL :

Hein ?

BELIAL :

Ce gouffre est tout à toi…

WRANDRALL :

… quoi ?

Épigone dans le sens « successeur », péjoratif.
Épigone peut aussi indiquer un disciple sans originalité qui ne fait qu’imiter. Notons enfin la similarité entre Épigone et Antigone, Antigone étant la fille d’Œdipe qui meurt enfermée vivante dans un tombeau par son oncle.

BELIAL :

À jamais, épigone !

WRANDRALL :

NOOOOON !

NARRATEUR :

et la porte du gouffre, lentement se ferma… et Wrandrall, dans un souffle, cria son désarroi…

WRANDRALL :

c’est pas très chic… tout ça…

NARRATEUR : [arrêt brutal de la musique !]

« c’est pas très chic… tout ça » ???… C’est ça… TON DÉSARROI ?

WRANDRALL :

ben…

Le pinacle est la partie la plus élevée d’un édifice (synonyme de faîte). Par exemple, dans la Bible, le “pinacle du Temple” est le faîte du Temple de Jérusalem.

NARRATEUR :

Pfffffff… Tu viens de massacrer mon crescendo tragique, mon apogée antique, mon pinacle emphatique …

WRANDRALL :

euh… ah ?! Maiiis…

Mot populaire et obsolète désignant une personne un peu niaise.

NARRATEUR :

Gourdiflot erratique !

WRANDRALL :

De quoi ?!

Chapitre 8 – La prière lava le sol

Il n’y voyait pas clair… il y a donc un flash pour éclairer la situation !

NARRATEUR :

Pfff… Retournons voir le clerc mais résumons un peu… Il n’y voyait pas clair… (flashback)

NARRATEUR :

il fut donc mis hors jeu…

NARRATEUR : [splonk… ]

Trichelieu s’éveilla, légèrement vaseux

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

line… ? Gzzz…

Violine désigne de nos jours une couleur violette pourpre mais selon le Littré: “Terme de chimie. Base qui existe dans la violette. On a donné aussi ce nom à un produit pourpre foncé résultant de l’action de l’acide sulfurique sur l’aniline”.

NARRATEUR :

il vit devant ses yeux, une lueur violine… il s’approcha

En deux répliques (cahin-caha // de ci, de là), le clerc fait référence à l’opérette Véronique De ci, de là : « De-ci, de-là, cahin-caha, va chemine, va trottine, le picotin te récompensera »…

TRICHELIEU :

cahin-caha…

NARRATEUR :

et remarqua

TRICHELIEU :

de-ci de-là ?…

Une petite série musicale : si- la- clé, la-mi !

NARRATEUR :

que la douce lumière provenait d’une clef (Aaaah ?)… Il la prit et la mit

TRICHELIEU :

où ça ?

Un DTC refoulé ? Qui sait ?

NARRATEUR :

dans ton… bec d’oie

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ah bon pourquoi ?

Pas de bras, pas de chocolat !

NARRATEUR :

car pattes d’oie… pas de bras, pas de doigts

TRICHELIEU :

mais gnen’peuxpluparlercom’ça !

NARRATEUR :

Comme la clé luisait d’un bel halo violet (gzzz ?), il put voler à vue et descendre sans heurt l’escalier incongru qui menait vers l’horreur… Ahahaha…

TRICHELIEU : [gling {clé qui tombe}]

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH ! Mais c’est affreux tout ça !

NARRATEUR :

n’est-ce pas… ?

TRICHELIEU :

comment me suis-je fais ça ?

NARRATEUR :

… euh… de quoi ?

Dans Indiana Jones et le Temple maudit, Willie prononce cette phrase « Je parie que je vais encore me cochonner ». en total décalage avec l’intrigue. Comme ici donc !

TRICHELIEU :

Je me suissss… cochonné…

NARRATEUR :

Hein ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Mon penn… age est souillé…

NARRATEUR :

QUOI ?

TRICHELIEU :

Mon plumage est taché !

NARRATEUR :

MAIS ON S’EN FOUT DE CA… !!!

TRICHELIEU :

je ne sais pas ce que c’est, mais c’est vert caca d’oie…

NARRATEUR :

REGARDE PLUTÔT LA BAS !

TRICHELIEU :

Où ça ?…

NARRATEUR : [ramasse la clé… ]

LAAAAAA !

Répétition..Cette scène vient de La cité de la peur, lorsque Odile pousse un cri d’horreur en découvrant une araignée, au lieu de découvrir le corps gisant du projectionniste, qu’elle découvre quelques secondes plus tard en poussant le même cri d’horreur.

TRICHELIEU : [gling {clé qui tombe}]

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH ! Mais c’est affreux tout ça !

NARRATEUR :

Les corps de Zehirmann, Enoriel, Zarakaï, ainsi que ceux, meurtris, de Moumoune et Roger, gisaient devant ses… pattes.

TRICHELIEU :

AAAhhh… quel sépulcral spectacle ! Mais qu’est-il arrivé ?

NARRATEUR :

En dépit de sa peur, le clerc fit des efforts… Allant de corps en corps…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

en tout bien tout honneur…

NARRATEUR :

Hein ?

TRICHELIEU :

rien !

Expression à prendre dans son sens conquin, considérant la personne sur qui elle s’applique !

NARRATEUR :

Allant de corps en corps en jouant au docteur…

Et en anglais, ça l’est : cocasse=> cock-ass. Les non-anglophones ne regretteront pas grand-chose en subtilité…

TRICHELIEU :

Que j’auscul-te ? C’est cocasse…

NARRATEUR :

… avec la chair de poule, notre oie leur prit le pouls…

TRICHELIEU :

mais je le leur prends où ?

NARRATEUR :

de quoi ?

TRICHELIEU :

leur poule, leur pouls… car sans main… c’est tendu…

NARRATEUR :

et… avec ta papatte… ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

cela n’est pas patrique… pratique… mais bon, voyons, tâtons…

NARRATEUR :

Le diagnostic final fut fatal et brutal…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Deux morts encé-phaliques, trois héros comateux… je me sens ago-nique devant ce drame odieux…

NARRATEUR :

c’est ainsi, c’est le jeu… de l’oie…

TRICHELIEU :

Mais foi de Trichelieu… je vais prier les cieux…

NARRATEUR :

vivivivivi vieux…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Tout petit devant toi, déesse Travia… Je t’en prie viens en moi, viens à moi… Je ne suis que ton oua… ille, ma foi croit en toi, tu incarnes la garce… LA GRÂCE… aide-moi…

NARRATEUR : [*petite voix* Miracle tenté… {dés… 01} Miracle… touché !!!]

Hein ?! Rhaaaaaaaaaaaaa… Mais… ZUTEUH ! En cet endroit maudit, cerné par les ténèbres, pu jaillir dans la nuit une ardente lumière…

TRICHELIEU :

Oooooooh ?!

TRAVIA : [genre : entre Soubirou Bernadette et Loulou, le parfum… ! ]

Tricheliou… ?

TRICHELIEU :

Gzzzzz…

Loulou de Cacharel, puisqu’à plusieurs reprises, dans l’épisode, Trichelieu dit oui, c’est moi.

TRAVIA :

Tricheliou ?

1ère fois.

TRICHELIEU :

Oui… c’est moi !

TRAVIA :

tu viens de m’implorer, me voici devant toi…

TRICHELIEU :

Ma déesse adorée ?!

TRAVIA :

Eh bien oui… C’est bien moi…

TRICHELIEU :

ooooh… mais quel honneur suprême pour moi qui suis en toi… en oie…

TRAVIA :

Ta foi en moi fait foi… mais tu crois en Raïa…

TRICHELIEU :

aarrr… erf… Raïa, c’est du passé… Travia… pardonnez-moi !

TRAVIA :

Elle est ma soeur jumelle…

TRICHELIEU :

de quoi… ?

TRAVIA :

Je ne t’en veux donc pas !

TRICHELIEU :

Raïa ?

TRAVIA :

ma jumelle…

Point G//mamelle

TRICHELIEU :

ju… ma… melle… maiiiis… aucune théologie, aucun texte sacré n’ont jamais mis le doigt sur ce point gé-mellaire !

TRAVIA :

nous fûmes séparées par des dogmes éhontés qu’édictent vos prêcheurs sous couvert de Sacré…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

En fait, en résumé : vos cul-tes sont jumelés ?

TRAVIA :

Foyer, fidélité ET plaisirs partagés sont en effet liés… tu devras les prêcher…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU : [soupir]

oooohhhhh ! J’opine à vos désirs et vous honorerais… pour peu que je le puisse sous mes traits d’oie sacrée…

TRAVIA :

J’aspire à tes soupirs et te rend ton aspect !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU : [schliiiiiiink]

Ooooh! Oh? Oh! Mes attributs, ma… m’avaient tellement manqué! Euh… Je suis tout nu quand même…

TRAVIA :

Il me faut repartir…

TRICHELIEU :

Ah d’accord… MAIS ! Ma Déesse adorée, j’espérais de mes voeux que vous exauçassiez un miracle en ce lieu…

TRAVIA :

En effet, Tricheliou… cet endroit est crasseux…

TRICHELIEU :

euh… Ah ? Oui mais…

TRAVIA :

Par les arts ménagers dont je suis la déesse, que le ménage soit fait avec délicatesse !

Référence au film RRRrrrr!!! où Pierre (le faux frisé) traite Guy de « Sale… sale! » car Guy vient de la tribu des cheveux sales et Pierre de celle des cheveux propres.

NARRATEUR :

une brise anodine emplit la salle… sale… qu’une grâce divine allait rendre impeccable…

TRAVIA :

Voilà, c’est présentable ! Je te laisse à présent…

TRICHELIEU :

mais…

Adieu personnel de Travia : jeu de mots avec « Adios »… mais aussi affirmation d’un certain féminisme, le mot courant étant a-Dieu, que Trichelieu modifie dons en a-Déesse…

TRAVIA : [dziouf]

Adéesse…

TRICHELIEU :

mais… maiiiiiiiiiiiiiiis… AAAAAAAAAAH !

NARRATEUR :

L’hygiène de la pièce était extraordinaire… La déesse, en un geste, avait tout astiqué…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

gaaaaaaaaaa…

NARRATEUR :

et comme si de l’acide avait été versé… aucun des corps gisants n’avaient été laissé ! EHEHEHEHEHEHE !

TRICHELIEU :

NAAAAAAAAOOOOOONNNNNNNN !

Chapitre 9 – La vérité détend les buveurs !

NARRATEUR :

Pendant ces temps troublés, devant les magistrats… passait en référé le prêtre de Shamrodia…

Le Floc de Gascogne est un apéritif issu du mariage subtil de jus de raisin et d’Armagnac dans les proportions respectives et approximatives de 2/3 à 1/3. Sur le principe d’élaboration, on peut dire que le Floc de Gascogne est le petit frère du Pineau des Charentes.

MAGISTRAT :

Vous êtes devant vos juges, Monsieur Sacher Masoch… mais avant tout parjure… Buvez un verre de floc…

SACHER-MASOCH :

… de quoi ?

MAGISTRAT :

de floc !

KYO :

de flotte ?!

MAGISTRAT :

de FLOC…

SACHER-MASOCH :

c’est quoi ?

MAGISTRAT :

de quoi ?

KYO :

le FLOC ?

MAGISTRAT :

du… vin

KYO :

du vin ?

MAGISTRAT :

du vin…

KYO :

eh ben…

MAGISTRAT :

Buvez-en, c’est très sain !

SACHER-MASOCH :

mais… c’est une tradition… ?

MAGISTRAT :

plutôt une convention…

KYO :

ça sent l’obligation…

MAGISTRAT :

mais pas du tout voyons…

MAGISTRAT :

c’est une invitation…

SACHER-MASOCH :

hm hm…

KYO :

Ah mais oui, j’ai compris… j’en connais la raison !

SACHER-MASOCH :

Ah bon ?

MAGISTRAT :

Vraiment ?

MAGISTRAT :

tiens donc ?

Tang est un soda sucré, au goût de fruit et non gazeux qui vient des États-Unis. Il se présente sous la forme d’une poudre à mélanger avec une certaine quantité d’eau pour en préparer une boisson.

KYO :

DooooOOOoooong Comme le disait Maître Tang… qui n’en buvait pas tang que ça, d’ailleurs… tang c’était de la poudre aux yeux… dans l’eau…

SACHER-MASOCH :

hein ?

MAGISTRAT :

Euhhh…

KYO :

Pour accéder au droit divin spirituel, il faut parfois céder aux vins spiritueux !

MAGISTRAT :

euuuuh…

Preuve que Maître Tang appliquait à la lettre ses principes…

KYO :

et il rajoutait parfois : hips !

SACHER-MASOCH :

euh… ah… ? Bon… testons la libation…

Référence à la chanson d’andré verchuren : DE FRONTIBUS.

MAGISTRAT : [boit]

et glou et glou et glou…

SACHER-MASOCH :

Hum… ah… brrrr… c’est bon ça…

KYO :

et moi, j’y ai pas droit ?

MAGISTRAT :

j’allais vous inviter à en boire une lampée…

KYO : [boit]

Merciiii !

MAGISTRAT :

et glou et glou et glou…

Référence à une scène du film Les Tontons flingueurs lorsque Jean Lefebvre boit du vitriol et y trouve un goût de pomme. Cette phrase a déjà été utilisée dans la série (cf. épisode 12 - La potion de communion)

KYO :

Hum… ah… brrrr… Miaaaameuh ! Y a comme un goût de pomme…

Réminiscence de l’épisode 12, encore !

SACHER-MASOCH :

c’est du cidre ?

KYO :

c’est tout comme…

MAGISTRAT :

Non non… en vérité, c’est une potion… de… VÉRITÉ !

SACHER-MASOCH :

HEIN ? GASP !

KYO :

on s’est fait eu…

On l’a dans l’c-eu égard… Deuxième utilisation de l’expression

SACHER-MASOCH :

on l’a dans l’c…

MAGISTRAT :

eu égard à vos droits, ils seront respectés…

SACHER-MASOCH :

j’en ai rien à carrer…

saké !

KYO :

je peux plus vous saquer…

MAGISTRAT :

La potion fait effet…

MAGISTRAT :

On dirait en effet…

Avant de vous cuitez/quittez. On sait que Kyo a quelque défauts de prononciations comme sushis/soucis.

KYO :

Avant de vous cuiter, il faut que je vous dise que l’armée de Mortys va venir tout raser…

MAGISTRAT :

QUOI ? Oooooh ?

Référence à la célèbre expression Demain on rase gratis : Faire des promesses que l’on ne tient pas. Cette expression viendrait d’un barbier qui aurait mis à l’entrée de son échoppe une grande pancarte proclamant : demain on rase gratis. Mais notre artisan, pas totalement idiot et près de ses sous, l’y laissait tous les jours.

Par conséquent, le benêt qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s’étonnait de devoir quand même payer, s’entendait répondre : oui, mais il y a écrit que c’est demain que c’est gratuit.

SACHER-MASOCH :

On rase gratis, demaiiiiin !

KYO :

hein ?

SACHER-MASOCH :

rien…

MAGISTRAT :

l’armée de Mortys ?

KYO :

l’armée de Mortys…

MAGISTRAT :

l’armée de Mortys ?

KYO :

L’ARMÉE DE MORTYS !

MAGISTRAT :

C’est un serpent de mer…

KYO :

ben… non… c’est une ARMÉE…

MAGISTRAT :

Euh… j’entendais par ceci, une rumeur en fait…

KYO :

ah bon ? Vous l’entendez ?

MAGISTRAT :

… de quoi ?

KYO :

… cette rumeur au loin qui annonce l’armée… ?

MAGISTRAT :

Je parlais d’une rumeur, d’un ragot, d’un bobard…

KYO :

Je ne suis pas d’humeur, en plus, il se fait tard…

MAGISTRAT :

Mais vous devez rester afin de témoigner… !

KYO :

M’en fout ! C’est le devin qui devait vous parler !

MAGISTRAT :

le devin ?

KYO :

le devin…

MAGISTRAT :

le devin ?

KYO :

LE DEVIN !

MAGISTRAT :

… le vieux machin ?

SACHER-MASOCH :

Ouaiiis !

Dans les épisodes 8 et 11, on entend « il est vieux, mais il est bien » : c’est donc une reprise décalée…

MAGISTRAT :

il est vieux… mais il est vieux… !

KYO :

c’est lui qui a annoncé la venue de l’armée !

SACHER-MASOCH :

ouaiiiis…

MAGISTRAT :

oooooh…

KYO :

et ce, devant les prêtres de toute la cité…

SACHER-MASOCH :

ouaiiiis…

MAGISTRAT :

oooooh…

KYO :

et même que Roger, il a tout confirmé…

SACHER-MASOCH :

ouaiiiis…

MAGISTRAT :

Hein ?

MAGISTRAT :

… le tavernier ?

SACHER-MASOCH :

ouaiiiiisSBAAAAAF

MAGISTRAT :

Mon Dieu… Quelle vilénie ! Si cette armée venait à nos portes aujourd’hui… nous serions désarmés !

KYO :

mais… et les gardes… y en a plein…

MAGISTRAT :

ils sont là pour… « garder » !

SACHER-MASOCH :

hein ?

KYO :

ah ça, des gardes-malades, des garde-fous, des garde à vous… Y EN A PARTOUT !

MAGISTRAT :

Il nous faut recruter…

MAGISTRAT :

oh oui… Greffier… GREFFIER !

GREFFIER :

QUOI ? Hein… ? Oui ?! Grand magistrat ?! Kékya ?

MAGISTRAT :

Que les hérauts s’empressent d’aller mobiliser toutes les forces vives de notre belle cité !

GREFFIER :

d’aller mobiliser quoi ?

MAGISTRAT :

toutes… toutes les forces vives…

GREFFIER :

mais c’est quoi ?

MAGISTRAT :

toute la populace de cette foutue cité… !

GREFFIER : [accent marseillais]

… Et pour quoi faire ?

MAGISTRAT :

Pour former… des régiments, des bataillons, des compagnies…

MAGISTRAT :

une meute…

KYO :

ouiii… une meute, ça suffit…

GREFFIER :

… mais bon sang, pour quoi faire ?

MAGISTRAT :

pour contrer une armée de morts et de damnés…

GREFFIER :

Hou ben ça c’est pas bon !…

MAGISTRAT :

c’est un fléau sans nom…

GREFFIER :

Surtout la belle-mère qui vient de nous quitter… et tu vas pas me dire qu’ils vont la recruter ?

Pékin Express est une émission de télé-réalité de M6.

MAGISTRAT :

Allez plutôt chercher à faire recruter tous les péquins… express… Allez !

GREFFIER :

tous les péquins du coin ?

MAGISTRAT :

OUIIIIIIIIIIIIIIIII !

GREFFIER :

Eh béh… j’y vais, j’y vais…

KYO :

Putaing, c’est pas gagné…

SACHER-MASOCH :

ouaiiiis…

Chapitre 10 – Immaculés sans être ménagés

NARRATEUR :

Dans une salle proprette aux sols imma-culés (GAAAA), à la lueur violette de sa petite clef… (bouhouhou) un pauvre clerc en peine historiait ses méfaits…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Je n’ai pourtant voulu qu’u-ne résurrection pour tous mes com-pagnons délaissés dans leur jus… bouhouhouhou…

WRANDRALL :

Oh mais… Oh ? Trichelieu ?!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Que… Wrandrall ?!

WRANDRALL :

Tu es en vie… ?!

TRICHELIEU :

Toi aussiiiii ?!

WRANDRALL :

Merveilleux !

TRICHELIEU :

tu es blanc-bleu !

WRANDRALL :

Euh… Et toi… tout nu ?!

TRICHELIEU :

Hein ? Viiii… Ca c’est… fâcheux…

WRANDRALL :

Hem… Mets donc ceci…

TRICHELIEU :

Ah oui merci…

WRANDRALL :

Comment t’es-tu sorti des griffes de mon père ?

TRICHELIEU :

Ton père ?

WRANDRALL :

Mon père…

TRICHELIEU :

TON PÈRE ?

WRANDRALL :

MON PÈRE ! Oui… Bélial…

TRICHELIEU :

QUOIIIIII ?

WRANDRALL :

Tu n’as pas assisté au monstrueux carnage ?…

TRICHELIEU :

J’ai loupé un passage quand je volais là haut…

TRICHELIADE !

WRANDRALL :

Tu as… été… volage ?

TRICHELIEU :

Non ! J’ai loupé un passage… ce qui m’a mis KO !

WRANDRALL :

Euh… ah ? Mais… où sont donc tous les corps qui gisaient en ce lieu ?

Référence à La grande Vadrouille, lorsque de Funès et Bourvil trouvèrent un avion sans hélice :

- Y a pas d’hélice hélas…
- C’est là qu’est l’os !

TRICHELIEU :

C’est là qu’est l’os hélas…

WRANDRALL :

ni sang, ni os, ni trace… ce niveau est nickel !

TRICHELIEU :

ce sont là les séquelles… de mon affreux… MIRACLE ! Bouhouhouh…

WRANDRALL :

hein ?

Dans la mythologie nordique, la Valhöll (ou Walhalla, Valhalla, Valhalle), demeure-des-occis, est le lieu où les guerriers valeureux sont amenés. C’est sur les champs de bataille que les vierges guerrières, les Valkyries, cherchent et récupèrent les hommes afin de les ramener dans Ásgard, où Odin les attend pour les préparer à la bataille finale, le Ragnarök.

Dans la Valhöll, les guerriers alors nommés Einherjar sont heureux : ils combattent, se tuent, renaissent pour encore se pourfendre dans un champ clos. Puis le reste du temps ils boivent le lait provenant de la chèvre Heidrun, mangent la chair du sanglier Sæhrímnir et s’amusent. Ils sont servis par les valkyries et la plus jeune des Nornes. Sont présents aussi Odin, qui ne fait que boire, donnant sa nourriture à ses loups, et Loki. Tous attendent le jour où sortant des cinq cent quarante portes de la Valhöll en rang de huit cents, ils combattront dans une dernière guerre contre le terrible fils de Loki, le loup Fenrir, et de nombreux autres ennemis.

NARRATEUR :

Soudain une lumière transperça les ténèbres et dans cet halo là, à l’aura gentillette revinrent du Valhala, cinq fières silhouettes … tssssss…

Pendant cette scène de résurrection, la musique est celle du film Hercule (de Walt Disney). Plus précisément, il s’agit du moment où Hercule sort du Styx (dans la mythologie grecque, le Styx est une rivière qui séparait le monde terrestre des Enfers en l’entourant neuf fois), tenant l’âme de Megara (sa bien-aimée) dans ses bras.

TRICHELIEU : [schlinggggg !]

ZEHIR !

WRANDRALL :

ROGER !

TRICHELIEU :

MOUMOUNE !

WRANDRALL :

ENORIEL !

TRICHELIEU :

ZARAKAÏ !

ZEHIRMANN :

Nous voici !

ZARAKAÏ :

Nous voilà !

ROGER :

Quelle histoire…

MOUMOUNE :

Quel fracas…

ENORIEL :

C’est vraiment un…

TRICHELIEU :

MIRAAAAAAAAACLE !

ZEHIRMANN :

Oh que oui…

ENORIEL :

… Il faut croire !

TRICHELIEU :

Et ça, c’est grâce à MOI !

TOUS :

Hein ?

Cette réplique est identique (intonation comprise) à une réplique d’une vielle pub pour les gâteaux surgelés Délifrance, ou une femme (Valérie Lemercier) se vantait d’avoir fait un beau gâteau, mais elle mentait. Comme quoi, les années passent mais les pubs restent les mêmes…

TRICHELIEU :

c’est moi qui l’ait fait !

ZARAKAÏ :

Tiens… tu n’es plus une oie, toi ?

WRANDRALL :

de quoi ?

TRICHELIEU :

J’ai invoqué Travia pour vous ressusciter !

TOUS :

QUOI ?!

Abouchement : Établissement d’une jonction bout à bout entre deux organes creux ou entre un organe creux et un orifice cutané… Quant au lavement… bref !

TRICHELIEU : [hein ?]

Après l’abouchement… qu’elle m’a con-cédé… vous subîtes, sans doute, le divin lavement…

TOUS :

Hein ?

ZARAKAÏ :

mais mais mais…

ZEHIRMANN :

ça veut dire…

ENORIEL :

qu’on te doit…

TOUS :

la vie ?!

TRICHELIEU :

OUIIIIIIIIIIIII !

TOUS :

Oh NOoOOoooOooNNNNN ! Booooh… Pffff…

ENORIEL :

merd…

ROGER :

bon ben… merci…

MOUMOUNE :

merci…

ZEHIRMANN :

merci…

ZARAKAÏ :

mer-

ENORIEL :

si-

Si on met bout à bout les deux répliques de Zarakaï, on obtient « merde ». Pour Enoriel, on obtient « sicaire », qui désigne un assassin. C’est juste une façon déguisée et capillotractée pour Enoriel et Zarakaï pour ne pas dire “Merci” à Trichelieu…
Cela dit, on entend bien “dequerre”… et JBX de remarquer : « Là, en voulant rigoler un peu, j’ai testé sur google “decaire”, “decair”, puis “dequerre”… et là… avec ce dernier, en promettant expressément de ne PAS CLIQUER sur les liens (-18 ans), le descriptif se suffisant à lui-même, OMG… on ne peut être que choqué ! Même Trichelieu n’aurait pas osé ! »

ZARAKAÏ :

-de

Ce qui suit est un très belle référence sous forme de clin d’oeil et d’acrostiche. Les 10 phrases qui suivent sont de Victor Hugo. Et en plus, si on prend la première lettre de chacune des phrases, on obtient… V.i.c.t.o.r H.U.G.O !
Références :

Enoriel : Les Châtiments et La Pitié suprême.

Zehirmann : Les Rayons et les Ombres, Les Chants du crépuscule et La Légende des Siècles.

Moumoune : Les Voix intérieures et Les Contemplations.

Roger : Les Misérables et Les Feuilles d’automne.

ENORIEL :

-caire

La petite mort est un synonyme de l’orgasme.

TRICHELIEU :

Vous n’avez, grâce à moi, connu qu’une petite mort…

ZEHIRMANN :

Il nous a fallu voir les rayons et les ombres…

ENORIEL :

Chasser les châtiments subis dans la pénombre…

ROGER :

Traquer les misérables souffrances de nos corps

MOUMOUNE :

Occulter les douleurs de nos voix intérieures…

ZEHIRMANN :

Réciter dans la mort les chants du crépuscule…

ENORIEL :

Hurler, pitié suprême, avant que tout bascule…

ROGER :

Unir nos destinées à celles des feuilles d’automne…

MOUMOUNE :

Gravir le couloir blanc avec contemplation…

Fin du clin d’oeil à Hugo.

ZEHIRMANN :

Offrir nos âmes frêles à cette légende des siècles…

C’est clair qu’il y gagne moins…

ZARAKAÏ :

Mais… hein ? Beuh ! N’importe quartz (à défaut d’or), ça a fait… PUM !

TOUS :

Hein ?! tssss… oh…

Une accumulation de verbes successivement en « é » et « i ». À noter : la répétition du « laver, senti ».

ZARAKAÏ :

J’ai rien compris, c’était tout blanc, on m’a béni, soigné, senti, lavé, senti, raclé, maudit, lavé, senti, rincé, poli, poncé, nourri, massé, pétri, coiffé, fleuri, peigné, verni… Pfiouuuu…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

tu as été astiqué par les arts ménagers…

ZARAKAÏ :

qui m’a pas ménagé ?

TRICHELIEU :

Travia…

ENORIEL :

tu es propret…

ZEHIRMANN :

hmmm…

ZARAKAÏ :

… MINDEDIOU ! Je sens le propre comme un… comme un…

ENORIEL :

comme un elfe peut-être ?

ZARAKAÏ :

Pareil… en pire… mais… mais… MA JAMBE ?!

TOUS :

quoi ?!…

ZARAKAÏ :

IL ME L’ONT CHANGE ?!

TOUS :

ooooooh !

ENORIEL :

plus de jambe en métal ?

Peut-être une référence au lézard, dans l’épisode 9 : « quand on lui coupe la qu… enfin… bref, ça repousse… »

TRICHELIEU :

elle a donc repoussé…

ZEHIRMANN :

tu seras plus discret !

ZARAKAÏ :

mais… mais… EH ?! MA BARBE ?!

TOUS :

Quoiiiii ?

ZARAKAÏ :

LÀ, ILS ME L’ONT COUPE ?!

TOUS :

MMmmm… non !

ENORIEL :

Mais nnnoo… mmm… euh… ah… ah… et… pardi… si oui… Hélas…

ZARAKAÏ :

HEIN ???

ZEHIRMANN : [mode berserk ON… ]

Mais NON…

ROGER :

Ta barbe n’est plus tressée…

ZARAKAÏ :

ILS ME L’ONT DONC COUPÉ ?!

ZEHIRMANN :

MAIS NON !

MOUMOUNE :

là, je le sens stressé…

ZARAKAÏ :

LA, ILS ME L’ONT COUPE ?!

ZEHIRMANN :

NOOOOOOON !

ENORIEL :

Elle a été lavée… éhéhéhé…

ROGER :

ils te l’ont démêlée !

MOUMOUNE :

Elle paraît plus lustrée…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

et plus douce au toucher…

Cette réplique ne peut que faire écho au Tu me touches, je te tape ! de l’épisode 6.

ZARAKAÏ :

tu la touches… je t’éclate !

TRICHELIEU :

QU… Quoi ?

ZARAKAÏ :

TU LA TOUCHES… JE T’ÉCLATE !

TRICHELIEU :

maiiiis…

ENORIEL :

Là, vraiment, il se braque -!

Braquemart désigne le pénis en argotique.

TRICHELIEU :
  • Marre de me faire disputer…
ZARAKAÏ :

MA BARBE, C’EST SACREE !

TRICHELIEU :

M’enfin…

ENORIEL :

c’est ça, c’est ça !

ZEHIRMANN :

Calme-toi…

ZARAKAÏ :

CAOUINDIOSSSSSSSSSSSSSSSS !

ENORIEL :

il est très à cheval sur sa pilosité…

TRICHELIEU :

ah… oui, ça craint…

Ça crin de cheval…

ENORIEL :

… de cheval, bien sûr…

TRICHELIEU :

hein ?

ENORIEL :

rien…

ROGER : [mode berserk OFF]

pfiou…

ZEHIRMANN :

Dites… nous avons eu la chance d’être ressuscités… ?

TOUS :

ouais…

ZEHIRMANN :

tous nos équipements sont propres et restaurés… ?

TOUS :

ouais…

ZEHIRMANN :

on pourrait… je ne sais pas… sobrement… exulter ?!

TOUS :

ouais…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Oui ! Réjouis-sez-vous… prenez le vît par le bon bout… !

ZEHIRMANN :

LAAA vie…

TRICHELIEU :

ah oui aussi… oui…

TOUS :

ENORIEL :

bon, ça c’est fait… Que fait-on désormais ?!

ZARAKAÏ :

Tuons donc le démon !

TOUS :

Ah non !

Moumoune s’est fait trancher la tête…

MOUMOUNE :

mais ça va pas la tête !

ROGER :

je crois qu’on a donné…

ZEHIRMANN :

il nous a balayés…

ZARAKAÏ :

Je parlais du demi !

Un demi désigne un verre de 25cl de bière. Il ne s’agit pas d’un demi-litre, mais d’une demi-pinte, une pinte ayant une contenance de 50cl.

ROGER :

tu voudrais une bière ?

ZARAKAÏ :

Mais non… quoique… je parlais du fiston… de CE demi-démon…

WRANDRALL :

Hein ?!

Moumoune s’est fait trancher la tête… deuxième référence

MOUMOUNE :

je crois qu’il perd la tête…

ZARAKAÏ :

démantibulons-ce dément !

TOUS :

WRANDRALL :

Hein ?! Mais… de quoi ? Moi ? NON !

ENORIEL :

j’avais presque oublié ce crénom de félon !

ZARAKAÏ :

MISÉRABLE VANDALE !

WRANDRALL :

attendez… ARRÊTEZ !

Moumoune a été décapitée… troisième occurrence ! Freud dirait qu’elle reporte sur les autres son traumatisme. On peut aussi noter que dans Tintin et le lotus bleu, Tintin est poursuivi par un jeune homme fou persuadé que l’on trouve la sagesse en se faisant décapiter… ce qui lui permet de répéter en boucle la phrase « Qu’on lui coupe la tête ». Et bien sûr, encore et toujours Alice in Wonderland !

MOUMOUNE :

Ouaiiiiis ! Qu’on lui coupe la tête !

WRANDRALL :

NONNN ! Je voulais vous sauver… vous savez !

ENORIEL :

mais tu l’as libérééé…

WRANDRALL :

C’était l’épée… c’était l’épée !

ZARAKAÏ :

Tu vas crever…

ENORIEL :

Il va crever…

ZARAKAÏ :

YAAAA !

TRICHELIEU :

MAIIIIIS NOOOOONNN !

ZEHIRMANN :

STOP STOP STOOOOOOOOOOOOOP !

TOUS :

QUOIIIII ?

ZEHIRMANN :

Ne voyez vous donc point la couleur de son teint ?!

TOUS :

QUOI ENCORE ?!

Le terme « bougre » désignait à l’origine les bogomiles, membres d’une secte bulgare hétérodoxe. On avait accusé ces bogomiles du péché de sodomie afin de les tourner en dérision. Donc : TRICHELIADE!
Avec le temps, c’est devenu une insulte, puis un terme pour désigner un gars. Donc TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Il est blanc bleu le bougre…

TOUS :

Hein ? Et alors ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

alors, il tire un peu… vers la bonté, voyez ?!

TOUS :

Aaaah ?!

WRANDRALL :

pfiouuu…

TRICHELIEU :

mais… ton père, il est où ?

ZARAKAÏ :

dans ton…

Dans ton… cu-rieusement ! Troisième fois !

WRANDRALL :

… curieusement il est parti…

TOUS :

Ah… ? Ouf…

WRANDRALL :

en nous enfermant tous ici…

TOUS :

QUOI ?!

Chapitre 11 – Et Il partit au galop...

« Ça sent le souffre », cf. épisode 4 et épisode 11.

NARRATEUR : [bruits d'orage]

À ce moment donné, au sommet de ce gouffre, Belial put savourer l’air pur qui sent… le soufre…

BELIAL :

AAAhhhhh… Cet endroit de supplices étouffait mes offices… Mes pouvoirs ressurgissent enfin de ces abysses… Je sens au fond de moi s’entrouvrir le portail… Oh OUI ! Cercle infernal… laisse émerger le Mal… Du coeur de mes entrailles, j’invoque mon Palefroi… RHAAAAAAAAAAAAAA !

NARRATEUR : [hennissements]

Dans un éclair de flammes, jaillit un cheval noir… immense, froid, sans âme, symbole de désespoir !

Le palefroi de la nuit est un monstre dans Donjons et dragons. C’est la monture de prédilection des anti-paladins et autres champions du Mal.

BELIAL :

Mon fidèle… palefroi… de la nuit… te voilà…

Götterdämmerung, (Le Crépuscule des dieux en français) est le dernier des quatre drames musicaux qui constituent Der Ring des Nibelungen (L’Anneau du Nibelung) de Richard Wagner.

Mani und nott apporte la précision suivante :
La quadrilogie des Nibelunen représente l’intégralité les mythes germano-nordiques païens. Cependant, les historiens se questionnent sur l’authenticité du dernier récit, le crépuscule des Dieux, dont il est ici fait référence : celui ci n’est abordé que dans un seul texte: L’Edda, par Snorri Sturlusson, auteur non contemporain des fidèles aux Ases (~1200, soit 200 ans après la conversion de l’Islande), et d’éducation catholique très forte de surcroît… Alors une mythologie où iraient mourir tous les Dieux, lesquels seraient remplacés par un de leurs frères sortis du royaume de Hel (royaume des morts), et dont on dit de lui qu’il est « Bon, Beau et Aimant »… Ca sonne plus catholique que païen, non ?

BELIAL : [bruit d'un canasson !]

C’est l’aube de ma gloire, le crépuscule des Dieux… Usons de tes pouvoirs pour conquérir les Cieux…

BELIAL : [bruit d'un canasson !]

Ma vengeance est en marche, mon armée est au mieux… Recouvrons tout d’abord mes sorts les plus précieux… AHAHAHAHAHA !

BELIAL : [bruit d'un canasson !]

Téléporte-nous vite auprès du roi mortys !

Référence à Bigadin, la monture de la Mort dans Les annales du Disque Monde. C’est un cheval fait de chair et de sang, car les montures osseuses et les chevaux flamboyants, bien que fortement théâtraux, ont trop d’inconvénients. La Mort aime faire son travail sérieusement, sans chichi. Signalons au passage que le maréchal-ferrant de Bigadin est Jason Ogg, forgeron du Royaume de Lancre et fils de Nounou Ogg. Et que Grand = Big en anglais… Certains entendent grand dada dans le MP3.

BELIAL : [bruit d'un canasson !]

EN AVANT… GRANGADIN ! « ziouf »…

Chapitre 12 – Sains et sauf-conduit

NARRATEUR :

Rhaaaa… mais… qu’est-ce donc que ce nom miteux de canasson… ? Pffff…
Retournons donc en ville… retrouver trois débiles… à l’entrée du grand temple voué à Hésindé…

Le Rubicon, Rubico en latin, est un petit fleuve côtier du nord de l’Italie, dans la région d’Émilie-Romagne à l’est de la plaine du Pô, qui prend naissance près de la commune de Sogliano al Rubicone.

Il devint célèbre quand Jules César le traversa avec ses légions en armes le 12 janvier 49 av. J.-C. sur les traces de Pompée. Il viola la loi du Sénat romain. Si l’on en croit Suétone, il lança en franchissant la rivière la célèbre formule : « Le sort en est jeté » (« Alea jacta est »).

De cet épisode est né l’expression « franchir le Rubicon » qui a survécu jusqu’à nos jours. Elle évoque une personne se lançant irrévocablement dans une entreprise aux conséquences risquées.

BERNIE :

Que vous eûtes passé l’auguste Rubicon d’oser me quémander avec circonspection la faveur choupissime de lire ce cultissime Grimoire des Secrets… vraiment… cela me sied…

YANOSH :

nous, ça nous fait chi…

Ça nous fait chi… ET tu peux… !

DEVIN :

ET tu peux… nous y conduire ?

BERNIE :

Oui ! Nous allons dans la crypte… Ce livre est protégé… on ne peut l’approcher… vous pensez… c’est sacré !

YANOSH :

Vous ne l’ouvrez jamais ?

BERNIE :

Grand fou ! C’est prohibé…

YANOSH :

ah bon ?…

GARS :

bonjour mon pèèèère…

BERNIE :

bonjour mon frère…

DEVIN :

Pourquoi est-ce interdit de lire ce livre là ?…

Péter semble être le mot favori de Bernie. Il le prononce 4 fois dans l’épisode !

BERNIE :

la magie chaotique qu’il semble renfermer pourrait, selon le mythe, vraiment tout faire péter !

DEVIN :

HEIN ?

YANOSH :

Vous n’étudiez jamais ce que vous conservez ?

BERNIE :

mais siiii… sauf s’il y a danger… voyez… nous sommes des érudits…

YANOSH :

plutôt des ahuris…

BERNIE :

Hein ?

DEVIN :

chut…

YANOSH :

rien…

DEVIN :

Quel est donc l’intérêt de détenir ce livre ?

BERNIE :

C’est la mission sacrée confiée par Hésindé !

YANOSH :

Euh… Ah bon ?

BERNIE :

notre credo secret consiste à conserver tout ce qui est magique afin de l’enterrer…

DEVIN :

QUOI ?

BERNIE :

ben quoi… ça peut péter… ?

YANOSH :

Pffff… Bon… ça y est ! On y est ?

BERNIE :

c’est la première porte…

YANOSH :

ah bon ?…

BERNIE :

il y en a 42…

DEVIN :

QUOI ?!

Référence à la Grande Question sur la Vie, l’Univers et le Reste posée dans Le guide du voyageur intergalactique de Douglas Adam… Selon Le Guide du voyageur galactique, des chercheurs d’une race hyperintelligente et pan-dimensionnelle construisirent le deuxième plus grand ordinateur de tous les temps, Pensées Profondes, pour calculer la réponse à la Grande Question sur la Vie, l’Univers et le Reste. Après sept millions et demi d’années à réfléchir à la question, Pensées Profondes fournit enfin la réponse : « quarante-deux ».

BERNIE :

c’est une bonne question…

DEVIN :

Euh…

BERNIE :

Faites bien attention… tout est pété de pièges !

DEVIN :

Je l’avais deviné…

BERNIE :

merveilleux…

YANOSH :

bon… abrège…

BERNIE :

euh… ah… oui ! Pour la première porte, une conjonction importe : totale concentration et coordination…

DEVIN :

ah oui oui…

BERNIE :

chut…

DEVIN :

ah oui oui…

YANOSH :

pffff…

Mais ou est donc Ornicar est une phrase mnémotechnique utilisée pour se souvenir de la liste des conjonctions de coordinations. (d’où la phrase de Bernie : une conjonction importe : totale concentration et coordination… )

BERNIE :

MAIS OU ET DONC OR NI CARRRRRRRRRRRRR ?!

BERNIE : [la porte s'ouvre… ]

et voilà…

DEVIN :

ohhhhh ?!

YANOSH :

Ah oui quand même…

BERNIE :

plus que quarante et une…

DEVIN :

oui oui…

YANOSH :

c’est vraiment pas mon jour…

BERNIE :

ah euh… oui !

Chapitre 13 – Il défia la dragonne

Fringilla coelebs est le nom scientifique du pinson des arbres.

NARRATEUR :

Retournons à présent… CUICUICUI ! Eh… euh… arf… Maaiiiiiiiiiiiiiiis ! Pffff… Sous la pression acerbe d’un fringilla coelebs, il nous faut retourner observer la forêt… Notre petit pinson alertait ses amis… CUICUICUI… tsss… les loutres, les canards… CUICUI et les grenouilles aussi… de tout ce qu’il avait vu depuis l’aube du jour…

SQUIKKY :

cuicuicuicuicuicui

NARRATEUR :

il dit qu’il a pu voir un effrayant spectacle…

LOUTRE :

Scroooioioioioioioio…

Allusion à une publicité pour des mouchoirs où des nez disent « nez peur, nez peur » ?

NARRATEUR :

n’ait peur… frémit la loutre

GRENOUILLE :

Croaaaa ?

NARRATEUR :

Qurrrroiiiii donc ? Éructe la grenouille

CANARD :

coin coin coin ?

Étrangement, le seul animal que le narrateur refuse de traduire est le canard…

NARRATEUR :

coin coin coin ? fait le canard…

SQUIKKY :

cuicuicuicuicuicui

NARRATEUR :

il dit qu’une dragonne s’est envolée d’ici

LOUTRE :

Scroooioioioioioioio…

Référence au comédien Fabrice Luchini qui l’employa plusieurs fois.

NARRATEUR :

C’est énoooorme… gémit la loutre

GRENOUILLE :

Croaaaa ?

NARRATEUR :

pas croooyable… gueule la grenouille

CANARD :

coin coin coin

NARRATEUR :

coin coin coiiiiiiiiiin ! Suppute le canard…

SQUIKKY :

cuicuicuicuicuicui

NARRATEUR :

il dit que la dragonne lui est passée… à ça !

LOUTRE :

Scroooioioioioioioio…

NARRATEUR :

y a-t-il eu touchette ? S’enquiert alors la loutre…

GRENOUILLE :

Croaaaa ?

NARRATEUR :

J’y crois pas crie la grenouille…

CANARD :

coin coin coinnn

NARRATEUR :

coin coin couac subodore le canard…

SQUIKKY :

CUIIIIIIIIIIICUICUICUICUI

NARRATEUR :

il dit qu’il a failli lui voler dans les plumes (haha)

LOUTRE :

Scroooioioioioioioio…

Subtil détournement du proverbe Femme au volant, mort au tournant

NARRATEUR :

Dragonne en vol, mort à l’envol !

SQUIKKY :

CUICUICUIIIIIIIIIIIIIIIIi !

NARRATEUR :

tu l’as dit bouffi…

LOUTRE :

Scroooioioioioioioio…

NARRATEUR :

Et maintenant, cette dragonne… elle est où ?

GRENOUILLE :

Croaaaa croaaa..

NARRATEUR :

Dans ton…

4ème utilisation de Dans Ton Cul. En voilà du comique de répétition !

CANARD :

coiiiiiiiiiiiiin

Mare au canard !

NARRATEUR : [Tous les animaux se marrent… ]

Euh… et ils se marrent…

CANARD :

coin coin coin

NARRATEUR :

… Mais bien sûr… Pfffff… laissons là ces bestioles inutiles qui rigolent… et allons retrouver nos fiers… aventuriers…

Chapitre 14 – Les clarifications emportées

NARRATEUR :

Wrandrall put revenir sur ses nombreux effrois ainsi que sur ses choix guidés par ses émois… Au crédit de sa quête, il compta ses exploits : un papa libéré, une cité menacée, son équipe bloquée… sans compter une armée… En clair, en résumé…

ZARAKAÏ :

C’est la grosse cagade !

TOUS :

pffff…

ROGER :

quelle histoire…

MOUMOUNE :

… effroyable…

WRANDRALL :

cette maudite quête était vraiment…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

viciée…

ZARAKAÏ :

tu nous as envoyé…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

au casse-pipe…

WRANDRALL :

je sais…

TOUS :

pffff…

WRANDRALL :

désolé… désolé…

TOUS :

mouais…

TRICHELIEU :

Tes éternels remords seront ta punition…

WRANDRALL :

oui…

Faire baiser les verges à quelqu’un, c’est l’obliger à demander pardon après qu’on l’ait maltraité, ou l’obliger à reconnaître la justice de la punition

TRICHELIEU :

Et grâce à cette confession, je ne vois point l’obligation que l’on te fasse baiser des verges…

TOUS :

QUOIIIII ?

TRICHELIEU :

euh… quoi… c’est un peu vieux comme locution mais… mais… maiiis…

ZEHIRMANN :

bon bon bon… Quelle est la situation… ?

MOUMOUNE :

nous sommes enfermés…

ROGER :

il paraît…

WRANDRALL :

c’est un fait !

ENORIEL :

Allons donc vérifier cette porte scellée…

WRANDRALL :

je l’ai examinée…

ZARAKAÏ :

Tant que j’ai pas testé…

ZEHIRMANN :

il faut y retourner… en effet…

ENORIEL :

Avancez…

TOUS :

ouaiiis…

Souvent, on est obligé de l’appeler plusieurs fois, comme s’il était sourd. Rappelons qu’on a longtemps dit que l’onanisme (masturbation, cf. épisode 2) rend sourd…

ROGER :

euh… au fait, Trichelieu… Trichelieu ?

Deuxième fois.

TRICHELIEU :

oui ? C’est moi !

ROGER :

euh… tenez…

TRICHELIEU :

quoi ?

MOUMOUNE :

votre sacoche…

TRICHELIEU :

hein ?

MOUMOUNE :

Reprenez là… !

TRICHELIEU :

… Oh joie ! Mon ptit fourre-tout n’à moi !

ROGER :

on vous l’avait gardé quand vous étiez une… oie…

Le coin coin vient sûrement du canard en plastique dont la présence dans le fourre-tout a été démontrée et expliquée dans l’épisode 11

TRICHELIEU :

ah bah viii… rhooo merciiii ! Voyons voir… (coin coin)… ça c’est bon… mais… mais… Ooooooh !

TOUS :

QUOI ?!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

J’ai une nouvelle bure !

TOUS :

Ah… et ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Comme elle est belle… je vais la mettre !

TOUS :

Euh…

ZEHIRMANN :

Eh… oh… OH !

TRICHELIEU :

quoi ?

ZEHIRMANN :

Un peu de pudeur ! Attends !

TRICHELIEU :

ta stature imposante sera mon paravent…

ZEHIRMANN :

Grrrr… Mouais…

TRICHELIEU : [sifflote]

Eh voilààààà !

ENORIEL :

êêêêêh…

WRANDRALL :

hem…

ZEHIRMANN :

houlà !

ZARAKAÏ :

boup !

ROGER :

Boh…

MOUMOUNE :

beurk…

Une toge en soie sauvage pour une ancienne oie sauvage(enfin, un jars), c’est bien trouvé !

TRICHELIEU :

Ben… elle est en soie sauvaaaage !

il s’agit là d’un clin d’oeil éhonté à un VIEUX film… culte pour certains : les Bronzés 1.
C’est Miguel qui dit cette phrase pendant le concours de peinture sur corps de femme !

ENORIEL :

Mauvais… sale… nul… 2 !

TRICHELIEU :

Mais quoi ?

ROGER :

c’est caca d’oie…

TRICHELIEU :

Mais non c’est jaune-vert…

MOUMOUNE :

c’est caca d’oie… mon père…

TRICHELIEU :

vous êtes bien sévère…

ZEHIRMANN :

c’est clair…

TRICHELIEU :

Merci de ton soutien…

ZEHIRMANN :

Non… non… je trouve ce ton trop clair…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Ah… Tu me préférais en foncé ?

ENORIEL :

Hem…

ZEHIRMANN : [souffle]

… Pffff…

TRICHELIEU :

Ben quoi ?

WRANDRALL :

en tout cas, c’est raccord…

ENORIEL :

voire même ton sur ton…

TRICHELIEU :

Euh…

ZARAKAÏ :

À quoi sert ce torchon qui te sert donc de toge ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Maiiiiiiis ! C’est là, la distinction de mon intromission… intronisation..

TOUS :

ah bon ?

TRICHELIEU :

Vous avez devant vous un haut-prêtre de Travia !

TOUS :

QUOI ?!

ENORIEL :

DÉJÀ ?!

TRICHELIEU :

ouiiiiii…

ENORIEL :

eh ben…

ZEHIRMANN :

Bon… et si nous avancions… ?

TOUS :

OK !

WRANDRALL :

voilà la salle ovale aux sombres tons pourprés…

ENORIEL :

mouais…

ZEHIRMANN :

La sortie est au sud…

ENORIEL :

mouais…

ZARAKAÏ :

aaahhhh allons-y !

ENORIEL :

mouaiiiis… euh… et au fait, Trichelieu… Trichelieu ?

Troisième fois.

TRICHELIEU :

Oui ? C’est moi !

ENORIEL :

c’est quoi cette clef violette qui brille dans ta main ?

TRICHELIEU :

Hein ? Aaahh !

ZEHIRMANN :

exact !

TOUS :

ah oui…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Eh oui ! J’ai troussée cette clé en haut de l’escalier…

ZEHIRMANN :

hem…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

dans une béance secrète qui s’est ouverte à moi…

ROGER :

ah bon ?

MOUMOUNE :

elle ouvre quoi ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

aucu-ne idée !

ZARAKAÏ :

si c’est Elzopéen, eh béh… ça n’ouvre rien…

ENORIEL :

pffff…

WRANDRALL :

Elle ouvre peut-être le gouffre… ?

ENORIEL :

mais ouais… mais ouais… qui sait… pfff…

MOUMOUNE :

Hmmm…

ROGER :

Dieu seul le sait…

On parle de Dieu… le MJ est tout puissant après tout !

NARRATEUR :

Tiens donc ? On parle de moi ?… Je ne suis pas là !

ZEHIRMANN :

mais…

ZARAKAÏ :

Tiens donc… y avait longtemps…

TOUS :

pffff…

NARRATEUR :

Je pourrais vous aider cependant vous savez…

TOUS :

Oooohhh ?

NARRATEUR :

Je peux vous révéler… que cette petite clef… est peut être… magiiiiique !

TOUS :

pfffff…

ENORIEL :

merciiii…

ZEHIRMANN :

c’est très gentil…

Réplique du général des forces armées US quand il sauve non-officiellement la peau de Sean Connery dans le film à la poursuite d’Octobre Rouge.

NARRATEUR :

HEHEHEHAHAHA ! Là-dessus… vous ne m’avez pas vu…

ZARAKAÏ : [ziouf]

Comme… on peut pas te voir…

Ne pas pouvoir sentir quelqu’un, c’est ne pas le supporter. Référence ironique au lavage effectué par Travia.

ENORIEL :

Ni te sentir… non plus…

ZEHIRMANN :

bref…

WRANDRALL :

Euh… au fait, Trichelieu… Trichelieu ?

Quatrième fois !

TRICHELIEU :

Oui ? C’est moi ?!

WRANDRALL :

D’où provient la résine qui t’a servie d’encens ?

TRICHELIEU :

pourquoi ?

WRANDRALL :

Ses effluves ont stoppé mon père dans son élan…

ZEHIRMANN :

En effet, c’est puissant…

ZARAKAÏ :

ah ?

TRICHELIEU :

ben… c’est la résine que je cherchais quand nous nous sommes rencontrés…

TOUS :

ah bon ?

ZEHIRMANN :

dans la Forêt ?

TRICHELIEU :

ben oui…

ZARAKAÏ :

ah ouais… c’est là qu’on t’a sauvé ! D’ailleurs, faut nous payer…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

euh… en nature, par nature… je suis très généreux mais je t’avoue que là, tu m’prends? … au dépourvu…

ZARAKAÏ :

ah…

ZEHIRMANN :

Hmmm… donc, cette résine…

Les feuilles du Citropsis ont des vertus aphrodisiaques très réputées (on le surnomme l’arbre à sexe) qui sont la cause de son malheur : l’arbre est en effet menacé de disparition !

TRICHELIEU :

c’est celle du Citropsis…

ROGER :

citrop quoi ?

TRICHELIEU :

Citropsis…

ENORIEL :

Citropsis ?

TRICHELIEU :

Citropsis…

ENORIEL :

mais c’est l’arbre à… scq… hein ?…

TRICHELIEU :

oui !

ZEHIRMANN :

c’est quoi ?!

TRICHELIEU :

le citropsis… ?

ZEHIRMANN :

oui…

TRICHELIEU :

un arbre…

ZEHIRMANN :

ah… et ?

Le slogan de Citroën est « Vous ne savez pas tout ce que Citroën peut faire pour vous… »

TRICHELIEU :

vous ne savez pas tout ce que le citropsis peut faire pour vous…

ZEHIRMANN :

hmmm…

ZARAKAÏ :

bon nous revoilà dans la salle bleutée…

ZEHIRMANN :

hmmm ?

WRANDRALL :

la sortie est en face, tout au bout, c’est bloqué et…

TOUS :

oooooooooh !

NARRATEUR : [sons étranges]

à ce moment donné, une lueur dorée put jaillir de la clé.

TRICHELIEU :

qu’est-ce que…

MOUMOUNE :

mais mais mais…

ZARAKAÏ :

c’est quoi ce truc encore ?!

ZEHIRMANN :

hmmm…

ENORIEL :

Rhaaaa… bon sang mais…

NARRATEUR : [sons étranges]

La clé fut traversée par un rayon bleuté qui semblait relier les deux salles opposées…

TOUS :

Oooooooh…

ZARAKAÏ :

Ouh Yaï Yaï… Mais c’est quoi ?!

ROGER :

D’où provient ce faisceau… ?

WRANDRALL :

De la salle aux cristaux…

MOUMOUNE :

Des cristaux… ?

Référence à son changement accidentel de teint.

ZARAKAÏ :

Oh PARBLEU !

MOUMOUNE :

hein ?!

ENORIEL :

le fin rayon bleuté traverse cette clé…

ZEHIRMANN :

qui semble le refléter vers la salle opposée…

TRICHELIEU :

mais mais mais…

ENORIEL :

la clé est comme un prisme, elle joue les déflecteurs…

ZEHIRMANN :

et le trait lumineux n’est qu’un fil directeur…

ENORIEL :

Possible…

ZEHIRMANN :

allons voir ça

ENORIEL :

Mouais…

TRICHELIEU :

ah ?

ZARAKAÏ :

quoi ? On va voir quoi ?

ZEHIRMANN :

la salle cathédrale…

ENORIEL :

Ouais…

ROGER :

Ok

TRICHELIEU :

vi…

WRANDRALL :

dac…

MOUMOUNE :

bof…

ZARAKAÏ :

Ben… et la porte ? On va plus voir la porte ? Vous m’aviez dit la porte !

Ferme la porte…

ENORIEL :

Mais ferme là…

ZARAKAÏ :

ELLE L’EST DÉJÀ ! Mais… ZUT ! Hé ! OOOOOOH ! BOOOOOOH !

Chapitre 15 – L'appel vida la taverne...

Encore un hexasyllabe !

NARRATEUR :

Bien loin de ces tumultes… mais pour combien de temps… les innocents exultent en buvant et chantant…

Sur le thème de La Java Bleue de Fréhel, évidemment… notez la référence à Zarakaï tout bleui !

GROUPE :

C’est la mana bleue… LAAAA manaaaa la plus bellleeeeuuuhh… celle qui nous ensorcelllleuuuuuh… et que l’on…

NARRATEUR :

Lorsque soudain…

TOUS : [Trompette]

c’est quoi ça ?! Oh ! C’est dehors on dirait…

TRUC :

ouvre la porte, René !

RENÉ :

OK… ok? o… (BLAM)

MACHIN :

Ah ben… ils entrent finalement ?

TYPE :

c’est quoi cette feunasse ?!

AVISEUR : [Trompette]

Oyez ! Oyez ! Oyez ! OYEEEZ !

« oh yeah » est répété de très nombreuses fois dans les Élucubrations d’Antoine du chanteur éponyme, en plus de se moquer du héraut.

TYPE : [silence]

Oh yèèèèè ! EHEHEHEHEHE !

TYPE :

Tiens donc ! C’est le héraut…

AVISEUR : [Trompette]

Oyez s’il vous plaît !

TYPE :

Comment… il faut faire quoi pour devenir héros… ?!

TRUC :

Des études… de… héraut !

TYPE :

Ah ben… ça s’étudie… ?

TRUC :

Ben… faut lire et gueuler…

AVISEUR :

je vous vois là-bas !

De jouer dans les deux sens !

AVISEUR : [Trompette]

Greffier… arrêtez de jouer !…

TYPE :

Ben moi… qui sais gueuler, je suis pas un héros !

Clin d’oeil à la chanson de Balavoine : je ne suis pas un héros, faut pas croire c’que disent les journaux…

MACHIN :

Ah ouais mais tu sais lire ?…

AVISEUR :

VOUS PARLEZ DE QUI LA ?!

Érogène !

TYPE :

D’un héros… ! « Gégène »… ! Mais tu le connais pas

GROUPE :

AHAHAH !

AVISEUR :

je vois je vois je vois… SILENCE ET OYEZ !!!

TOUS : [trompette SBAAAAAFFF]

houlà…

GREFFIER :

Aïeuh…

AVISEUR :

MERCI GREFFIER !

TYPE :

ils lui ont « greffier » une trompette ?!

TOUS :

MOUAHAHAHAHA !

GREFFIER :

je suis trompettiste à mi-temps…

TRUC :

ça s’entend…

il est venu le temps, des rires et des chants de l’Île aux Enfants… (navrant, navrant !)

AVISEUR :

OYEZ TOUS MAINTENANT ! Voici venu le temps des cris et des tourments !

GROUPE :

OOOOOOHHH ! AHHHHH ! Euh… Ah bon ?

AVISEUR :

Notre belle cité est hélas menacée !

GROUPE :

OOOOOOHHH !

TYPE :

par quoi ?!

Voir plus haut, à l’intérieur du tribunal…

GREFFIER :

ma belle-mère !

TOUS :

MOUAAHAHAHAHA

AVISEUR :

ASSEZ ! SILENCE ! Il nous faut recruter…

TOUS :

MOUAAHAHAHAHA

TYPE :

et pourquoi ?

AVISEUR :

parce qu’une armée de morts, de spectres et de damnés va bientôt débouler et raser la cité !

GROUPE : [bruit de foule… qui fuit !]

HEINNNNN ? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !

AVISEUR :

Maender-Alkoor a besoin de vous ! Maender-Alkoor a besoin de vous ! Et… et… maiiiiiiiiiiiis…

MACHIN : [silence]

ils ont tous décampé…

TRUC :

et aucun n’a payé !

MACHIN :

Moumoune va nous tuer…

TRUC :

oh purée de purée…

AVISEUR :

Vous deux là !

MACHIN :

Quoi ? NOUS ?

AVISEUR :

OUAIS ! VOUS ! Vous êtes enrôlés…

TRUC :

QUOI ?!

GREFFIER :

c’est une bonne idée ça !

Chapitre 16 – À la dernière porte...

NARRATEUR :

Dans la crypte secrète du temple d’Hésindé, d’anciennes portes s’ouvraient au rythme de mots clés…

Référence aux shadoks :

Le calcul leur avait toujours donné pas mal de fil à retordre. Étant donné qu’avec quatre cases, ils ne pouvaient généralement pas compter plus loin que quatre.

BERNIE :

GA BU ZO MEU !

Mais le Professeur Shadoko avait réformé tout ça :




« Quand il n’y a pas de Shadok, on dit GA

Quand il y a un Shadok de plus ou n’importe quoi d’autre, on dit BU

Quand il y a encore un Shadok, on dit ZO

Et quand il y en a encore un autre, on dit MEU »

Ces quatres mots correspondent aussi au quatres mots de la langue shadok, ainsi qu’aux notes de musique de leur gamme tétratonale.

Meuh… à la vache !

YANOSH : [ouverture]

ah la vache…

DEVIN :

oui… pas mieux…

BERNIE :

voyez comme ça va vite ?!

DEVIN :

c’était la dernière porte ?…

YANOSH :

non non…

BERNIE :

encore une autre…

YANOSH :

j’en peux plus… c’est affreux…

DEVIN :

Aaaaaarh… .

YANOSH :

quoi ?

DEVIN :

J’ai un pressentiment…

BERNIE :

oh vraiment ? Merveilleux !

DEVIN :

celui-ci est odieux…

BERNIE :

oh ?

DEVIN :

quoique non… c’est curieux…

YANOSH :

J’adore ta précision

DEVIN :

pardon… j’ai des visions…

Ultime porte numéro 42… qui apparait à la 42ème minute de l’épisode.

BERNIE :

Voilà l’ultime porte…

YANOSH :

enfin…

BERNIE :

Une fois n’est pas coutume… nous devrons de concert chantonner cet air là…

DEVIN :

ah bon ?

YANOSH :

bah non !

BERNIE :

ben si…

YANOSH :

C’est quoi ?!

BERNIE :

Lisez vite ceci…

DEVIN :

Euh… Mais…

YANOSH :

euh… HEIN ?!

DEVIN :

Houlà…

BERNIE :

On ne discute pas, on y va tous à trois…

YANOSH :

Mais c’est n’importe quoi !!!

DEVIN :

Là j’avoue… ça va pas ?

BERNIE :

le temps joue contre nous, un piège nous tient en joue…

DEVIN :

ah d’accord… mais…

YANOSH :

Rhaaaaa !…

BERNIE :

et un… et deux… et trois…

TOUS :

Des figues, des bananes, des noix.
Des noix, des bananes, des figues.
Des figues, des bananes, des noix.
Des noix, des bananes, des figues.
Tout le monde y pue,
Il sent la charogne.
Y a que mon occiput
Qui sent pas l’ivrogne
Tout le monde y pue,
Il fait mal au coeur.
Y a que mon occiput
Qu’a la bonne odeur.
Chaviro chami
Chamipataro
Chaviro chami

Rogripatacho.REF:Petite chanson extraite de « Signé Furax » :

l’Hymne des Babus.
Le véritable Hymne Babu :
Chaviro ! Rotantacha !
Chamipataro ! Rogrilla Patacha !
Chaviro ! Rotantacha !
Chamipataro ! Rogrilla
Patacha !

Des figues des bananes des noix
Des noix des bananes des figues
Des figues des bananes des noix
Des noix des bananes des figues

Tout le monde y pue, y sent la charogne
Y a que le Grand Babu, qui sent l’eau de Cologne

Tout le monde y pue, y fait mal au coeur
Y a que le Grand Babu qui a la bonne odeur !

BERNIE : [ouverture de la porte !]

Oh ! C’était merveilleux…

DEVIN :

c’est le mot…

YANOSH :

c’est affreux…

BERNIE :

et voici le célèbre Grimoire des Secrets !

YANOSH :

OOOOhhhhhh !

DEVIN :

on peut le consulter ?

BERNIE :

Que vous fûtes habité par ce voeu éthéré me fit…

YANOSH :

C’EST FINI OUI ?

BERNIE :

Euh… oui, lisez-le, chers amis…

DEVIN :

merci…

YANOSH :

oui oui, pareil…

BERNIE :

de rien… avec plaisir… en priant Hésindé pour qu’aucune magie ne fasse tout péter…

YANOSH :

en effet… bonne idée… va prier…

BERNIE :

ghhh ghhh oui !

YANOSH :

loin… très loin… encore plus loin… oui voilà… dégage quoi !

Chapitre 17 – Sentence latente en attente

NARRATEUR :

Et pendant ce temps-là, le prêtre de Shamrodia racontait à l’envi son récit au jury…

Suite de mots sur la voyance : boule, lucide et extra.

SACHER-MASOCH :

c’est à ce moment-là que j’ai perdu ma boule…

KYO :

je l’ai rendu lucide…

SACHER-MASOCH :

Ce fou m’a balancé deux shurikens qui rouillent…

KYO :

C’était vraiment extra !

SACHER-MASOCH :

dont un s’est planté là…

MAGISTRAT :

BOUUUUH !

KYO :

c’est moche… c’que tu fais là…

Clin d’oeil à Tartuffe : Cachez ce sein que je ne saurais voir.

MAGISTRAT :

Monsieur Sacher Masoch, cachez ce saignement que nous ne saurions voir…

SACHER-MASOCH :

Ah ?!

MAGISTRAT :

Il est tard maintenant…

MAGISTRAT :

c’est l’heure d’aller souper…

KYO :

déjà ?

SACHER-MASOCH :

ah ?

MAGISTRAT :

nous délibèrerons… demain… peut-être… à l’occasion…

MAGISTRAT :

en attendant… voyons… qu’on les jette en prison…

GARDE :

à vos ordres…

GARDE :

à vos ordres…

KYO :

Euh… hop hop hop… hop hop hop… telle la blanche colombe qui laisse choir sa fiente, une petite erreur a fourché votre langue…

MAGISTRAT :

Non non non… vous aussi… vous allez en prison…

KYO :

QUOIIIIIIIII ?!

SACHER-MASOCH :

AHAHAHAHAHAHA !

MAGISTRAT :

vous nous avez conté vos exploits meurtriers…

MAGISTRAT :

Les lois de notre cité interdisent de tuer !

KYO :

QUOIIIII ! Mais… ce sont ses chacals qui allaient m’étriper…

SACHER-MASOCH :

EHEHE…

MAGISTRAT :

nous allons cogiter devant une bonne sou-soupe…

MAGISTRAT :

on reverra demain votre histoire à la loupe…

Votre honneur désigne le juge, mon honneur désigne l’honneur de Kyo.

KYO :

Votre honneur est paumé… Mon honneur est souillé… je laverai demain l’affront que l’on me fait…

MAGISTRAT :

vivivi…

GARDE :

désolé… la prison…

GARDE :

c’est par là…

KYO :

ah ?

SACHER-MASOCH :

AHAHAHAHAHA !

KYO : [SBAFFF !]

AVANCE-TOI !

Chapitre 18 – Ouverture lugubre au fond du gouffre

Ils suivent un Blu-ray !

NARRATEUR :

Dans la salle cathédrale, notre équipe avançait, en suivant un rai bleu relayé par la clé…

ZARAKAÏ :

BOOOOOOH… groumphgroumphlaporte…

ZEHIRMANN :

Arrête de râler !

Groumer : verbe vieilli qui signifie protester, ronchonner

ZARAKAÏ :

Je râle pas… je groume…

ENORIEL :

tu groumes ?

ZARAKAÏ :

Parfaitement…

Le groom est la personne chargée d’aider les clients dans un hotel. Spirou, par exemple, est un groom.

ENORIEL :

tu fais le « groume service » ?!

ZARAKAÏ :

Hein ?

TOUS :

ahahah !

ZARAKAÏ :

ON AVAIT DIT LA PORTE !

ENORIEL :

Justement… !

ZARAKAÏ :

JUSTEMENT ?!

ENORIEL :

RHAAA ! Ton courroux m’insupporte !…

ZARAKAÏ :

Boup… Fallait pas refuser d’aller devant la porte…

ENORIEL :

pffff…

Le nom provient de l’Ariane de la mythologie grecque, dont le fil sauva Thésée dans le Labyrinthe (avec… le Minotaure !). Mais on peut aussi remarquer le mot « Courroux » (Kourou, la base de lancement de la fusée Ariane), et re-fusée quelques lignes plus haut !

WRANDRALL :

On suit ce fil d’Ariane !

Un fil à la patte est une pièce de théâtre de Georges Feydeau

ZARAKAÏ :

C’est un fil à la patte…

ZEHIRMANN :

C’est un fil directeur…

Un fil rouge est un fil conducteur…

TRICHELIEU :

qui devient le fil rouge…

ZARAKAÏ :

je le vois pourtant bleu…

ENORIEL :

pfff…

TRICHELIEU :

Voyez comme c’est curieux…

TOUS :

quoi ?

TRICHELIEU :

Le rayon me traverse… un peu comme si j’étais…

ENORIEL :

transparent… ?

TRICHELIEU :

euh… ah ? Oui…

ENORIEL :

Gnierf !…

ROGER :

brrrr… ces gravures sur les murs… ces colonnes colossales…

MOUMOUNE :

ce lieu cyclopéen est vraiment inquiétant…

ZEHIRMANN :

Les temples Elzopéens le sont assurément…

ENORIEL :

surtout s’ils sont les geôles de démons… comme… Bélial…

TOUS :

oh oui…

WRANDRALL :

ben… mon père m’a appris que ce lieu ancestral avait été choisi pour son silence total…

TOUS :

Ah bon ?…

TRICHELIEU :

C’est pas banal…

ZARAKAÏ :

Boup… c’est nul ça…

ZEHIRMANN :

Ah mais ouiiiiiiiiii !

TOUS :

Hm ?

WRANDRALL :

Quoi ?

ZEHIRMANN :

Ce lieu est « silencieux » au sens… divinatoire…

TOUS :

Euh… ?

ENORIEL :

O.K. !

WRANDRALL :

divinatoire ?

C’est aussi pour cette raison que le devin disait, dans l’épisode 10 : « dont la destinée me semble désormais difficile à cerner… »

ZEHIRMANN :

Ainsi aucun devin n’a jamais pu prédire où se trouvait ton père…

WRANDRALL :

D’ac-cord…

ENORIEL :

Bien plus qu’une prison, c’était une oubliette…

TOUS :

ahhh… oui…

Deuxième répétition de cette phrase. C’est aussi la réplique préférée de La Reine de Coeur dans Alice au pays des merveilles (Alice’s adventures in Wonderland en VO) de Lewis Carroll.

MOUMOUNE :

QU’ON LUI COUPE LA TETE !

TOUS :

houlà !

ROGER :

Moumoune…

MOUMOUNE :

hem…

ROGER :

excusez-là…

TOUS :

oui oui…

MOUMOUNE :

pffff…

WRANDRALL :

la tête coupée…

ROGER :

le traumatisme…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Acé-phalique…

ROGER :

tout ça tout ça…

MOUMOUNE :

Ca va, ça va !

ROGER :

vous pourriez pas nous révoquer ?

TRICHELIEU :

ah ben oui…

ZEHIRMANN :

En effet…

MOUMOUNE :

RO-GER ! Si le gouffre est fermé… ils seront bien contents de pouvoir t’agripper !

TRICHELIEU :

Hein ?

ZARAKAÏ :

de quoi ?

ZEHIRMANN :

ah oui…

ENORIEL :

bof…

ROGER :

Quoi ?!

Choppe… de bière ?

MOUMOUNE :

Si le nain te révoque et qu’à ce moment-là tout le groupe te choppe, on pourra tous rentrer… non ?

ZEHIRMANN :

C’est à envisager …

ENORIEL :

Ouais… sauf que rentrer tout nu, sans nos équipements…

TOUS :

Euh…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

pas grave…

WRANDRALL :

Arf…

ENORIEL :

Plutôt CREVER… !

TOUS :

Hmmmm…

MOUMOUNE :

et revoilà ce sol…

ROGER :

tout rétroéclairé !

ENORIEL :

vivivi… c’est la carte du monde…

ZARAKAÏ :

on dirait une cible…

ZEHIRMANN :

au centre de celle-ci…

WRANDRALL :

c’est le gouffre de…

C’est le gouffre de-… -Aaaaa !

TRICHELIEU :

Aaaaaaah ! Sur le mur, là-bas !

TOUS :

quoiiiiiiiiiiiii ?

ZARAKAÏ :

Qu’est-ce qu’il y a ?!

TRICHELIEU : [sort son marteau]

Sur le mur, tout au fond…

TOUS :

Oui ? Mais quoi ?

Ces deux seins qui pointent

TRICHELIEU :

Ce dessin qui pointe… euh… ce dessin QUE pointe le rayon bleuté… ?

ZEHIRMANN :

hem…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

c’est tétonnant !

WRANDRALL :

De quoi, ces petits cercles… ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

concentriques… !

ZARAKAÏ :

ouais… une cible quoi…

ENORIEL :

un peu comme sur le sol…

WRANDRALL :

en effet…

ZEHIRMANN :

allons voir ça de près…

ZARAKAÏ :

booooh…

Liminaire vient du latin limen, liminis qui signifie seuil. Au-delà, il peut être utile de préciser que faire une déclaration liminaire revient souvent à recadrer le débat comme on dit aussi, c’est-à-dire à (im)poser le contexte de ce que l’on va dire avant de le dire… C’est donc un truc classique et efficace de rhétorique. Enfin, il n’est pas indifférent de constater que cette acception est arrivée au milieu du XVIe siècle, au moment où la pensée (la philosophie) a repris du poids face à la foi (la croyance). Et comme dans l’épisode 11, Enoriel n’arrive pas à finir sa phrase.

ENORIEL :

Quel est donc le mystère des cercles liminaires et de la planisphère, sans parler du bestiaire enchâssé dans la pi…

ZARAKAÏ :

EEEEEEEEH !

TOUS :

hmmm ?

ENORIEL :

QUOIIIIIIIIIIIIIIIIII ?

Dans les armées, une clique désigne une fanfare ou une musique militaire. Dans un régiment, elle correspond à un groupe d’instruments : tambours, clairons, caisses claires, trompettes, etc. Par extension, une clique est aussi un ensemble de musiciens civils, jouant ces mêmes instruments et interprétant des musiques militaires ou des musiques rythmées entraînantes.

ZARAKAÏ :

non rien… j’avais juste envie de te couper la clique ! HEHEHE…

La chique est un morceau de tabac à mâcher. Couper la chique à quelqu’un, c’est le surprendre au point qu’il perd le fil de son raisonnement, de la conversation.

ENORIEL :

pfff… LA CHIIIQUE…

ZARAKAÏ :

hein ?!

TRICHELIEU :

Ooooooh ! Voyez le rayon bleu…

ZEHIRMANN :

hmmm…

WRANDRALL :

il vise sur le mur, le milieu de la cible…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

En son centre, y a un trou…

TOUS :

oooooh…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Alors que fais-je ? L’insère-je ?

WRANDRALL :

de quoi ?

TRICHELIEU :

ma clé…

WRANDRALL :

ah…

TOUS :

ben… euh…

ROGER :

vous êtes vraiment sûrs que ça ouvre le gouffre ?

ZEHIRMANN :

Pas du tout non mais… bon…

ROGER :

non parce que… la porte… elle est pas là !

ENORIEL :

avant toute insertion… voyons… réfléchissons…

ZARAKAÏ :

AH NOOOON HEIN ! Fous-y la clé, tourne-la, on verra !

ENORIEL :

non mais éh !… et la prudence ?

ZARAKAÏ :

ça je m’en bats la panse ! Y a une clé, y a un trou… allez zou !

TRICHELIEU :

mais…

ZEHIRMANN :

le risque d’activation d’une magie antique dont le sens nous échappe…

ZARAKAÏ :

TATATATATA… Fous-y la clé te dis-je !

TRICHELIEU :

mais…

WRANDRALL :

rien ne converge vers cette solution…

ZARAKAÏ :

Fous-y la clé ou ça va baffer…

Tricheliade, et opposition à la convergence de Wrandrall.

TRICHELIEU :

mon humble avis di-verge mais bon… tentons…

NARRATEUR :

Trichelieu inséra la clé… et la tourna…

TRICHELIEU :

euh… vers la droite ou vers la gauche… ?

ZEHIRMANN :

la gauche…

ENORIEL :

la droite…

ENORIEL :

euh pardon…

ZEHIRMANN :

la droite…

ENORIEL :

la gauche…

ZEHIRMANN :

éhéh pardon…

ZARAKAÏ :

À GAUCHE !

NARRATEUR :

Trichelieu tourna donc la clé… du côté droit… et la carte du monde, sur le sol s’éclaira… les symboles sur les murs brillèrent de mille éclats… tandis qu’un long bruit sourd doucement s’éleva… Enfin, le son typique de l’ouverture du gouffre eut peine à rassurer l’équipe en proie aux doutes… éhéhéhéhé… HEHEHHEHE…

TOUS :

ouf…

ZARAKAÏ :

rhaaa la vache…

WRANDRALL :

les gravures sur les murs…

ENORIEL :

elles sont toutes éclairées…

MOUMOUNE :

certaines sont en vert…

ROGER :

et d’autres sont… cuivrées…

TRICHELIEU :

Et la carte sur le sol… ?

ZEHIRMANN :

ça s’éclaire peu à peu en partant du milieu !…

ENORIEL :

ça fourmille de points verts qui deviennent cuivrés…

ZARAKAÏ :

mais c’est quoi ce bazar !

ZEHIRMANN :

Hmmm… J’en ai aucune idée…

WRANDRALL :

j’aime pas ces bruits bizarres…

TRICHELIEU :

Je tourne encore la clé ?

TOUS :

non…

ZEHIRMANN :

Toi, tu vas rester là…

TRICHELIEU :

Ah ?…

ZEHIRMANN :

Le temps pour nous d’aller voir que la porte du gouffre est enfin débloquée

TOUS :

ok…

TRICHELIEU :

D’accord…

ZARAKAÏ :

OH OUAIIIIIS !

TRICHELIEU :

Je vous attends alors…

ENORIEL :

en avant…

Chapitre 19 – Le gouffre maudit...

La phrase Dans la noirceur d’un gouffre oublié servait aussi d’introduction à la tirade du narrateur en début d’épisode.

NARRATEUR : [la musique commence]


Dans la noirceur d’un gouffre trop longtemps oublié,
Un temple Elzopéen surpuissant s’éveillait…
Pendant des millénaires, son rôle resta secret…
Plus qu’un « pénitencier »… ce lieu fut un charnier…

Ces deux tirades font référence au film “V pour Vendetta. Dans ce film, le Royaume-Uni est une dictature. Le tyran, Alan Sutter, est arrivé au pouvoir grâce à un plan machiavélique semant le chaos, facilitant ainsi son élection. Le nœud central du plan implique des expériences *biologiques particulièrement malsaines (*Un haut laboratoire d’expérimentation, Défiant la Vie, la Mort, les Dieux et la Raison…”), perpétrées dans un centre pénitentiaire, avec les prisonniers pour cobayes (“Plus qu’un « pénitencier »… ce lieu fut un charnier…”). Plus, le fait que la musique de fond lors de ce passage est précisément le thème principal de “V pour Vendetta”. Sans compter l’allitération en V de la dragonne deux phrases plus loin.

NARRATEUR :

Un haut laboratoire d’expérimentation
Défiant la Vie, la Mort, les Dieux et la Raison…
Un temple de magie chargé d’imprécations
Que l’équipe venait… de remettre en action… !

NARRATEUR : [crescendo musical]

Car ce n’est point la clé qui actionna la porte…
Mais une « coïncidence » aux cheveux noirs de jais ! Ahahahahahahahaha !

Allitération en “V”

DRAGONNE :

Enfin ce gouffre s’ouvre… et un temple se découvre… Voila qui ne pouvait davantage aviver ma vive curiosité à vouloir l’explorer…

Opposition poétique du souffle glacé avec le volcan.

NARRATEUR : [reprise de la musique]

Une clé fut tournée, un fléau fut lancé.
Telle une onde funeste, tel un souffle glacé,
Une magie antique programmée déferlait
Depuis le coeur du gouffre jusqu’au volcan sacré…
MOUAHAHAHAHAHAHAHAHEHEHEHEHEHEHEHEHEH !

RECRUTEUR :

et donc, vous prétendez n’être qu’une petite fée…

FEE :

ouiiiii…

GILLES :

euh…

Le doppleganger a été tué par l’équipe dans l’épisode 5.

WASSILY :

ce doppleganger mort est vraiment dérangé…

GILLES :

En effet…

RECRUTEUR :

mais… vous entendez ?

WASSILY :

euh…

GILLES :

ouiiii ! Là ! Regardez…

SOURDINGUE :

c’est quoi ?

WASSILY :

une vague… magique ?

RECRUTEUR :

AH ?! Maiiiis…

TOUS :

AAAAHHHH !

SOURDINGUE :

c’est quoi ?

RECRUTEUR :

un souffle… nécrotique…

Auraient-ils fini par renforcer l’armée, ces boulets ? Réponse dans l’épisode 14 !

WASSILY :

Vraiment revigorant !

GILLES :

digne d’un nécromant !

RECRUTEUR :

Aaaaahhh AHAH !

OGRE DDE : [tombe dans l'eau… ]

Ooohh… mais quoi être ce bruit… ? AAAAAAAAAAAHHHH !

SQUIKKY :

Cui cui cui cui cui cuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

LOUTRE :

srrrrcccc

GRENOUILLE :

croooaa crooaaa

CANARD :

coin coin coin ?!

MACHIN :

on va se faire tuer…

TRUC :

par Moumoune… et Roger…

AVISEUR :

Je ne vois pas pourquoi !

MACHIN :

la taverne…

GREFFIER :

eh ben quoi ?

TRUC :

on devait la garder…

GREFFIER :

ahhh ?

AVISEUR :

mais c’est quoi ce brouhaha ?!

MACHIN :

Houlà !

TRUC :

Houlà !

TOUS :

HOULAAAAALAAAAAHHHHHH !

KYO :

Être en prison… avec ce cong… sans shamisen… et sans mon gong…

SACHER-MASOCH :

AHAHAHA… quelle satisfaction…

KYO :

QUOI ?!

SACHER-MASOCH :

euh… quelle… euh…

KYO :

tchut tchut tchuteuh… ?

SACHER-MASOCH :

quoi ?

KYO :

ce bruit qui s’amplifie !

SACHER-MASOCH :

ah oui j’entends des cris…

KYO :

Houlà… les murs crépitent…

SACHER-MASOCH :

c’est du crépi magique… ?

KYO :

AAAAHHHH !

SACHER-MASOCH :

AAAAAHhhhhh !

BERNIE :

HOUHOU ? Vous en êtes où ?!

YANOSH :

nous deux ? On est ici ! Et toi, tu restes là-bas !

BERNIE :

merveilleux…

DEVIN :

Fabuleux !

YANOSH :

vraiment ?

DEVIN :

Ca y est ! J’ai tout compris !

YANOSH :

Ah oui ?

BERNIE :

Il y a un bruit !

YANOSH :

Alors ? Alors ? Alors ?

Référence à une blague connue : les balles de ping-pong vertes (demandez à Google de vous la raconter, il n’y a pas la place ici)

DEVIN :

si la dragonne a pu entrer dans notre cité sacrée, c’est parce que…

BERNIE :

Vous entendez ?!

YANOSH :

rhaaa… c’est parce que… ?

BERNIE :

… y a un souci !

DEVIN :

mais…

YANOSH :

rhaaa… C’EST PARCE QUE… QUOI ?

DEVIN :

c’est parce que… AAAAAAAAAHHHHH !

Effet de reflets voulu par JBX avec les AHHHH! à la fin de chacune des petites scènes du début et de la fin.
L’épisode se termine avec le Dies Irae du Requiem de Mozart déjà utilisé en introduction.

TOUS :

AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !

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